Les Jardins de l'Empereur

Les Jardins de l'Empereur (I Ghjardini di l'Impiratori en langue corse) est un quartier d'Ajaccio en Corse-du-Sud, situé sur les hauteurs à l'ouest de la ville et dominant le centre ancien.

Les immeubles des Jardins de l'Empereur (en arrière-plan), dominant le centre-ville d'Ajaccio.

Administration

France

Géographie

41° 55′ 36″ nord, 8° 43′ 41″ est

Localisation

Géolocalisation sur la carte : France

Les Jardins de l'Empereur

Il est constitué de 600 logements, majoritairement composé de résidences privées pour environ 2 200 habitants en 2016[1] (1025 habitants en quartier prioritaire de la politique de la ville en 2013[2]), avec principalement une architecture de type grands ensembles.

Description

Ce quartier est constitué d'immeubles et de blocs d'habitation en formes de barres et de tours où réside un nombre important de populations d'origine populaire.

Classé en quartier prioritaire de la politique de la ville, auparavant en ZUS (zone urbaine sensible), il se caractérise par une forte proportion d'immigrés (50 % de la population, majoritairement originaires du Maroc), par des difficultés sociales importantes (environ 25 % de taux de chômage[3]), et par des problèmes d'insécurité.

Des tensions entre communautés sont apparues à plusieurs reprises, comme à Noël 2015. Les forces de l'ordre et les pompiers appelés par ceux-ci pour un feu de poubelle se font caillasser par un groupe de jeunes. En représailles des manifestants saccagent une salle de prière musulmane[4]^,[5]^,[6].

Différentes noms d'immeubles

Les noms des immeubles du quartier sont en grande partie des prénoms, parfois de personnes importantes.

Voici quelques noms d'immeubles :

Le Louis ;
Joseph ;
Giocanti ;
Le Caroline ;
Napoléon (la plus grande tour) ;
etc.

Notes et références

« Corse : les Jardins de l'empereur, quartier traumatisé », sur Libération.fr (consulté le 1^er juillet 2018)
(en) « Quartier Prioritaire Les Jardins De l'Empereur - Quartier prioritaire de la politique de la ville de la commune: Ajaccio - SIG Politique de la Ville », sur sig.ville.gouv.fr (consulté le 2 juillet 2018)
« Les Jardins de l’Empereur, la cité des tensions communautaires en Corse », LCI,‎ 28 déc. 2015 20:35 (lire en ligne, consulté le 1^er juillet 2018)
José Fanchi, « Agression des pompiers aux Jardins de l’Empereur : Un fait gravissime qui fait monter le ton dans la population », Corse Net Infos - Pure player corse,‎ 25 décembre 2015 (lire en ligne, consulté le 1^er juillet 2018)
Mathilde Siraud, « Ajaccio: après l'agression de pompiers, des manifestants saccagent une salle de prière », Le Figaro,‎ 25 décembre 2015 (lire en ligne).
Antoine Albertini, « A Ajaccio, les Jardins-de-l’Empereur, un quartier marqué par la précarité et la délinquance », Le Monde,‎ 28 décembre 2015 (lire en ligne).

Portail de la Corse
Portail de l’architecture et de l’urbanisme

Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.

[1] « Corse : les Jardins de l'empereur, quartier traumatisé », sur Libération.fr (consulté le 1^er juillet 2018)

[2] (en) « Quartier Prioritaire Les Jardins De l'Empereur - Quartier prioritaire de la politique de la ville de la commune: Ajaccio - SIG Politique de la Ville », sur sig.ville.gouv.fr (consulté le 2 juillet 2018)

[3] « Les Jardins de l’Empereur, la cité des tensions communautaires en Corse », LCI,‎ 28 déc. 2015 20:35 (lire en ligne, consulté le 1^er juillet 2018)

[4] José Fanchi, « Agression des pompiers aux Jardins de l’Empereur : Un fait gravissime qui fait monter le ton dans la population », Corse Net Infos - Pure player corse,‎ 25 décembre 2015 (lire en ligne, consulté le 1^er juillet 2018)

[5] Mathilde Siraud, « Ajaccio: après l'agression de pompiers, des manifestants saccagent une salle de prière », Le Figaro,‎ 25 décembre 2015 (lire en ligne).

[6] Antoine Albertini, « A Ajaccio, les Jardins-de-l’Empereur, un quartier marqué par la précarité et la délinquance », Le Monde,‎ 28 décembre 2015 (lire en ligne).