Les Roches-de-Condrieu
Les Roches-de-Condrieu est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Les Roches-de-Condrieu | |||||
Vue panoramique de Condrieu et des Roches-de-Condrieu. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône | ||||
Maire Mandat |
Isabelle Dugua 2020-2026 |
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Code postal | 38370 | ||||
Code commune | 38340 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rochelois, Rocheloises | ||||
Population municipale |
1 915 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 1 859 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 27′ 14″ nord, 4° 46′ 07″ est | ||||
Altitude | 157 m Min. 155 m Max. 200 m |
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Superficie | 1,03 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Vienne (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vienne-2 | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.lesrochesdecondrieu.com | ||||
Ses habitants sont appelés les Rochelois.
Géographie
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Cette commune est située dans l'aire urbaine de Vienne et dans son unité urbaine, à 10 km au sud de Vienne sur le Rhône. La commune des Roches-de-Condrieu se situe dans la rive gauche d'un méandre du fleuve Rhône. Elle comprend des pieds de coteaux abrupts et boisés à l'Est, une plaine alluviale en direction de l'Ouest, et un éperon rocheux sur lequel vient buter le Rhône, au nord. Le territoire est caractérisé par un climat continental avec une légère influence climatique méditerranéenne remontant par la vallée du Rhône. La commune est soumise au mistral, vent à dominance Nord-Sud, accentué par le goulot d'étranglement formé par les collines du Pilat à hauteur de la commune[1].
En rive gauche du Rhône, le méandre des Roches de Condrieu fut court-circuité pour faciliter la navigation moderne nécessitant de plus grands bateaux. L’ancien cours mineur du fleuve a alors été transformé en base de loisirs. Cet aménagement a profondément modifié la dynamique du fleuve à l’échelle locale.
La géologie des Roches-de-Condrieu est constituée, sur les deux tiers de la commune, principalement d'alluvions déposés par le Rhône, sur le tiers restant, de dépôts morainiques de la fonte des glaciers en place durant la dernière période glaciaire dite du Würm. Le nom du village rend compte de cette géologie particulière.
Urbanisme
Typologie
Les Roches-de-Condrieu est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vienne, une agglomération inter-départementale regroupant 25 communes[5] et 95 276 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (66,8 %), eaux continentales[Note 3] (29,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Histoire
Quelques traces gallo-romaines ont été attestées sur la commune. Dès le Moyen-Age, alors que la batellerie sur le Rhône était florissante[12], les mariniers décidèrent de s'installer à l'abri des inondations sur ce rocher qui avançait formant un méandre. Le hameau qui apparut prospéra et devint un petit port vivant avec ses écuries pour les chevaux de halage, ses fabricants de cordages, ses charpentiers pour les réparations des navires.
Le hameau est alors rattaché à la paroisse de Saint Clair, paroisse rattachée à Condrieu sur l'autre berge du Rhône. La vie des mariniers qui vivaient sur le territoire de la commune des Roches-de-Condrieu était entièrement liée au Rhône. Des habitations sont construites à l'initiative des mariniers de l'époque, sur ces rochers avancés du Rhône, qui, s'ils leur sont apparus redoutables pendant les périodes de navigation, s'avéreront toutefois être de véritables remparts contre les inondations. Les bateliers ont forgé petit à petit ce village portuaire, fait de rues aux maisons alignées. De la persévérance et de la croyance dans les richesses du fleuve, lieu mythologique et organique puissant, ont été nécessaires aux pionniers du "Rocher" pour bâtir une cité prospère et un havre de paix[13].
A la Révolution française, le village des Roches est intégré au département de l'Isère, à la commune de Saint-Clair-Les-Roches, commune officiellement créée le 3 décembre 1792[14]. Le bourg des Roches est définitivement coupé de Condrieu, commune située de 1790 à 1793 dans le département du Rhône-et-Loire, qui deviendra par la suite le département du Rhône. Le toponyme de la commune conservera le souvenir de cette ancienne gouvernance.
Sous le Consulat, en 1804, le village des Roches, peuplé d'artisans, commerçants et mariniers, fort d'environ 1500 habitants, se sépare de Saint-Clair. Deux nouvelles communes sont créées, Saint-Clair-du-Rhône et les Roches-de-Condrieu. En effet, Saint Clair n'était qu'une bourgade d'agriculteurs d'à peine 500 habitants entourée des terres cultivables sur lesquelles les mariniers des Roches ne voulaient plus payer de taxes. Les Rochelois gardèrent l'accès au fleuve, et, en contrepartie, on conservera le marché accessible aux agriculteurs de Saint-Clair et des environs. Les Halles des Roches, où se tiennent aujourd'hui le marché du mardi matin, furent édifiées en 1834. Un commentaire extrait de l'ouvrage de 1859 de l'historienne et érudite locale Adèle Buisson présente bien l'aspect du village à cette époque :
« Ce hameau était peu considérable ; mais il devint bientôt un grand village lorsque les habitants furent parvenus à se faire distraire du Lyonnais. L’exemption des droits d’aide, de gabelles, etc., dont ils jouirent comme étant de la province du Dauphiné, y multiplia la population. Elle était déjà, en 1769, de 800 individus ; ils obtinrent, à cette époque, la permission d’établir une succursale, et firent bâtir une église. Cette commune comptait 2000 âmes en 1827[15]. »
La traversée du Rhône s'effectue sur la commune à l'aide d'un bac à traille, nommé localement la traille. Du fait de l'augmentation du trafic, un pont est construit en 1833 entre Condrieu et Les-Roches-de-Condrieu. Ce pont suspendu remplace la traille des Roches qui était déjà attestée au XVIe siècle[16]. La pile du bac à traille, similaire à celle que l'on peut voir encore aujourd'hui dans les environs de Vernaison, était encore visible au début du XXe siècle, comme peuvent en témoigner d'anciennes cartes postales... Cette traille cesse d’exister en 1833 après la mise en service du premier pont suspendu.
Avec la Révolution Industrielle, et l'avènement du bateau à vapeur, la batellerie et l'artisanat traditionnel vont péricliter. L'axe fluvial va être délaissé au profit de l'axe ferroviaire, établi sous le Second Empire, et qui ouvrira la commune à de nouveaux horizons. La gare de Saint-Clair-Les Roches, toujours en service, est une gare ferroviaire de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles située sur le territoire de la commune de Saint-Clair-du-Rhône. Elle s'appelait autrefois : gare des Roches-de-Condrieu.
A la fin du XIXe siècle, la commune des Roches de Condrieu développe une activité de sparterie [17]. Sur l’initiative de M. Rogemont, ingénieur chimiste, une petite unité de production vit le jour dans l’ancienne Sparterie, fabrique de cordes et de tapis. Ce furent les prémices de l’industrie chimique qui dut se déplacer ensuite sur le site de St Clair pour devenir la Compagnie Française de Produits Chimiques et de Matières Colorantes ou Francolor. En le « bulletin paroissial des Roches » dit que « l’ancienne sparterie appartenant à M. le Vicomte Maurice De Goÿs, utilisée pendant quelque temps par M. Miribel, vient d’être achetée par M. Jean Rogemond, conseiller du gouvernement pour les produits chimiques. ». La main-d'œuvre locale se mit à la fabrication d’objets nécessaires à l’effort de guerre.
Dans l'Entre-deux guerres, le pont suspendu est remplacé en 1935 par un nouveau pont en béton armé. La construction est réalisée par l'entreprise Basile Baudin et Cie[18].
Tout juste reconstruit, le pont est coupé en par fait de guerre. Un siècle après avoir été abandonné, le bac à traille est remis en service pour rétablir le franchissement du fleuve. En , lors de la retraite allemande, alors qu'il ne reste qu'une dizaine de mètres à édifier pour remettre l'ouvrage en service, le pont en reconstruction est épargné[19].
La période des Trente Glorieuses voit l'urbanisation progressive des plaines alluviales en bord du Rhône et la construction de nombreux lotissements. Dans les années 1970 et 1980, la Compagnie Nationale du Rhône lance des travaux de modernisation du trafic fluvial en procédant à l'élargissement du fleuve en de nombreux endroits de toute la vallée du Rhône. La commune des Roches-de-Condrieu a été concernée par ces travaux qui provoquèrent une disparition d'une partie de ses terres, en aval de commune. En contrepartie, l'ancien cours du Rhône situé en amont des Roches-de-Condrieu est reconfiguré en port de plaisance et base nautique.
De nos jours, la commune s'ouvre progressivement au tourisme, avec la requalification progressive de son port fluvial et de son centre-bourg[20].
Héraldique
Blason | "D'azur au pont à trois arches d'argent maçonné de sable, mouvant à senestre d'un rocher de sable soutenu d'une rivière ondée d'argent et surmonté à dextre d'une fleur de lis d'or et à senestre d'un dauphin du même"[21]. |
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Détails | Armes parlantes. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23]. En 2018, la commune comptait 1 915 habitants[Note 4], en diminution de 7,98 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %). |
Économie
- Port de plaisance sur le Rhône, second port fluvial de France, comptant 220 anneaux.
- Médecins, professions libérales, artisan boulanger, pharmacie, restauration rapide et restaurant, salons de coiffure et institut de beauté, associations et artistes.
Lieux et monuments
- Halle, Place Charles de Gaulle, ex Place de la Liberté, construite en 1834.
- L'église des Roches, dite de Saint Nicolas, porte le nom du patron des mariniers. Cette église auquel toute l'histoire de la petite commune est liée, étant donné qu'elle a été construite en 1784, abrite une Croix des Mariniers de 1830, ainsi que les fresques de Maurice Der Markarian, peintre d'origine arménienne et rochelois pendant quarante ans. Le chœur de l'église a été ajouté en 1836[14].
- Base de loisirs avec plage, téléski nautique, hébergements en chalets.
- Pont suspendu de Condrieu édifié en 1935 reliant la commune du même nom et Les Roches-de-Condrieu.
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Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Gerin (1797-1863), le saint curé de Grenoble.
- Paul Froment, poète occitan (1875-1898), mort aux Roches-de-Condrieu.
- André Mouton, coureur cycliste (1903-1964), né et mort aux Roches-de-Condrieu[26].
- Maurice Der Markarian, (1928-2002), artiste qui vécut quarante ans aux Roches-de-Condrieu.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Urbanisme – Voirie - lesrochesdecondrieu.com », sur lesrochesdecondrieu.com (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Vienne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « La batellerie sur le Rhône à travers les siècles », sur http://www.linflux.com, (consulté le ).
- « Naissance et renaissances des Roches-de-Condrieu », Isère Magazine, .
- « Notre pays dans le passé - lesrochesdecondrieu.com », sur lesrochesdecondrieu.com (consulté le ).
- Adèle Buisson, Histoire de Condrieu et des environs, depuis l'an 59 avant J.-C. jusqu'à notre époque, Vienne, Impr. de Timon frères (Vienne), , 240 p. (ISBN 978-2013028844, lire en ligne), p. 62.
- COGOLUENHE Henri, Histoire des bacs pour traverser le Rhône. Recherches historiques et sociologiques., Lyon : Facultés catholiques de Lyon, 1980., Thèse de doctorat, Institut de Recherche et d'Enseignement Philosophiques, Département Sociologie. Lyon : Facultés catholiques de Lyon, , 3 volumes p., livre 1, p. 49.
- Michel Guironnet, « La sparterie des Roches-de-Condrieu », sur https://www.histoire-genealogie.com, (consulté le ).
- Dossier de B. Baudin, Chateauneuf-sur-Loire, sur la réfection du pont suspendu de Condrieu, 1934, extrait de : Archives Départementales de l'Isère, référence 7119W 15
- « Pont routier de Condrieu », sur https://www.patrimoine.rhonealpes.fr, (consulté le ).
- Le Dauphiné Libéré, « D’importants chantiers à mener en 2017 », Le Dauphiné Libéré, (lire en ligne).
- Roches-de-Condrieu
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- http://www.memoire-du-cyclisme.eu/
- Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
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