Louis Charles Caffarel
Louis Charles Caffarel, né à Bourgoin-Jallieu (Isère) le et mort en août 1907, est un général français qui fut impliqué dans le scandale des décorations.
Jeunesse
Fils d'un manufacturier en tissage, il obtient une bourse pour l'école militaire de Saint Cyr. En 1848, il en sort 3e sur 317. Il continue à l'École d'état-major d'où il sort 2e sur 25.
Carrière
- 1853 : Lieutenant. Il effectue un stage au 2e Régiment de Zouaves en Afrique où il suit l'expédition des Babors en Algérie.
- 1854 : Pendant la guerre de Crimée, il passe au 9e régiment de cuirassiers avec qui il participe aux batailles de Balaklava, d'Inkermann, de Tchernaïa et au siège de Sébastopol et reçoit la médaille de Crimée pour ces faits d'armes.
- En 1855, il est nommé capitaine et devient aide de camp du général Cler.
- En 1856, il passe aux lanciers de la Garde.
- En 1857, il est muté aux chasseurs à pied de la Garde puis redevient aide de camp du général Cler, commandant une brigade de la Garde impériale.
- En 1859, il part pour l'Italie. Lors de la Bataille de Magenta, le général Cler est tué, Caffarel est alors nommé à l'État-major de la 1re division de la Garde Impériale. Il reçoit la médaille d'Italie pour sa conduite lors de la Bataille de Magenta.
- En 1861 il est mis à la disposition du général Mollard, commandant une division du camp de Châlons.
- En 1866, il est nommé officier d'ordonnance de l'empereur.
- En 1867, il est nommé chef d'escadron.
- En 1868, il est mis à disposition du gouverneur de l'Algérie.
- En 1869 il passe à l'état-major de la division de Constantine puis à celle d'Alger.
- 1870 : Lors de la guerre de 1870, il revient d'Algérie et est affecté à l'État-major du 6e corps de l'armée du Rhin du général Canrobert. Il participe aux opérations et combats autour de Metz : batailles de Noiseville, de Mars-la-Tour, de Borny, de Saint-Privat. Il est fait prisonnier lors de la reddition.
- Il rejoint la France en avril 1871 et participe à la répression des troubles à Lyon puis il passe à l'état-major du 6e corps à Versailles.
- En 1873, il devient chef l'état-major de la 28e division d'infanterie à Lyon.
- En 1875, Il est nommé lieutenant-colonel.
- En 1876, il est chef d'état-major de la 6e division de cavalerie, puis de la 28e division d'infanterie.
- En 1878, il devient colonel.
- En 1884, il est chef d'état-major du 17e corps et devient général de brigade.
- En 1885, attribution de la médaille du Tonkin, il commande la 6e brigade d'infanterie, C'est son premier poste où il commande directement la troupe depuis le début de sa carrière.
- En 1886, il reprend un poste d'état-major en tant que chef de l'état-major du 5e corps.
- En 1887, il est appelé par le général Boulanger, ministre de la guerre, comme sous-chef de l'état-major des armées (EMA), vice-président de la commission des chemins de fer, secrétaire du comité d'état-major et conseiller d'État.
- En octobre 1887, il est impliqué dans une affaire de corruption. Il est accusé de monnayer des décorations militaires et de favoriser des concurrents dans l'attribution de marchés militaires. Un conseil d'enquête présidé par le général Saussier le se prononce à l'unanimité sur sa culpabilité. Il est privé de ses décorations et mis d'office à la retraite pour « fautes contre l'honneur ». Sa carrière militaire s'achève.
Décorations
- Commandeur de l'ordre de la Légion d'honneur (1886)
- Médaille du Tonkin
- Médaille de Crimée
- Ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare
Notes et références
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