Mélanie l'Ancienne

Mélanie l'Ancienne, l'une des sainte Mélanie, est une sainte chrétienne faisant partie des Mères du désert (en).

Pour les articles homonymes, voir Mélanie et Sainte Mélanie.

Fête liturgique
  • Mélanie l'Ancienne est fêtée le 8 juin[1].

Historique

Mélanie dite l'Ancienne (341 - 410), veuve d'un Préfet romain[2], Valerius Maximus Basilius, est la mère de Publicola, père de Mélanie la Jeune.

Après avoir successivement perdu son mari et ses deux fils[3] vers 365, pieuse, elle se retira en Terre sainte.

Aux alentours de l'an 402, elle retourna auprès des siens.

C'est à la suite de ses conseils que sa petite fille, Mélanie la Jeune avec l'accord de Pinien, son mari, vendit leurs biens et affranchit leurs esclaves (estimé à 8 000) pour en faire dons à des monastères et Églises.

En 410, lors des invasions goths d'Alaric Ier, elle quitte l'Espagne, avec la famille de sa petite fille Mélanie la Jeune, pour l'Italie, l'Afrique et s'exile en Terre sainte.

Elle fit la visite des déserts d'Égypte en compagnie de Rufin d'Aquilée[4].

À Jérusalem, elle rencontra Évagre le Pontique (346-399)[5] et le convainc d'embrasser la vie monastique.

Mélanie l'Ancienne aurait fondé vers 380[6] le monastère double du mont des Oliviers, que sa petite fille améliora et rendit célèbre.

Durant son périple, elle rencontra saint Jérôme. Une mésentente la fit « renier » par le saint. Elle rencontra aussi Pallade de Galatie, qui en fit ses louanges.

Notes et références
  1. Source : Iconographie chrétienne, .
  2. Source : talithakoum.asso.fr, .
  3. Une « route de femmes » Caritas Patrum: Une route de femmes vois sainte Mélanie (femme d’un Préfet de Rome), vraie noblesse des chrétiens de notre époque… Le cadavre de son mari était encore chaud, on ne l’avait pas encore inhumé qu’elle perdit en même temps ses deux fils. Je vais dire une chose incroyable mais non pas fausse, j’en atteste le Christ.
  4. Source : Universalis (extrait).
  5. Source : acam-france, .
  6. Source : Encyclopédie universelle, .

Voir aussi

Bibliographie
  • Alan D. Booth, « Quelques dates hagiographiques : Mélanie l'Ancienne, Saint Martin, Mélanie la Jeune », Phoenix, vol. 37, no. 2 (Summer, 1983), p. 144-151 (aperçu)
  • Christian Settipani, Continuité gentilice et Continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Linacre College, Oxford University, coll. « Prosopographica & Genealogica », , 597 p. (ISBN 1-900934-02-7)
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