Liste des expositions du musée des Beaux-Arts de Lyon
Cet article présente l'ensemble des expositions organisées par le musée des Beaux-Arts de Lyon depuis son ouverture jusqu'à nos jours.
Au XIXe siècle
1876
- Exposition des cartons de Paul Chenavard (-)
1889
- Centenaire de la Révolution ( - ? )
- Dans le cadre des festivités nationales du centenaire de la Révolution française, le musée organise une exposition avec des pièces et des archives. Cette rétrospective historique montre un aspect du musée qui deviendra le Musée historique de Lyon en 1921[1].
Au XXe siècle
Au XXe siècle, le musée commence à organiser de manière régulière des expositions temporaires, la plupart du temps accompagnées de l'édition d'un catalogue. Après une première en 1925[2], une régularité s'instaure à partie de la fin des années 1930 avec une alternance entre des rétrospectives et des mise en avant de la peinture régionale[3].
Après le départ de René Jullian en 1963, la politique d'exposition du musée est moins assurée, et procède davantage d'occasions saisies au vol que d'un choix réfléchi sur le long terme. Les différents directeurs conservent toutefois la volonté de présenter la scène lyonnaise, mais l'art international contemporain devient le grand absent de la politique d'exposition de l'institution[4].
1913
- Rodin[2] ( ? - ? )
De 1920 à 1929
1925
- Jean Seignemartin (du au )
- Cette exposition, la première du genre, est un hommage du peintre lyonnais Jean Seignemartin pour la cinquantenaire de son décès[3].
De 1930 à 1939
La fin des années 1930 voient le musée s'ouvrir aux expositions temporaires de manière volontariste, sous la houlette de son conservateur René Jullian ; alternant celles consacrées aux artistes locaux et celles s'ouvrant à l'art contemporain[5].
1936
- Corot (du au )
1937
- L’art lyonnais contemporain (en juin 1937)
- Estampes japonaises anciennes et modernes (du au )
- Puvis de Chavannes et la peinture lyonnaise du XIXe siècle (du au -)
- Cette exposition retrace l'ensemble de l'œuvre de Puvis de Chavannes ainsi que ces relations avec l'école de peinture lyonnaise ; elle comprend plus de 50 tableaux et des dessins[6]. Organisée en même temps que l'exposition universelle de Paris, elle en profite pour attirer des visiteurs venus de loin. Pour cette exposition, le Musée du Louvre prête La Toilette[7].
1938
- 120 peintures étrangères contemporaines (du au -)
- Cette exposition est une réponse du conservateur du musée des Beaux-Arts, René Jullian, au repli nationaliste de l'avant-guerre et tente de montrer la qualité et la variété de l'art contemporain international[8].
1939
- Centenaire de Paul Cézanne (du au -)
1944
- Les cartons de Paul Chenavard (du au -)
1945
- Quatre rétrospectives : Maillol, Vuillard, Boussingault, la Patellière (du au 1er juillet 1945)
1946
1947
1948
1949
- La reliure originale (du au )
- La peinture lyonnaise du XVIe au XIXe siècle (du au )
- Les grands courants de la peinture contemporaine (du au )
- Cette exposition est la première consacrée à l'art contemporain à Lyon. Les critiques d'art Jean-Jacques Lerrant et René Deroudille, qui ont été actif auprès des autorités du musée pour promouvoir les peintures les plus récentes, participent au catalogue[3].
- Peintures chinoises anciennes et modernes (du décembre 1949 au janvier 1950)
- 3e salon national de la photographie (-)
De 1950 à 1959
Durant les années 1950, René Jullian poursuit sa politique d'expositions audacieuses, soutenu par le critique d'art René Deroudille. Ce dernier est pleinement partie prenante de l'organisation des rétrospectives de Léger ou de Robert et Sonia Delaunay[9]. Cette série est permise par le succès de la première a oser s'engager dans cette voie, montée en 1949 dans le cadre du festival Lyon-Charbonnières. Ces rétrospectives de grands artistes organisées au musée permettent aux conservateurs René Jullian et Madeleine Rocher-Jauneau de prendre contact avec les héritiers en vue d'acquérir des œuvres contemporaines[3],[10].
1950
1951
1952
1953
- L’art danois contemporain (de janvier 1953 à février 1953)
- Peintres et sculpteurs luxembourgeois (en mai 1953)
- Picasso (du au )
- Cette exposition, la première consacrée en France au peintre après la Seconde Guerre mondiale, a un grand retentissement et connait un succès public important avec 36000 spectateurs. Picasso en cette occasion offre au musée son tableau Le buffet du Catalan, réalisé pendant la guerre en 1943[13],[8].
- Othon Friesz (de octobre 1953 à décembre 1953)
- 7e salon national de la photographie (-)
1954
- Les peintres témoins de leur temps : le dimanche (du au )
- La gravure contemporaine aux États-Unis (du au )
- 8e salon national de la photographie (-)
- Les villas de la Vénétie (en juillet 1954)
- Exposition d’art sacré (du au )
- Bronzes antiques de Sardaigne (de juillet 1954 à août 1954)
- Pierre Bonnard (du 1er juillet 1954 au )
- Monuments romans de Bourgogne (du au )
- Courbet (du au )
1955
1956
- Dessins de Tadeusz Kulisiewicz (du au )
- Fresques serbes médiévales de N.D. de Ljevicha (du au )
- La Yougoslavie vue par les yeux du photographe artiste (-)
- L’art de l’affiche : sélection d’affiches suisses (du au )
- Tapisseries contemporaines (du au )
- Le Corbusier (du au )
- 10e salon national de la photographie (-)
1957
1958
1959
1961
- Cappiello (du au )
- Salon international du portrait photographique (-)
1962
1963
1964
- Abstraits wallons (-)
- Formes danoises : l’art de l’intérieur au Danemark (du au )
- Van Dongen (du au )
- Peinture classique du XVIIe français et italien du Louvre (du au )
1966
- USA nouvelle peinture (du au -)
- A. Lhote (du à avril 1966)
- Hommage à Jean Lurçat (du au )
- Peintures et aquarelles anglaises 1700-1900 du musée de Birmingham (du au )
- HAP Grieshaber (en décembre 1966)
1967
1968
- USA groupe 68 : hommage à Loren MacIver (du au -)
- Gaston Chaissac (du au )
- Survage (du au -)
- Musée de Leverkusen, peintures, sculptures, mobiles (du au )
1969
- Alexandre Archipenko (du au )
- Emil Nolde (du au )
- Nathalie Gontcharova (du au )
1970
1971
1972
1973
1974
- Le peintre et sa palette (du au )
- Les Dogons, art du Mali (du au )
- Affiches américaines de la Belle Epoque (en avril 1974)
- Les turbulents d’Alain Bourbonnais (du au )
- Marta Pan, sculptures - André Wogenscky, architecture - Robert Wogensky, tapisseries (du au )
- La femme vue par les lithographies romantiques (du au )
- Art contemporain polonais (du au )
1975
- Exposition du prix des critiques d’art lyonnais (du au )
- Artistes francofortois contemporains (du au )
- Les recherches de Paul Beyer de 1907 à 1931 (du au )
- Art populaire mexicain (en mars 1975)
- Juan Martinez, des cas et des conséquences (du au )
- Madoura, hommage à Suzanne Ramié (du au )
- Bijoux contemporains finlandais (du au )
- Christian Rohlfs (de novembre 1975 à décembre 1975)
- Exposition du prix des critiques d’art lyonnais (du au )
1976
- Maria Primatchenko (de janvier 1976 à février 1976)
- Pierre Bettencourt (du au )
- Les "Ziniars" 1920-1924 (du au )
- Jo et Paulette Ciesla (du au )
- Hommage à Louis Thomas (de juin 1976 à août 1976)
- Groupe Témoignage 1936-1943 (du au )
- Le poème de l’âme de Janmot[16] (du au )
- Rétrospective Blanc et Demilly, photographes à Lyon 1924-1964 (du au -)
- Exposition du prix des critiques d’art lyonnais (du au )
1977
- Myriam Bros (de janvier 1977 à février 1977)
- Culture et révolution : l’affiche cubaine contemporaine (du au )
- Gravures et tapisseries estoniennes (du au )
- Ernst Barlach (du au )
- Nouvelles acquisitions et tableaux de fleurs de l’Ecole lyonnaise (du au )
- Dessins étranges, objets et sculptures insolites (du au )
- Lars Bo (en octobre 1977)
- Sculptures, miniatures et feuilles graphiques de Finlande (de décembre 1977 à janvier 1978)
1978
- Moskovtchenko (du au )
- Les techniques de la gravure en couleur au XVIIIe siècle (de mars 1978 à avril 1978)
- Paul Chenavard (du au )
- Collectif génération (de mai 1978 à juin 1978)
- Le Poème de l’âme de Janmot (du au )
- Peinture religieuse et symboliste XIXe (du au )
- Eisenstein 1898-1948, suite de dessins (du au )
- Giorgio Morandi (de novembre 1978 à décembre 1978)
1979
De 1980 à 1989
A partir de 1988 et jusqu'en 1995, le musée utilise l'ancienne église Saint-Pierre pour organiser de grandes expositions, avant que les lieux ne soient dédiés aux sculptures, après le départ du musée d'art contemporain[17].
1980
- Otto Dix, der Krieg (du au )
- Dessins de maîtres des Pays-Bas (du au )
- Gravures de Henri Goltzius et de son époque (du au )
- Soufflot et son temps (du au )
- Käthe Kollwitz : gravures, dessins, sculptures (du au )
- L'Identité flamande dans la peinture moderne (du au )
1981
1982
1983
1985
- 20 sculpteurs et leurs fondeurs (du au )
- Hippolyte, Paul et Auguste Flandrin, une fraternité picturale au XIXe siècle (du au )
- Pierre Combet-Descombes (du au )
- Orsay avant Orsay (-)
1986
1987
- Henri Matisse, l’art du livre (du au )
- Réalité et fantaisie dans la peinture napolitaine XVIIe-XIXe (du au )
- Musée de Saint-Etienne (du au )
- Quattrocento (du au )
1988
- Triomphe et mort du héros (du au )
- Le Louvre à Lyon, Saint Thomas de Georges de la Tour (du 26 1988 au )
- Camille Claudel, l’âge mûr (du 1er février 1988 au )
- La couleur seule : l'expérience du monochrome (du au )
1989
- De Géricault à Léger (du au )
- Les Muses de Messidor (du au )
De 1990 à 1999
Depuis l'exposition de 1988 La couleur seule : l'expérience du monochrome, le musée d'art contemporain (alors autonome mais présent au sein du bâtiment sur trois étages) dirigé par Thierry Raspail conduit une politique d'expositions de grande qualité qui lui permettent d'acquérir une réputation internationale. Ceci jusqu'en 1995, lorsque le musée d'art contemporain déménage sur le site de la cité internationale[18].
1990
- Trois ans de restaurations et d’acquisitions 1987-1989 (du au )
- Vuillard (du au )
1991
- Tony Garnier, l’œuvre complète (du au )
1992
- Flandre et Hollande au siècle d’or, chefs-d’œuvre des musées de Rhône-Alpes (du au )
- Picasso, le Tricorne (du au )
1993
- Ernest Meissonnier, rétrospective (du au )
- Dessins lyonnais du XVIIe au XIXe siècle (du au )
- Photographies de Jean-Louis Garnell (du au )
1994
- Romantisme, de Delacroix à Janmot (du au )
- Maurice Denis (du au )
1995
- Les Giacometti de la Fondation Maeght (du au )
- Les beaux paresseux de l’âge d’or d’Ingres (du au )
- Breitner et son temps (du au )
1996
- François-Auguste Ravier (du au )
- Le Trésor des Terreaux (du au )
- Nouvelles acquisitions 1990-1995 (du au )
1997
- Van Dongen retrouvé, l’œuvre graphique 1895-1912 (du au )
- Un combat pour l'art moderne, hommage à René Deroudille (du au )
- Barye, la griffe et la dent (du au )
- Touchez s’il vous plaît (du au )
1998
- Matisse, la collection du centre Georges Pompidou (du au )
- Cette exposition est la résurgence d'un projet débuté du vivant même de l'artiste par René Jullian, qui n'avait pas eu lieu à la suite du refus de Henri Matisse lui-même et est organisée avec la coopération étroite du Centre Pompidou[19].
- Rodin, les métamorphoses de Mme F. (du au )
- Puvis de Chavannes au musée des Beaux-Arts de Lyon (du 1er octobre 1998 au )
1999
- Raoul Dufy (du au )
- Lors de cette exposition hommage, la seconde organisée par le musée, il est décidé de placer une œuvre monumentale de Dufy, La Seine, de Paris à la mer, conservée dans les réserves du Centre Pompidou, dans la salle du restaurant du musée[15].
- L’album de portraits d’Hippolyte Flandrin (du au )
- François Vernay 1821-1896 (du au )
- Œuvres du XXe siècle, actualités d’une collection (du au )
Au XXIe siècle
A partir de 2004, la directrice Sylvie Ramond entame une réorientation de la politique du musée pour réhausser les collections et les expositions, alliant souvent la recherche la plus actuelle avec des thèmes ouverts au grand public. Elle parvient avec son équipe à faire progresser la fréquentation malgré des sujets quelquefois pointus. L'une des expositions la plus représentative de cette volonté est "Joseph Cornell et les surréalistes à New York", de 2013, où il est également possible de sentir la patte de Sylvie Ramond : « « Cornell est sans nul doute sa plus belle exposition, la plus personnelle aussi », estime Pierre Wat, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'umversité de Paris I et commissaire avec Sylvie Ramond de l'exposition « Étienne-Martin » au Musée des beaux arts de Lyon en 2011 »[20].
C'est ainsi que des expositions ont été construites pour faire découvrir de grands ensembles d'œuvres (La collection Grenville L. Winthrop, Le Royaume d'Ougarit ou Le Génie de l'Orient), d'autres pour présenter au public des domaines faiblement exporés (Le temps de la peinture ou Repartir à zéro) et deux d'entre elles ont permis au musée de présenter des sélections de ces richesses lors d'évènements lointains (exposition universelle de Shangai et les Saisons France-Afrique du Sud)[10].
2000
2001
- Le très singulier Vallotton (du au )
- Camille Pissarro, Paris, le Pont Neuf (du au )
- Gleizes, le cubisme en majesté (du au )
- Collection Berardo, choisies du XXe (du au )
- Moly-Sabata : Scoli Acosta, Laurent Chambert, Philippe Durand (du au )
2002
- Autour de l’arrivée de l’euro (du au )
- Magdeleine Vessereau (du au )
- Le calife, le prince et le potier (du au )
- De la main au papier, les techniques du dessin (du au )
- L’école de Barbizon, peindre avant l’impressionnisme (du au )
- Alfred Sisley poète de l’impressionnisme (du au )
2003
- Symboles sacrés, quatre mille ans d’art des Amériques (du au )
- L'impressionnisme au musée des Beaux-Arts de Lyon, histoire de la collection (du au )
- La collection Grenville L. Winthrop (du au )
- Jean Couty (en avril 2003)
- Cent monnaies de légende (du au )
- Adrien Bas, peintre lyonnais (du au )
- Portraits d'enfance (du au )
- Leonetto Cappiello (du au )
2004
- Pierre Buraglio, avec qui ? A propos de qui ? (du au )
- Cette exposition fait suite à la résidence de Pierre Buraglio durant deux ans au sein du musée, exposition proposant donc un reflet des collections du musée, revisitée par l'artiste[21].
- La vie des formes, Henri Focillon et les arts (du au )
- Fernand Léger (exposition)|Fernand Léger (du au )
- Histoires d'un musée, parcours du bicentenaire (du au )
- Le royaume d'Ougarit, aux origines de l'alphabet (du au )
2005
- Impressionnisme et naissance du cinématographe (du au )
- L'île de Faïlaka. Archéologie du Koweït (du au )
- Dessins de Rodin (-)
- Braque Laurens un dialogue (du au )
2006
- Six années d'acquisitions 2000-2005 (du au )
- L’Énigme du retable dispersé (du au )
- Géricault, la folie d’un monde (du au )
- Histoire d’un œil, la collection André Dubois (du au )
- Jacques Stella (1596-1657) (du au )
- Peinture à Lyon au XVIIe (du au )
- Médailles du XVIIe (du au )
2007
- Le temps de la peinture (du au )
- Le plaisir au dessin, carte blanche à Jean-Luc Nancy (du au )
- Exposition-dossier L'Égypte antique à travers la collection de l'Institut d'égyptologie Victor-Loret (du au , prolongée jusqu'au )
2008
- Nicolas Poussin, La Fuite en Égypte, 1657 (du au )
- Exposition-dossier Max Schoendorff, Ex-traits et Jean Raine, La Proie de l'Ombre (du au )
- Exposition-dossier Dess(e)ins italiens (du au )
- Exposition-dossier Armand Avril (du au )
- Repartir à zéro, comme si la peinture n'avait jamais existé (du au )
2009
- Juliette Récamier, muse et mécène (du au )
- Exposition-dossier Dessins et estampes néo-classiques (du au )
- Exposition-dossier Philippe Dereux / Jean Dubuffet (du au 18 septembre 2009)
- Picasso, Matisse, Dubuffet, Bacon... Les modernes s'exposent au musée des Beaux-Arts de Lyon (du au )
- Autour du bois gravé lyonnais (du au )
- Parcours Dation (du au )
2010
2011
- Exposition-dossier L'estampe au temps de l'impressionnisme (du au )
- Exposition-dossier Max Schoendorff, Accrochage (du au )
- Le Génie de l’Orient, l’Europe moderne et les arts de l’Islam (du au )
- Lyon et les arts de l’Islam (du au , prolongée jusqu'au ) dans le cadre de l'exposition Le Génie de l’Orient
- Exposition-dossier Jean Chevalier (1913-2002) (du au )
- Ainsi soit-il, collection d'Antoine de Galbert (extraits)(du au )
- L'Atelier d'Étienne-Martin (du au )
- Marcel Michaud, le poids du monde (du au )
2012
- Un jour, j'achetai une momie... Émile Guimet et l'Égypte antique (du au )
- Jean Martin (1911-1996), les années expressives (du au )
- Auguste Morisot (1857-1951), du crayon au vitrail (du au , prolongée jusqu'au )
- Soulages XXIe siècle (du au )
- Exposition-dossier L’Art au creux de la main, la médaille en France aux XIXe et XXe siècles (du au )
2013
2014
- La donation André Dubois (du au )
- L'invention du Passé. Histoires de cœur et d'épée, 1802-1850[22] (du au )
- Cette exposition est organisée en coordination avec le monastère royal de Brou qui réalise en simultané l'exposition L'invention du passé. « Gothique, mon amour », 1802-1830[23]. L'exposition a pour thème la naissance et le développement en Europe de l'intérêt pour le passé national, à travers la « peinture troubadour » et la peinture de genre historique. Cette exposition est la première sur ce thème depuis quarante ans[24]. Plusieurs critiques soulignent l'intérêt de cette exposition pour à la fois la remise à jour d'un style largement délaissé et qui pourtant à de nombreux liens avec des problèmes de société actuels et les représentations collectives[25].
- -Martin (du au )
- Dialogue avec la Fondation Bullukian (du au )
- Jacqueline Delubac, le choix de la modernité. Rodin, Lam, Picasso, Bacon (du au )
- Exposition-dossier Raymond Grandjean (du au )
2015
- Parcours Dix ans d’acquisitions, dix ans de passions (du au 21 septembre 2015)
- Lyon Renaissance. Arts et humanisme[26] (du 23 octobre 2015 au )
- Exposition-dossier Les couleurs de la Koré (du au )
- Regard sur la scène artistique lyonnaise au XXe siècle (du au )
2016
2017
- Exposition-dossier Édouard Pignon, Ostende, 1946-1953, -
- Exposition Le Monde de Fred Deux, -
- Exposition Los Modernos, -
2018
- Présentation d'Etienne Martin,
- Exposition Hommage à Jacques Truphémus, -
- Exposition Opus, Oh puce, aux puces, Erik Dietman, -
- Exposition Claude, un empereur au destin singulier, -
Bibliographie
Ouvrages
- Histoires d'un musée : Le musée des Beaux-Arts de Lyon, Lyon/Paris, FAGE, , 184 p. (ISBN 2-84975-014-X)
- Patrice Béghain, Bruno Benoit, Gérard Corneloup et Bruno Thévenon (coord.), Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès, , 1054 p. (ISBN 978-2-915266-65-8, notice BnF no FRBNF42001687)
- Gérard Bruyère, « Peintres et sculpteurs lyonnais du XIXe siècle : essai de répertoire bibliographique », dans Le temps de la peinture : Lyon, 1800-1914, catalogue de l'exposition, Lyon, Musée des Beaux-Arts - Fage, , annexe publiée dans le cédérom joint au catalogue imprimé
- Patrice Béghain, Une histoire de la peinture à Lyon : de 1482 à nos jours, Lyon, S. Bachès, , 363 p. (ISBN 978-2-35752-084-4, notice BnF no FRBNF42506537)
- Sylvie Ramond, Geneviève Galliano, François Planet, Salima Hellal, Ludmila Virassamynaïken et Stéphane Paccoud, Le musée des Beaux-Arts de Lyon, Lyon/Paris, Réunion des musée mationaux - Musée des Beaux-Arts de Lyon - Fondation BNP Paribas, , 144 p. (ISBN 978-2-7118-6169-9)
Articles
- Christine Costa, « Portrait : Sylvie Ramond - directrice du musée des Beaux-Arts de Lyon », le Journal des arts,
Références
- Histoires d'un musée, 2005, p. 169.
- Histoires d'un musée, 2005, p. 170.
- Histoires d'un musée, 2005, p. 56.
- Béghain 2011, p. 355.
- Histoires d'un musée, 2005, p. 80.
- Paul Soupiron, "Puvis de Chavannes à l'honneur", L'Ere nouvelle, n° 7074, 11 juin 1937, p. 1
- Orion, Puvis de Chavannes et la peinture lyonnaise, "L'Action française", n° 219, 07 août 1937, p. 3
- Dict. hist. de Lyon, p. 722.
- Histoires d'un musée, 2005, p. 47.
- MBA, 2013, p. 15.
- Le Poème de l'Âme de Janmot, [catalogue de l’exposition, Lyon, Musée de Lyon , 5 mars-6 avril 1950], réd. par Madeleine Jauneau, introd. de René Jullian, Lyon, Musée de Lyon, 1950
- Histoire d'un musée, 2005, p. 171.
- Histoires d'un musée, 2005, p. 114.
- Notice sur la série des Cargo noir de Dufy sur le site du Centre Pompidou.
- Histoires d'un musée, 2005, p. 49.
- Élisabeth Hardouin-Fugier, Louis Janmot, “Le Poème de l'âme”, Lyon, Musée des Beaux-Arts, 1976. Publié à l'occasion de l'exposition des dessins de Louis Janmot, Lyon, Musée des Beaux-Arts, 1976.
- Histoires d'un musée, 2005, p. 53.
- Histoires d'un musée, 2005, p. 19.
- Histoires d'un musée, 2005, p. 91.
- Costa 2014.
- Histoires d'un musée, 2005, p. 28.
- Sous la direction de Stephen Bann et Stéphane Paccoud, L'invention du passé : Histoires de cœur et d'épée en Europe, 1802-1850, t. 2, Paris, Hazan, , 320 p. (ISBN 978-2-7541-0760-0)
- Isabelle Manca, « Troubadour mon amour », l’Œil, , p. 101
- Anne Dastakian, « L'art et la nation », Marianne, , p. 76
- Sarah Hugoneng, « Ressusciter le Moyen Âge », sur medias.hachette-livre.fr, Le Quotidien de l'art, Eric Biétry-Rivière, « Le passé national : une invention d'artistes », Le Figaro, Paris, , p. 33-34 (ISSN 1241-1248)
- Ludmila Virassamynaïken, Lyon Renaissance : Arts et humanisme, Paris, Musée des Beaux-Arts de Lyon - Somogy, , 360 p. (ISBN 978-2-7572-0991-2)
- Le musée des Beaux-arts a investi 1,4 million d’euros pour l’expo Matisse, Le Progrès, 6 décembre 2016, p. 4 (cahier économie)
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