Bataille de la Madonne de l'Olmo
La bataille de la Madonne de l'Olmo (connue aussi comme bataille de Coni) est une importante victoire des armées franco-espagnoles contre le Royaume de Sardaigne, durant la guerre de Succession d'Autriche. Elle s'est déroulée dans les environs de Coni le .
Ne doit pas être confondu avec Siège de Coni.
Date | |
---|---|
Lieu | Environs de Coni |
Issue | Victoire franco-espagnole sans conséquence |
Royaume de France Royaume d'Espagne | Royaume de Sardaigne |
Louis François de Bourbon-Conti | Charles-Emmanuel III de Sardaigne |
26 000 hommes | 25 000 hommes |
1 200 morts ou blessés français 900 morts ou blessés espagnols | 5 000 morts ou blessés |
Guerre de Succession d'Autriche
Batailles
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La bataille
Elle fait suite à une tentative des Sardes de venir au secours de Coni, assiégée par les alliés des Bourbons. Charles-Emmanuel III de Sardaigne rassemble une armée consistante, et ébranle les lignes franco-espagnoles. De fait, Louis François de Bourbon-Conti n'avait plus beaucoup de réserves, ses troupes étaient fatiguées d'une longue campagne, et ses lignes de communications trop tendues.
Mais Français et Espagnols ne reculèrent pas : Charles-Emmanuel fut repoussé et perdit 5 000 hommes ; les Français en avaient perdu 1 200 et les Espagnols 900. Conti fut blessé deux fois et deux chevaux furent tués sous lui. Mais cette victoire impressionnante n'eut pas beaucoup d'effets à long terme. Grâce à un renfort d'un millier d'hommes que, grâce à la confusion de la mêlée, les Sardes avaient réussi à faire entrer dans la ville assiégée, ainsi que de tout un convoi de ravitaillement, les défenseurs de Coni résistèrent en effet. De leur côté, les assiégeants étaient toujours sujets aux épidémies et aux difficultés de ravitaillement, les montagnards ne ménageant pas les embuscades au long de ces lignes de communications trop étendues ; à la fin de l'automne, le , l'armée franco-espagnole levait le siège, se retirant par la vallée de la Stura di Demonte, passant par Demonte, avant de se rendre en France, sans avoir réussi à faire la jonction avec les armées espagnoles du Sud.
Voltaire conclut : « C’est presque toujours le sort de ceux qui combattent vers les Alpes, et qui n’ont pas pour eux le maître du Piémont, de perdre leur armée, même par des victoires. » [1]
Régiments français engagés
Liens externes
Notes et références
- Précis du siècle de Louis XV, chapitre XIII. Texte en ligne
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