Transitons de Molines

Les transitons sont des registres datant au moins du XVIe siècle

Les premières lignes d'un transiton

"designarevount un transiton à la maison de chaffrey Faure et de jeanne Veilon"

ce qui signifie les consuls ont dit (constaté décidé) qu' il y avait un transiton (Etymologie transit= passage )un chemin entre les maisons ci-dessus"

la logique est très simple et existe encore aujourd'hui : les gens veulent savoir si ils sont dans un chemin public ou sur une propriété privée

Dans ce transiton la 1iére ligne est répétée 21 fois avec des noms de maisons différents il ya donc 21 sentiers publics dans un espace compris entre Costeroux et Pierrre-dimanche lieu dit qui existe toujours à l'ouest de pierre-Grosse au de-là c'est le domaine du Serre

Les mystères

la langue d'abord les premiers termes semblent être en occitant ensuite c'est en français

Qui va conserver ce document un consul ou une personne volontaire et dans ce cas elle doit savoir écrire en français

Un mystère qui ne concerne que les lecteurs actuels: Les gens de cette époque ignorent que le document sera transmis au cours des siècles

Voilà le processus est en marche: la personne qui en possession du document prend l'habitude d'écrire le nom des consuls et les noms d'évènements extraordinaires: il y à de la place car le document légal fixant les sentiers n'est pas recto verso

Malgré cela il arrive un moment où tout est rempli La personne passe la suite à son petit-fils qui prend une nouvelle feuille de papier

Tout ce qui suit est une fantaisie écrite par une personne pour le moins originale (texte conservé en mémoirei

Les transitons doivent leur nom à celui des chemins de montagne qu'ils "couvraient". Ils étaient écrits par la famille (faux)chargée de l'entretien du chemin, qui bien souvent longeait les canaux d'irrigation, comme le canal de Rouchas Frach, long de 8 kilomètres, avec une prise d'eau un peu en dessous du Col Agnel.

Ces cahiers relatent non seulement les détails sur l'entretien de ces chemins, mais aussi tous les événements s'y étant déroulés (avalanches, décès, passages de troupes, vols de bétail, etc.).

Ces transitons ont été écrits entre les XVIe et XVIIIe en langue vulgaire (franco-occitan) par les membres de familles chargées de l'entretien des chemins, dans des communautés de montagnes gagnées au protestantisme, qui lisaient quotidiennement la Bible en famille, et étaient ainsi plus alphabétisées qu'ailleurs. (faux)Leurs auteurs sont des procureurs ou syndics, élus par les chefs de famille, dans le cadre des anciennes institutions de l'escarton. Les premiers datent de 1469.

Les transitons concernent la commune de Molines-en-Queyras et sont conservés aux archives municipales de Gap. Ils ont été publiés en 1890 par Paul Guillaume, archiviste du département des Hautes-Alpes et ont servi de base aux travaux de l'historien Jean Tivollier. Les chroniques de village, sont appelées "transitons" à Molines (le village où elles sont le plus fournies) et son hameau Pierre-Grosse, ainsi qu'à Saint-Véran, l'autre village du Queyras qui a souffert d'une forte émigration après l'édit de Fontainebleau de 1685. Elles sont appelées "cahiers des procureurs" à Arvieux.

Bibliographie

  • Les Transitons de Molines-en-Queyras 1574-1775, par Pierre Ebren
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