Louis de Bonnechose

Louis Charles de Bonnechose, dit Charles de Boisnormand, né à Nimègue en 1811 et mort à Montaigu en 1832, est un page de Charles X, figure tragique et romanesque de l'insurrection vendéenne de 1832.

Enfance et jeunesse

Louis de Bonnechose est né le à Nimègue[1]. Son père le chevalier Louis-Gaston de Bonnechose, ancien page de Louis XVI, lieutenant-colonel émigré en Hollande sous la Terreur, y est alors sous-préfet de l'Empire[2]. Sa mère, Sara Maria Schas, fille d'un régent de Rotterdam, est calviniste et descend d'une vieille famille hollandaise[3].

Louis est le plus jeune de quatre garçons. Son frère aîné, Henri, deviendra cardinal archevêque de Rouen. Le second, Emile, sera écrivain et historien, bibliothécaire royal. Un autre frère, Alfred, mourra à l'adolescence[4].

En 1814 la famille se replie en France dans la foulée des armées napoléoniennes vaincues en Russie. Elle réside brièvement à Passy, puis à Versailles pendant les Cent Jours, ensuite plus durablement à Yvetot où Louis-Gaston est nommé sous-préfet de 1815 à 1824[5]. Elle s'établit enfin à nouveau à Versailles, où Louis-Gaston est secrétaire général de la préfecture de Seine-et-Oise[6].

Les études de Louis de Bonnechose se passent d'abord à la maison. Il a peu d'application aux disciplines classiques : « Bayard et Dunois n'en savaient pas tant ! », déclare-t-il. La musique et le dessin l'intéressent plus, et il excelle dans les exercices physiques. Il se passionne surtout pour le moyen-âge et la chevalerie, au point que plus tard ses camarades le surnommeront « moyen-âge »[7].

Page de Charles X

En son père meurt brusquement et le roi Charles X, sensible à la situation du jeune homme, l'admet à l'école des Pages, dans les Grandes Ecuries de Versailles. On doit alors y passer trois ans, pour sortir officier de cavalerie[8]. La fin de la Restauration brise prématurément cette perspective. Au début des Trois Glorieuses, quand l'insurrection éclate à Paris, le gouverneur des Grandes Ecuries retient les Pages, puis le il les libère. Avec ses camarades, Louis se rend à Saint-Cloud pour soutenir le roi, puis avec deux d'entre eux le rejoint dans sa fuite à Rambouillet. Le 1eraoût, Charles X les nomme sous-lieutenants de cavalerie, dans un de ses derniers décrets[9].

Louis se mêle alors au grand cortège qui accompagne le roi déchu jusqu'à Cherbourg, se faisant apprécier de la duchesse de Berry[10]. Au moment de l'embarquement, il supplie le roi de le laisser partir avec lui pour l'Angleterre, mais il est renvoyé à sa famille[11].

Il passe alors quelques mois en Normandie, désoeuvré, refusant de faire confirmer son brevet d'officier par un gouvernement qu'il ne reconnaît pas. Puis il entend des bruits de mobilisation royaliste en Vendée, et décide de s'y engager. En il s'embarque pour l'Angleterre, rencontre la duchesse de Berry à Bath[12], puis rejoint Charles X dans son exil écossais[13].

Il séjourne quelque temps à Holyrood auprès de la famille royale, partage les jeux et la compagnie du jeune duc de Bordeaux, en faveur de qui Charles X a abdiqué et qu'il veut voir régner sous le nom d'Henri V. Il quitte l'Ecosse muni de recommandations et d'une mèche de cheveux de l'enfant[14].

Conspiration en Vendée

A l'automne on le trouve au château de Landebaudière en Vendée où, sous la direction de Félicie de la Rochejaquelein, il se joint à plusieurs jeunes gens qui préparent le soulèvement souhaité par la duchesse de Berry : Aymard de la Tour du Pin, Tancrède et Louis de Guerry de Beauregard (neveux du général de la Rochejaquelein), et l'artiste Félicie de Fauveau[15].

Il parcourt la Vendée, chargé d'encourager les partisans de l'insurrection et de les former au maniement des armes[16]. Il se rend aussi plusieurs fois à Nantes où une maison amie accueille et coordonne la conspiration[17]. Pendant cette période vendéenne, pour que sa famille ne soit pas inquiétée il adopte comme nom de guerre (Charles de) "Boisnormand"[18],[19], ou par les paysans simplement : monsieur Charles[20].

Le Landebaudière est cerné par les gendarmes et le groupe est démantelé. Mme de la Rochejaquelein, un moment arrêtée, parvient à s'évader. Félicie de Fauveau est conduite à la prison de Fontenay-le-Comte. Trancrède de Guerry et Louis de Bonnechose prennent la fuite; ils sont désormais sous mandat d'amener[21].

Mort et sépulture

Le au soir, Louis de Bonnechose arrive à la ferme de la Goyère, dans la commune de St Georges de Montaigu, chez des paysans acquis à sa cause. Un détachement de soldats se présente et fouille la ferme. Louis tue le caporal Ribail qui fait irruption dans sa chambre ; mais alors qu'il tente de s'enfuir, il est grièvement blessé. Un peu plus tard Goureau, le fermier, est tué : sa surdité ne lui a pas permis d'entendre les sommations[18].

Transporté à l'hôpital de Montaigu, Bonnechose meurt le en proclamant : « Je meurs pour mon Dieu, je meurs pour mon roi. »[22] On trouve sur lui plusieurs médaillons à l'effigie d'Henri V, ornés de rubans blancs et verts, ainsi qu'un bracelet en bronze rivé à son bras, sur lequel est inscrit : « Si j'avance, suivez-moi. »[23]

Depuis sa prison, Félicie de Fauveau apprend la nouvelle. Amie de cœur de Louis, c'est elle qui a gravé le bracelet. Très meurtrie, elle dessine sur les murs de sa cellule le projet d'un « monument à Bonnechose », qu'elle reprendra plus tard pour le faire graver[24],[25].

Louis est d'abord inhumé au cimetière de Montaigu, dans le carré des indigents. En , à la demande de la famille de Bonnechose, son compagnon Tancrède de Guerry retrouve ses restes ; ceux-ci sont ré-inhumés le 1er décembre au cimetière St Jacques de Montaigu, après une messe célébrée par Henri de Bonnechose, frère de Louis alors devenu archevêque de Rouen[26],[27].

Depuis les années 2000, une rue de Montaigu porte le nom de Louis Charles de Bonnechose.

Évocation dans les arts

Images

  • Félicie de Fauveau - Saint Michel terrassant le dragon à tête de coq
    Le , alors que Louis de Bonnechose est à Holyrood, August Édouart réalise de lui une silhouette en habit de cour.
  • En 1833, Dulac peint un portrait en estampe, ensuite lithographié par Delaunois; il fait peut-être partie d'une série commandée par l'éditeur Alphonse Fonrouge autour de la duchesse de Berry. L'œuvre est posthume, on n'en connaît pas le modèle. Le visage correspond à la description qu'en fait son neveu : « Sa taille était haute, élégante et flexible. Des cheveux blonds et bouclés encadraient son front ; sa bouche était souriante ; son œil bleu était le rire même. »[28]
  • En 1833, Félicie de Fauveau, exilée à Florence, reprend son esquisse de la prison de Fontenay-le-Comte : Saint Michel terrassant le dragon à tête de coq, projet pour un monument à la mémoire de Louis Charles de Bonnechose. L'œuvre est lithographiée par Pierre-Alexandre Lapret. L'archange tient de la main gauche une épée, de l'autre une balance dans laquelle une goutte de sang du jeune martyr pèse plus lourd que tous les ennemis rassemblés. Un écrit se déploie au-dessus de sa tête : Quam gravis est inultus sanguis justi - combien est lourd le sang impuni du juste. Le coq terrassé est celui de Louis-Philippe et de la Révolution de Juillet. Un récit encadre le dessin, qui mentionne les compagnons arrêtés. Louis n'y est pas cité, mais ce sont les armes de la famille de Bonnechose qui surplombent l'ensemble de l'œuvre, portées par un ange douloureux. Et c'est peut-être son visage qui est donné à celui de l'archange doux, triste et aux cheveux blonds bouclés[29].

Littérature

  • Du au , Alexandre Dumas père séjourne à Trouville[30]. Il dit y avoir rencontré « ce pauvre Bonnechose », et partagé avec lui une partie de chasse[31]. « Un excellent jeune homme, cachant, sous l'air timide d'un gentilhomme campagnard, une certaine science et une profonde résolution. » Selon Alexandre Dumas, Louis de Bonnechose est chargé de la protection de la duchesse de Berry lors de son séjour clandestin en France, et intervient lors d'une chute de la duchesse de la voiture à cheval emballée dans une forte descente[32]. Mais cet événement ayant lieu en , il ne peut s'agir de Louis de Bonnechose, qui est mort plusieurs mois auparavant. Dumas dit tenir ses informations du général Dermoncourt, aide de camp de son père, dans un ouvrage de 1834 intitulé La Vendée et Madame qui utilisait lui-même des notes de la duchesse de Berry[33]. Or, dans cet ouvrage, en relatant l'épisode, le général Dermoncourt mentionne seulement un « M. de B...c », que Dumas aura donc transformé en « M. de Bonnechose », rajoutant quelques détails de son crû[34].
  • En 1939, Jean de La Varende, dans Le Centaure de Dieu, met en scène un certain Amélien de la Bare, jeune noble normand venu en Vendée à l'appel de Louis, qui aurait été avec lui quelques heures avant son départ tragique pour la Goyère. Il l'identifie au compagnon mystérieux venu organiser son évasion de l'hôpital de Montaigu[35], et lui fait dire que Louis est le dernier chouan, celui « qui tira le suprême coup de feu pour le Roi ». Cet Amélien de la Bare est un personnage fictif, peut-être inspiré de Tancrède de Guerry, et dont La Varende fera l'année suivante un héros de Man'd'Arc[36].

Voir aussi

Publications de 1832

  • L'Ami de la Charte de Nantes du rapporte les circonstances de la mort de Louis de Bonnechose basées sur le rapport de gendarmerie[18]. L'article est repris le dans Le Constitutionnel, et sous une forme résumée dans Le National. Dans ses éditions des 26 janvier et 28 janvier, l'Ami de la Charte polémique ensuite avec la publication royaliste L'Ami de l'Ordre, qui fait de l'événement une présentation tout autre.
  • La Gazette d'Auvergne' ayant qualifié d'assassinat la mort de Bonnechose, elle est mise en procès. Dans son plaidoyer, l'avocat dit tenir nombre de détails d'un de ses confrères de Nantes. Il évoque la fuite jusqu'à Cherbourg, décrit la présence de Louis Charles en Vendée comme un séjour d'amitié et de repos, et l'accueil des fermiers comme fortuit[37]. Au terme du procès, le gérant est condamné à 15 jours de prison pour offense envers l'armée[38].
  • Dans un numéro de fin janvier, La Mode, revue proche du parti royaliste, fait de l'événement un écho horrifié.

Témoignages posthumes

  • Tancrède de Guerry de Beauregard, "Charles de Bonnechose", 1860[39]. Proche compagnon de Louis Charles de Bonnechose en Vendée, l'auteur témoignage des événements des 20 et . Il a lui-même interrogé plusieurs témoins : la famille Goureau, le paysan qui accompagnait Charles, la religieuse et le médecin de Montaigu, etc.
  • Charles de Bonnechose, Dernière légende de la Vendée, 1860[40]. Neveu de Louis de Bonnechose, l'auteur constitue une biographie de son oncle à partir de sources familiales, de témoignages recueillis en Vendée en 1859, et de pièces d’interrogatoire déposées au greffe de la cour d’Orléans.
  • Félicie de Fauveau, Mémoires, vers 1870[41]. La mort de Bonnechose est racontée comme l'agonie d'un martyr[42].
  • Amblard de Guerry de Beauregard, « L'arrestation et l'évasion de Mme de La Rochejaquelein au château de Landebaudière (Vendée) en 1831 », 1939[43],[44]. L'auteur valorise le rôle de Mme de la Rochejaquelein dans l'insurrection de 1832.

Ouvrages secondaires

  • Auguste Johanet, La Vendée à trois époques, 1840[45]. L'auteur évoque le parcours de Louis après , et un billet de recommandation d’une haute personnalité dont il tait le nom, billet avalé par le jeune homme lors de son interpellation. La narration des événements de semble approximative.
  • Jacques Crétineau-Joly, Histoire de la Vendée Militaire, 1851[46]. Les faits résumés semblent inspirés de Johanet.
  • Mgr Besson, Vie du cardinal de Bonnechose, 1887[47]. Semble dépendre uniquement de Charles de Bonnechose.
  • Aurélien de Courson, Le dernier effort de la Vendée, 1909[48]. S'inspire de l'ouvrage de Charles de Bonnechose, dont il dit avoir fait garantir l'authenticité du récit des événements de par le général Mellinet, en poste en Vendée à cette époque.
  • G. Larignon - H. Proust, Edouard de Monti de Rezé, l’inébranlable certitude, 1992[49]. Dans un débat avec Crétineau-Joly en train d’écrire son Histoire de la Vendée Militaire, Edouard de Monti, soutien des Bourbons, évoque le respect de la mémoire de Bonnechose, digne de l’esprit des chevaliers dont parle ironiquement l’historien.
  • Thérèse Rouchette, La folle équipée de la duchesse de Berry, 2004[50]. Reprend en partie Amblard de Guerry.
  • Jean-Noël Brégeon, La duchesse de Berry, 2009[51]. Une mention de Bonnechose qui, avec ses compagnons, entoure Félicie de la Rochejaquelein comme « une poignée d’adorateurs, de jeunes gens qui jouent les chevaliers servants et se rêvent en preux ».
  • Emmanuel de Waresquiel, Une femme en exil, Félicie de Fauveau, 2010[52]. Le chapitre 14 est consacré à Bonnechose. Il s'inspire d'Aurélien de Courson, des mémoires de Félicie de Fauveau, et de documents de la famille de Guerry. Plusieurs pages sont consacrées à l'analyse du projet de monument à Charles de Bonnechose.

Articles de dictionnaires et encyclopédies

  • F.-X. de Feller, Dictionnaire Historique, 1833[53].
  • M.-R.-A. Henrion, Annuaire biographique 1830-1834, 1834[54].
  • C. Desplaces – M. Michaud dir., Biographie universelle, ancienne et moderne, 1834[55].
  • Dr Hoefer, Nouvelle biographie universelle, 1853[56].
  • Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXè siècle, 1867[57].

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Charles de Bonnechose, Dernière légende de la Vendée, p. 5
  2. Mgr Besson, Vie du cardinal de Bonnechose, p. 19
  3. Jean-Baptiste Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France, Paris, Arthus Bertrand, (lire en ligne), Additions et corrections au tome 1, p. 1
  4. Mgr Besson, Vie du cardinal de Bonnechose, p. 12
  5. Mgr Besson, Vie du cardinal de Bonnechose, p. 21
  6. E.B., « Nécrologie – M. de Bonnechose », Annales de la littérature et des arts, 8è année, tome 31, 1828, p. 351 (lire en ligne)
  7. Charles de Bonnechose, Dernière légende de la Vendée, p. 6 et 14
  8. Charles de Bonnechose, Dernière légende de la Vendée, p. 12
  9. Charles de Bonnechose, Dernière légende de la Vendée, p.15-17
  10. Charles de Bonnechose, Dernière légende de la Vendée, p. 22
  11. Louis Blanc, Histoire de dix ans. 1830-1840, Paris, Pagnerre, vol. 1, 1842 (lire en ligne), p. 493-494
  12. Arthur-Léon Imbert de Saint-Amand, La duchesse de Berry en Vendée, à Nantes et à Blaye, Paris, E. Dentu, , 586 p., p. 49
  13. Charles de Bonnechose, Dernière légende de la Vendée, p. 24
  14. Charles de Bonnechose, Dernière légende de la Vendée, p. 27
  15. Amblard de Guerry de Beauregard, « L'arrestation et l'évasion de Mme de La Rochejaquelein », p. 20
  16. J.-F.-F. La Roche, Souvenirs d'un officier de gendarmerie sous la Restauration. Publiés et annotés par le Vte Aurélien de Courson, Paris, Plon, , 312 p. (lire en ligne), p. 250-255
  17. Charles de Bonnechose, Dernière légende de la Vendée, p. 38
  18. « Chouannage - Evènement grave », L'Ami de la Charte, Nantes, , p. 1 (lire en ligne)
  19. « Louis-Charles de Bonnechose, dit Charles de Boisnormand », sur La maraîchine normande, (consulté le )
  20. Charles de Bonnechose, Dernière légende de la Vendée, p. 44
  21. Amblard de Guerry de Beauregard, « L'arrestation et l'évasion de Mme de La Rochejaquelein », p. 169-188
  22. Tancrède de Guerry, « Charles de Bonnechose », p. 249.
  23. « Louis-Charles de Bonnechose, dit Charles de Boisnormand », sur La maraîchine normande (consulté le )
  24. Emmanuel de Waresquiel, Une femme en exil, p. 141-144.
  25. Félicie de Fauveau, « Lettre de prison du 20 février 1832 », La Mode, , p. 213 (lire en ligne)
  26. Tancrède de Guerry, « Charles de Bonnechose », p. 249-250
  27. L'ami de la religion et du Roi, Tome 182, décembre 1858.
  28. Charles de Bonnechose, Dernière légende de la Vendée, p.13.
  29. Emmanuel de Waresquiel, Une femme en exil, p. 144-149.
  30. « Alexandre Dumas à Trouville », sur www.dumaspere.com (consulté le )
  31. Alexandre Dumas, Mes mémoires, Paris, Calmann-Lévy, tome 8, 1884 (nouvelle éd.), 316 p. (lire en ligne), p. Chap. CCVIII, p. 211
  32. Alexandre Dumas, Mes mémoires, Bruxelles, Murquardt, vol. 26, 1854 (lire en ligne), p. 108.
  33. Alexandre Dumas, Mes Mémoires, Vol. 26, p. 89-90.
  34. Général Dermoncourt, La Vendée et Madame, Paris, Hivert, 2 édition, 1834 (lire en ligne), p. 153
  35. Jean de La Varende, Le Centaure de Dieu, Paris, Grasset, , p. 14-16
  36. Jean de La Varende, Man'd'Arc, Paris, Grasset, , 385 p.
  37. Prosper Rougier, avocat à la cour royale, Plaidoyer au procès de la « Gazette d'Auvergne » – 17 mai 1832, Riom, Thibaud, , 60 p. (lire en ligne), p. 43-59
  38. « Nouvelles politiques », L'Ami de la Religion, , p. 173 (lire en ligne)
  39. Tancrède de Guerry de Beauregard, « Charles de Bonnechose », Revue de Bretagne et de Vendée, tome 7, mars 1860, p. 245-250 (lire en ligne)
  40. Charles de Bonnechose, Dernière légende de la Vendée. Louis de Bonnechose, page du roi Charles X, Paris, E. Dentu, , 71 p.
  41. Félicie de Fauveau, Mémoires, p. 136-142. Document inédit, rédigé vers 1870. Mentionné par Emmanuel de Waresquiel.
  42. Emmanuel de Waresquiel, Une femme en exil, p. 237
  43. Amblard de Guerry de Beauregard, « L'arrestation et l'évasion de Mme de La Rochejaquelein au château de Landebaudière (Vendée) en 1831 », Revue du Bas-Poitou, 1ère livraison, 52e année, 1939, p. 16-32 (lire en ligne)
  44. Amblard de Guerry de Beauregard, « L'arrestation et l'évasion de Mme de La Rochejaquelein au château de Landebaudière (Vendée) en 1831 », Revue du Bas-Poitou, 3ème livraison, 52e année, 1939, p. 169-189 (lire en ligne)
  45. Auguste Johanet, La Vendée à trois époques, Paris, E. Dentu, tome 2, 1840 (lire en ligne), p. 334-338
  46. Jacques Crétineau-Joly, Histoire de la Vendée Militaire, Cholet, Pays et Terroirs, tome 4, 1851 (lire en ligne), p. 389-390
  47. Mgr Besson, Vie du cardinal de Bonnechose, Paris, Retaux, tome 1, 1887 (lire en ligne), p. 13-15
  48. Aurélien de Courson, Le dernier effort de la Vendée (1832), Paris, Emile Paul, , 358 p., p. 89-102
  49. G. Larignon et H. Proust, Edouard de Monti de Rezé, l’inébranlable certitude. Le mouvement légitimiste dans l’Ouest, Laval, Editions Siloé, , 304 p. (lire en ligne)
  50. Thérèse Rouchette, La folle équipée de la duchesse de Berry, Vendée, 1832, Centre vendéen de recherches historiques, , 492 p., p. 73 et 215-216
  51. Jean-Noël Brégeon, La duchesse de Berry, Paris, Tallandier, , 203 p. (lire en ligne)
  52. Emmanuel de Waresquiel, Une femme en exil. Félicie de Fauveau, artiste, amoureuse et rebelle, Paris, Robert Laffont, , 272 p. (ISBN 978-2-221-11572-5), p. Chap. 14 p. 141-149
  53. F.-X. de Feller, « Bonnechose (Louis-Charles de) », Dictionnaire Historique, tome 13 (8è édition), vol. 2, lille : lefort, 1833, Supplément p. 23 (lire en ligne)
  54. M.-R.-A. Henrion, « Bonnechose », Annuaire biographique 1830-1834, tome 1, paris : méquignon, 1834, p. 118 (lire en ligne)
  55. Z. (Anonyme), « Bonnechose (Louis-Charles Boisnormand de) », Biographie universelle, ancienne et moderne, paris : desplaces / michaud, tome 5, 1834, p. 25 (lire en ligne)
  56. Dr Hoefer, « Bonnechose Louis-Charles Boisnormand de », Nouvelle biographie universelle, paris : firmin didot, tome 6, 1853, col. 619-620 (lire en ligne)
  57. Pierre Larousse, « Bonnechose (Louis-Charles Boisnormand de) », Grand dictionnaire universel du XIXè siècle, paris : administration du grand dictionnaire universel, tome 2b, 1867, p. 975 (lire en ligne)
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