Maison de la photographie Robert-Doisneau
La Maison de la photographie Robert-Doisneau est un centre d'exposition de photographie, inaugurée en avril 1996, situé au no 1 rue de la Division-du-Général-Leclerc à Gentilly (Val-de-Marne).
Bâtiment
Le bâtiment de l’actuelle Maison de la photographie Robert-Doisneau, l’un des plus anciens de Gentilly, a été édifié par les jésuites à la seconde moitié du XVIIIe siècle. Son usage d’alors n’est pas déterminé avec précision. Ce n’est qu’au cours du XXe siècle que l’édifice devient un hôtel de location de chambres meublées, l'hôtel du Paroy, prenant ainsi le nom de la rue éponyme, devenue plus tard rue de la Division-du-Général-Leclerc. Délaissé et tombant en ruine, la municipalité de Gentilly le rachète en , sans toutefois décider de son avenir.
En 1992, la ville célèbre le 80e anniversaire de Robert Doisneau, lui-même natif de Gentilly. C’est à cette occasion que le photographe donne son nom à l’ancien hôtel qui sera désormais un lieu consacré à la photographie. La future Maison de la photographie Robert-Doisneau se trouve à quelques centaines de mètres de l’immeuble où le photographe est né, le [1].
Des travaux sont alors entrepris par l’architecte Jacqueline Eberhard. L’espace intérieur de 200 m2 est repensé pour accueillir les expositions, le public et l’administration du site.
Robert Doisneau meurt le . Lorsque la Maison de la photographie Robert-Doisneau ouvre ses portes en 1996, elle est parrainée par Jean Dieuzaide, autre grande figure de la photographie humaniste française et ami de Doisneau.
Mission, activités, organisation
Depuis son ouverture en 1996, la Maison de la photographie Robert-Doisneau est un lieu d’expositions temporaires. Elle n’abrite pas l’œuvre du photographe[2] mais lui rend hommage en explorant, entre autres domaines photographiques (agence Noor, studio Sam Lévin…) la photo humaniste dans son histoire et dans ses pratiques actuelles, revisitant cette notion au-delà des frontières, privilégiant le regard, le réel et le documentaire.
Elle présente chaque année quatre expositions monographiques ou thématiques réalisées à partir de fonds historiques, d’œuvres d’auteurs contemporains, d’archives de photographes professionnels ou amateurs. Cette programmation intègre également « La photographie à l’école », expérience pédagogique et exposition réalisée par des enfants.
Collections
L'objectif premier de la Maison de la photographie Robert-Doisneau est la présentation d’expositions temporaires dans ses espaces et hors-les-murs. Elle n’a donc pas pour mission initiale de conserver des collections.
Toutefois, sa programmation annuelle a progressivement participé à la création de deux fonds : l'ensemble des épreuves produites et exposées à l'occasion du projet « La photographie à l’école », et la collection photographique du fonds municipal d'art contemporain (FMAC) de Gentilly.
Rattachement
Après avoir été, à partir de , un équipement de la communauté d'agglomération du Val de Bièvre[3], l'institution est, depuis janvier 2016, de la compétence de l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre.
Direction
- Annie-Laure Wanaverbecq, de 1996 à 2013
- Michaël Houlette, depuis 2014
Expositions
- 1996 : Est-ce ainsi que les hommes vivent…, 80 photographes de 17 pays différents sur une période de 1905 à 1996
- 1999 :
- Avoir 20 ans à Bamako, photographies de Gilles Coulon
- Le don du fleuve, photographies de Bernard Descamps
- du 17 au : Robert Job, dans le cadre des Journées du patrimoine
- 2012: Jean Dieuzaide, un homme d'images
- 2012-2013 :
- Émile Savitry, un photographe à Montparnasse
- « Jean Pascal Imsand, Lignes Formes Volumes », La Photographie à l'école, 12e édition, Noor
- Philippe Lopparelli
- 2014 :
- Gérald Assouline
- « Tout en noir et blanc », La Photographie à l'école, 13e édition
- Homer Sykes, England 1970-1980, Photos trouvées, photographie d'amateurs du XXe siècle
- 2015 :
- Marcel Bovis 6x6[4]
- « Regarder/Voir », La Photographie à l'école 14e édition
- Franck Landron Ex Time
- du au : La trace invisible des gens Lena Gudd[5]
- 2016 :
- du au : Henri Salesse Nouveau monde[6]
- « L'Étonnement », La photographie à l'école 15e édition
- « Le studio Lévin, Sam Lévin & Lucienne Chevert », du au
- 2017 : « Fred Stein », du au
- 2018 : « Ardenne », photographies d'Éric Guglielmi, du au
Informations pratiques
Transports
- Accès individuel
- Le 1 de la rue de la Division-du-Général-Leclerc (adresse officielle) correspond à une courte portion en impasse de cette rue et difficile à trouver[7].
- Transports publics
- RER B, station Gentilly
- VALOUETTE, réseau de transports gratuits entre les différentes communes d'agglomération du Val-de-Bièvre.
- Bus:
- ligne N°57, arrêt : Médiathèque, Division Leclerc
- ligne 125, arrêt : Mairie de Gentilly
- ligne 184, arrêt : Mairie de Gentilly
Horaires
Entrée libre
- Du mercredi au vendredi de 13h30 à 18h30
- Les samedi et dimanche de 13h30 à 19h
- Fermeture les jours fériés
Notes et références
- Une plaque commémorative est apposée sur la façade de cet immeuble situé au no 39 avenue Raspail à Gentilly.
- Qui est géré par l’Atelier Robert Doisneau (robert-doisneau.com).
- Regroupant les villes d'Arcueil, Cachan, Fresnes, Gentilly, L'Haÿ-les-Roses, Le Kremlin-Bicêtre et Villejuif.
- Catalogue d'exposition : Bovis 6x6, Michaël Houlette & Mathieu Rivallin, préface Antonin Pons Braley. Berlin : Tumuult, 2015 (ISBN 978-3-945839-00-3)
- Catalogue d’exposition : Lena Gudd, par Michaël Houlette, Sophie Jacquot & Hélène Gaudy, Traces : Lena Gudd, Berlin, Tumuult, (ISBN 978-3-945839-02-7, présentation en ligne)
- Catalogue d’exposition : Michaël Houlette et Daniel Coutelier, Henri Salesse : Nouveau Monde, Berlin, Tumuult, (ISBN 978-3-945839-04-1, présentation en ligne)
- Se garer soit avenue Raspail, soit entre la rue d'Arcueil et la rue Charles Frérot (qui sont dans le prolongement l'une de l'autre).
Voir aussi
Lien externe
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