Louis Drummond (comte de Melfort)

Louis Drummond, comte de Melfort[1], est un militaire français, né le 1er novembre 1722[2], mort en 1788[3].

Louis Drummond, comte de Melfort
Naissance 1er novembre 1722
Origine France
Allégeance Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Lieutenant-général des armées du Roi (1780)
Années de service 1735
Conflits Guerre de Succession d'Autriche
Guerre de Sept Ans
Distinctions Grand-croix de l'ordre militaire de Saint-Louis)

Biographie

Famille

  • Son grand-père est Jean Drummond (en), comte de Melfort (en), 1er du nom, créé vicomte de Melfort le , comte de Melfort en Écosse[1] le , pair d'Irlande, baron de Cleworth par patente du puis duc de Melfort en France le . Second fils de Jacques II, 8e lord Drummond, 3e comte de Perth, et d'Anne Gordon. Il se marie en premières noces à Sophie Lundey[4] héritière de sa maison, morte en 1679. Il épouse en secondes noces Euphémie Wallace, fille de sir Thomas Wallace de Craigie, baron et seigneur, justicier d'Écosse, morte le au château de Saint-Germain-en-Laye.
    Jean Drummond fait partie de la 2e branche de la maison de Drummond issue des comtes de Perth, établie en France sous le titre de duc de Melfort et formant la 1re branche du nom de Melfort.
  • Son père, André Dummond, comte de Melfort, est le quatrième fils du deuxième lit de Jean Drummond, comte de Melfort et d'Euphémie Wallace. Il fut colonel de cavalerie, mestre de camp, lieutenant-général des armées du roi et grand-croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il épousa Madeleine Sylvie de Sainte-Hermine, fille de Louis-Henri, marquis de Sainte-Hermine et de Marie-Geneviève Morel de Putanges, dont il eut son fils Louis.
  1. Louis Pierre Milcolombe Drummond, né le , maréchal de camp
  2. Louis Edouard Genneviève Drummond de Melfort, né le , chevalier de Malte, mort en 1832, sans enfants.
  3. Annabelle Henriette Drummond de Melfort, dame de madame Elisabeth de France, mariée au comte de Marguerye.

Carrière militaire

Le , Louis Drummond est cornette au régiment de cavalerie de Gesvres, avec lequel il participe durant la guerre de Succession de Pologne à la campagne sur le Rhin et à l'affaire de Clausen.

Le , il devient capitaine et commande une compagnie au régiment Royal-Piémont Cavalerie. Affecté à l'armée de Westphalie, il se trouve sur les frontières de Bohème et prend part au secours de Braunau, au ravitaillement d'Egra et à la défense de plusieurs postes de la Bavière et sur le Rhin.

De 1741 à 1743, il est à la conquête du comté de Nice, en 1744, au siège de Demont, à la Bataille de Coni et à la bataille de la Madona-del-Ulmo

Le , il devient colonel du régiment d'infanterie de La Marche. En 1746, il est à l'armée du Bas-Rhin, sous les ordres du prince de Conti à la marche de Maubeuge sur Herentals puis sous les ordres du comte d'Estrées aux sièges de Mons, de Charleroi, de Namur et à la bataille de Raucoux.

Le , il devient mestre de camp et lieutenant du régiment de cavalerie d’Orléans qu'il commande, le , à la bataille de Lawfeld et au siège de Maastricht en 1748.

Il sert ensuite le régiment Royal-Écossais et se trouve à la bataille de Hastenbeck, à la prise de Minden et du Hanovre, puis au camp de Closterseven.

Par brevet du il devient brigadier et combat à Crewelt le . Il se trouve, ensuite, à la tête d'une brigade de troupes légères composée des volontaires de Flandre, des volontaires du Hainault, des volontaires étrangers et des volontaires liégois. Il couvre la marche de l'armée française et fait fuir les ennemis qui occupent Borck, s'empare de Lippe le , participe à la bataille de Minden le 1er août, bat un régiment de dragons hanovrien à Mardoff près de Hombourg en septembre, attaque, le un détachement ennemi près de Nordecken faisant prisonniers 30 dragons et 20 hussards.

Devenu colonel de la Légion Royale le , il la commande lors des batailles de Corbach et de Warburg. Le , il est au combat de Rhadern où le corps du général Bulow est mis en déroute.

Par brevet du , il devient maréchal de camp à l'armée d'Allemagne. Il se distingue, sous les ordres du marquis de Voyer lors de la bataille de Verle et de la prise d'Osnabrück.

Le , il est nommé inspecteur des troupes légères de France.

Employé à l’armée d’Allemagne en 1762, il remporte un avantage sur les ennemis, du côté d’Holtsmar, le .

Il fut créé commandeur de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis le , puis nommé lieutenant-général des armées du Roi le .

Œuvres

Notes, sources et références

  • Les ouvrages cités en bibliographie
  1. Le 1er comte de Drummond et grand-père de Louis Drummond était John Drummond, comte de Melfort (en) et comte de Melfort (en) sur Wikipedia en
  2. Le lieu de naissance n'est pas indiqué, ni la date et le lieu de décès.
  3. Notice Gallica
  4. Sophie Lundey ou Sophie Lundin

Annexes

Bibliographie

  • Nobiliaire universel de France ou recueil général des généalogies historique des maisons nobles du royaume de France, tome 19
  • Dictionnaire historique et biographique des généraux français depuis le onzième siècle jusqu’en 1822, par M. le chevalier de Courcelles, tome cinquième, Paris 1822, p. 316
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