Marc Miller
Marc Miller, né le à Montréal, est un avocat et homme politique canadien. Membre du Parti libéral du Canada, il est député de la circonscription de Ville-Marie—Le Sud-Ouest—Île-des-Sœurs à la Chambre des communes depuis les élections fédérales de 2015[1]. Depuis le , il est ministre des Services aux Autochtones.
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Marc Miller | |
![]() Marc Miller en 2016. | |
Fonctions | |
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Ministre des Services aux Autochtones | |
En fonction depuis le (1 an, 9 mois et 28 jours) |
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Premier ministre | Justin Trudeau |
Gouvernement | 29e conseil des ministres |
Prédécesseur | Seamus O'Regan |
Secrétaire parlementaire de la ministre des Relations Couronne-Autochtones | |
– (1 an et 11 jours) |
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Ministre d'État | Carolyn Bennett |
Prédécesseur | Yvonne Jones |
Successeur | Fonction supprimée |
Secrétaire parlementaire du Ministre de l'Infrastructure et des Collectivités | |
– (1 an, 7 mois et 2 jours) |
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Ministre d'État | Amarjeet Sohi François-Philippe Champagne |
Prédécesseur | Pablo Rodriguez |
Successeur | Marco Mendicino |
Député à la Chambre des communes | |
En fonction depuis le (5 ans, 10 mois et 29 jours) |
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Élection | 19 octobre 2015 |
Réélection | 21 octobre 2019 |
Circonscription | Ville-Marie—Le Sud-Ouest—Île-des-Sœurs |
Législature | 42e et 43e |
Groupe politique | Libéral |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal (Québec, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Canada |
Père | Carman Miller (en) |
Mère | Pamela Gales |
Conjoint | Elin Sandberg |
Diplômé de | Université de Montréal Université McGill |
Profession | Avocat |
Biographie
Marc Miller est né à Montréal et a grandi à Westmount[1]. Son père Carman Miller (en) était professeur et doyen à l'Université McGill. Il est de langue maternelle anglaise mais il a fréquenté l'école française et est parfaitement bilingue. À son entrée au collège Jean-de-Brébeuf, à l'âge de 11 ans, il a fait la rencontre de Justin Trudeau, le futur premier ministre, qui est demeuré un ami proche[1]. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1994, il a voyagé en Afrique, sac au dos, avec Justin Trudeau et deux autres amis[1]. Il a par la suite étudié à l'Université de Montréal et à l'Université McGill, où il a été diplômé en droit civil et en common law[2].
Marc Miller a également passé quatre ans dans les Canadian Grenadier Guards, une unité de la Première réserve des Forces armées canadiennes, atteignant le grade de commandant de section d'infanterie[2],[1]. Il a travaillé trois ans en Suède et quatre ans à New York[1], et est membre du Barreau de New York[3]. Il était, avant son élection, avocat au bureau de Montréal du cabinet Stikeman Elliott[3], spécialisé en fusions et acquisitions[2].
Il est marié à Elin Sandberg, ancienne diplomate suédoise, avec laquelle il a trois enfants. Il vit à Westmount[1].
Carrière politique
Marc Miller appuie son ami Justin Trudeau lors de ses campagnes électorales dans la circonscription de Papineau de 2008 et de 2011, et est son conseiller et un de ses cinq directeurs nationaux du financement lors de sa campagne de 2013 pour devenir chef du Parti libéral du Canada[1]. Le , il est choisi candidat libéral dans la nouvelle circonscription de Ville-Marie—Le Sud-Ouest—Île-des-Sœurs. Certains adversaires se sont plaints que cette campagne ait été manipulée pour favoriser sa candidature[4].
Lors des élections générales d'octobre 2015, il est élu avec 50,8 % des voix. Durant son premier mandat, il accède à deux postes de secrétaire parlementaire, soit celui du ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, Amarjeet Sohi, puis de la ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, Carolyn Bennett.
Lors des élections de 2019, il est réélu en augmentant légèrement son pourcentage des voix à 53,5 %. À la constitution du nouveau cabinet, il est nommé ministre des Services aux Autochtones[5]. Au début de 2020, il est appelé à négocier avec les chefs autochtones dans le cadre des blocus anti-gazoduc qui se déroulent à plusieurs endroits du pays[6].
Lors de ses mandats, il livre quelques discours en mohawk, langue qu'il a décidé d'apprendre, faisant de lui la première personne qui s'adresse dans cette langue à la Chambre des communes depuis le début de la Confédération canadienne en 1867[7],[8].
Résultats électoraux
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Nom | Parti politique | Voix | % | Majorité | |
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Marc Miller | Libéral | 25 491 | 50,82 % | 13 734 | |
Allison Turner | NPD | 11 757 | 23,44 % | ||
Steve Shanahan | Conservateur | 5 948 | 11,86 % | ||
Chantal St-Onge | Bloc québécois | 4 307 | 8,59 % | ||
Daniel Green | Vert | 2 398 | 4,78 % | ||
Daniel Wolfe | Parti Rhinocéros | 161 | 0,32 % | ||
William Sloane | Parti communiste | 102 | 0,2 % | ||
Total des votes valides | 50 164 | 99,14 % | |||
Total des votes rejetés | 435 | 0,86 % | |||
Total des votes exprimés | 50 599 | 59,04 % | |||
Électeurs inscrits | 85 702 |
Notes et références
- (en) Laureen Sweeney, « Amyot, Miller running for Liberal candidacy - Two Westmounters face off in new federal riding of Ville Marie », sur Westmount Independent, (consulté le ).
- Page de Marc Miller, sur le site du Parti libéral du Canada.
- Marie Pâris, « It's Miller time! », sur Droit-Inc, (consulté le ).
- Hugo de Grandpré, « Des militants mécontents des nominations libérales fédérales », sur La Presse, (consulté le ).
- « Marc Miller — Fiche de parlementaire », Parlement du Canada
- La Presse canadienne, « Le ministre Miller parle d’un «modeste progrès» avec les Mohawks », Le Devoir, (consulté le )
- Fanny Lévesque, « L'«hommage» à la langue mohawk du député Marc Miller », sur La Presse, (consulté le )
- Delphine Jung, « Marc Miller plaide pour les langues autochtones lors d'un deuxième discours en mohawk », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Page de Marc Miller, sur le site du Parti libéral du Canada.
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