Louis François Boy
Louis François Boy, né le à Lérouville[1] Meuse, mort le à Commercy Meuse, est un général de brigade français du Premier Empire.
Louis François Boy | ||
Naissance | Lérouville (Meuse) |
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Décès | (à 74 ans) Commercy (Meuse) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1791 – 1823 | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le comme capitaine dans la compagnie des volontaires de Commercy, il fait partie le suivant du 4e bataillon incorporé à la 28e demi-brigade de ligne et il sert alors à l’armée du Nord dans la division des Ardennes en 1792 et 1793. Il est fait prisonnier le 11 floréal an II () à la bataille de Landrecies et conduit en Hongrie. Il est libéré le 28 thermidor an III () et rejoint son corps en brumaire an IV ().
Il fait les campagnes de l’an IV à l’an VI à l’armée de l'Intérieur et celle de l’an VII sur le Danube. Passé à l’armée de réserve en l’an VIII, il s’y distingue le 20 prairial () à la bataille de Montebello, lorsque le corps d'armée du général autrichien Ott, fort de 17 000 combattants parait sur les hauteurs de Casteggio. L’avant-garde française, qui ne compte que 6 000 hommes arrête un instant l’ennemi, mais ébranlée par le feu de 3 pièces de canon chargées de mitraille, elle va se replier, lorsque le capitaine Boy se précipite à la tête de sa compagnie et force l’artillerie à se retirer. Il est blessé par un coup de feu à l’épaule gauche qui ne l’empêche pas quatre jours après d’être à la bataille de Marengo, où il sauve une pièce de canon.
Nommé chef de bataillon le 30 prairial an VIII (), il se trouve au passage de Mincio le 4 nivôse an IX () où il fait mettre son bataillon en carré et repousse par un feu très vif l’ennemi. Rentré en France en l’an X, la 28e demi-brigade va s’installer à Limoges, puis à Calais et enfin au camp de Boulogne et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 25 prairial an XII ().
Il est admis à la retraite le 3 fructidor an XIII (), et il est désigné le 14 pour prendre le commandement de la 1re compagnie de réserve du département de la Seine-Inférieure mais il ne rejoint pas son affectation car le 4 brumaire an XIV (), il est nommé commandant d’arme de Landshut et il est réintégré dans le 28e Régiment de ligne le 26 brumaire (). Remplacé le 5 frimaire () et mis à la suite de l’État-major du 4e corps, il est autorisé le à passer au service de Naples. Major au 2e régiment de ligne Napolitain le , il est promu colonel du 1er régiment de ligne napolitain le . Il fait la campagne de 1809 à la Grande Armée et est chargé de diverses opérations dans le Tyrol.
En 1810, il rejoint l’armée d’Espagne et il est blessé à la jambe droite lors d’une reconnaissance sur Oletta. Il prend part à l’affaire de Mataró et à divers combats sur l’Ebre. À la fin 1811 il est de retour à Naples où il prend le commandement de l’ile de Capri. Le il est promu général de brigade et il est fait prisonnier le lors de la capitulation de Naples et ne revient en France que le .
Il entre dans les cadres de l’armée le avec le grade de colonel d’État-major et il est fait chevalier de Saint-Louis le . Mis en non-activité le , il est admis à la retraite le et une ordonnance Royale du lui confère le grade de Maréchal de camp.
Sources
- Jean-Pierre Mangin, « Les Généraux meusiens de la Révolution et de l'Empire » (1969), P. 55
- « Les généraux français et étrangers ayant servi dans la Grande Armée » (consulté le )
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Béga, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l'administration, , 560 p. (lire en ligne), p. 554.
- « Cote LH/345/33 », base Léonore, ministère français de la Culture
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