Les Granges-Gontardes

Les Granges-Gontardes est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Les Granges-Gontardes

Église.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes Drôme Sud Provence
Maire
Mandat
Hélène Mouly
2020-2026
Code postal 26290
Code commune 26145
Démographie
Gentilé Gontardiens, Gontardiennes
Population
municipale
653 hab. (2018 )
Densité 90 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 25′ 00″ nord, 4° 45′ 50″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 175 m
Superficie 7,26 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Pierrelatte
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grignan
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Les Granges-Gontardes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
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Les Granges-Gontardes
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Les Granges-Gontardes

    Géographie

    Localisation

    Les Granges-Gontardes sont situées à km de Pierrelatte.

    Malataverne
    Donzère N Roussas
    O    Les Granges-Gontardes    E
    S
    La Garde-Adhémar Valaurie

    Urbanisme

    Typologie

    Les Granges-Gontardes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (43,7 %), forêts (24,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), terres arables (6,6 %), zones urbanisées (4,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %), mines, décharges et chantiers (2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :

    • 1476 : La meterie appellée des Gontardz (inventaire de la chambre des comptes).
    • 1487 : La Grange des Gontards (inventaire de la chambre des comptes).
    • XVIIe siècle : Les Granges de Tubiers (Lacroix : L'arrondissement de Montélimar, IV, 126).
    • 1699 : Les Granges Gontardes (archives de l'Isère, B 1439).
    • XVIIIe siècle : Les Granges de Berre (Lacroix : L'arrondissement de Montélimar, IV, 126).
    • 1788 : Fritzlar (archives de la Drôme, C 1016).
    • 1794 : Vallon lès Fontaines (Lacroix : L'arrondissement de Montélimar, IV, 133).
    • 1891 : Les Granges-Gontardes, commune du canton de Pierrelatte.

    Histoire

    Préhistoire

    Vestiges préhistoriques[9].

    Antiquité : les Gallo-romains

    Vestiges gallo-romains et paléo-chrétiens : sépultures, fresques[9].

    Au Logis de Berre : station romaine de Novem Craris[9].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[8] :

    • En tant que fief, les Granges-Gontardes dépendaient de la baronnie de la Garde-Adhémar
      • Propriété de la famille des Adhémar au XIIIe siècle[10].
      • Elles devinrent Granges-Gontardes lorsque le Seigneur Adhémar de Monteil concèda le fief à son vassal Gontard[10].
    • Premièrement possédées par les Gontard.
    • Avant 1440 : passe (par héritage) aux Moreton.
    • 1612 : passe (par mariage) aux Pelet de Narbonne, derniers seigneurs.
    • 1788 : les Pelet de Narbonne obtiennent l'érection de cette terre en communauté distincte.

    Au Logis de Berre : présence d'un péage important[9].

    Avant 1790, les Granges-Gontardes étaient une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de la sénéchaussée de Montéiimar, érigée en 1788 sous le nom de Fritzlar. C'était en même temps une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux qui, distraite en 1695 de celles de Donzère, de la Garde-Adhémar et de Roussas, avait son église sous le vocable de Saint-Joseph, et pour décimateurs, suivant les parties de son territoire, le prieur de Saint-Apollinaire, celui de Roussas, celui de Saint-Pierre-de-Bertoare et le chapitre de Grignan, en sa qualité de prieur de la Garde-Adhémar (voir ces noms)[8].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la municipalité des Granges-Gontardes fut comprise dans le canton de Donzère, mais la réorganisation de l'an VIII en a fait une commune du canton de Pierrelatte, qui devint en 1839 le canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Elle a été enfin attribuée au canton de Pierrelatte dans le partage fait en 1856[8].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Mairie des Granges-Gontardes.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1995  ? Claude Ame    
    mars 2001 2020 Michel Aproyan[11] DVG Agent technique
    2020 En cours Hélène Mouly    

    Rattachements administratifs et électoraux

    Jusqu'en , la commune dépendait du canton de Pierrelatte. À la suite du redécoupage cantonal de 2014, elle est rattachée au canton de Grignan[12].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2018, la commune comptait 653 habitants[Note 3], en augmentation de 10,87 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    462405450548580601596568612
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    603595574506505505504421400
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    362375320264299260238241260
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    211304302411511559587551617
    2018 - - - - - - - -
    653--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Ancienne école (devenue la bibliothèque).

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : dimanche suivant le 14 juillet[9].

    Économie

    En 1992 : céréales, vignes (vin AOC Coteaux du Tricastin), ovins[9].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Ruines de la chapelle romane Saint-Pierre-de-Bertoare, restes d'un prieuré bénédictin : cimetière paléo-chrétien[9].
    • Ferme forte (XIIIe siècle et XIVe siècle)[9].
    • Vieilles maisons[9].
    • Le Logis de Berre : maison forte à tours d'angle, ancien péage au passage de la Berre[réf. nécessaire].
    • Église (XVIIIe siècle) avec campanile[9].

    Patrimoine culturel

    • Musée archéologique[9].
    • Société des Amis de l'abbé Boisse[9].

    Héraldique, logotype et devise

    Les Granges-Gontardes possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 169.
    9. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Les Granges-Gontardes.
    10. Site du diocèse de Valence - Communautés religieuses
    11. Les Granges-Gontardes sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 23 janvier 2015).
    12. Décret no 2014-191du 20 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Drôme.
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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