Le Ponthou
Le Ponthou [lə pɔ̃tu] est une ancienne commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Le Ponthou | |
Le bourg et le viaduc de la ligne Paris - Brest | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Morlaix |
Intercommunalité | Morlaix Communauté |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué | Pierre-Yves Minec 2019-2020 |
Code postal | 29650 |
Code commune | 29219 |
Démographie | |
Gentilé | Ponthousiens |
Population | 175 hab. (2016 en augmentation de 5,42 % par rapport à 2011) |
Densité | 131 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 33′ 55″ nord, 3° 38′ 19″ ouest |
Superficie | 1,34 km2 |
Élections | |
Départementales | Plouigneau |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | Plouigneau |
Localisation | |
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Apondo en 1182, Le Pontou en 1294.
Le Ponthou vient du breton ar Pontoù (les ponts). En effet, Le Ponthou se situe à proximité d’un passage de la rivière Le Douron (voie romaine Corseul-Morlaix).
Histoire
Moyen Âge et Époque moderne
La seigneurie du Ponthou dont le fief, la juridiction et la châtellenie, avec droit de haute, moyenne et basse justice se situait en Trégor et dépendait de l'évêché de Tréguier. Elle s'étendait sur Lannéanou, Plougonven, Botsorhel, Plouigneau, Plouezoc'h, Plougasnou, Lanmeur et Plouégat-Guérand[1].
Révolution française
Au printemps 1796, « dans la région de Scrignac et vers Le Ponthou, des bandes se formèrent et se dirigèrent vers les Côtes-du-Nord, sous la conduite d'inconnus disposant de beaucoup de numéraire. Des cultivateurs furent dépouillés par ces bandes ; ils se laissaient piller sans nommer leurs voleurs de crainte d'être assassinés »[2].
Le XIXe siècle
Le Ponthou était chef-lieu de canton de 1801 à 1829. A cette date, le canton est devenu Canton de Plouigneau.
Le XXe siècle
En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur du Ponthou, l'abbé Larvor, a dans son catéchisme douze enfants « qui parlent tous le breton ; trois d'entre eux (ce sont les enfants de l'instituteur) comprennent plus ou moins bien le français et les autres l'ignorent complètement »[3].
Une plaque commémorative située dans l'église paroissiale Saint-Barthélémy porte les noms de 15 soldats originaires du Ponthou morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale, ce qui représente 8,4 % de sa population totale de 1911 ; un d'entre eux (Charles Lemée), est mort en Belgique, les autres sur le sol français[4].
Le XXIe siècle
La commune fusionne le avec Plouigneau pour former une commune nouvelle[5].
Population et société
Évolution démographique
Évolution du rang démographique
selon la population municipale des années : | 1968[8] | 1975[8] | 1982[8] | 1990[8] | 1999[8] | 2006[9] | 2009[10] | 2013[11] |
Rang de la commune dans le département | 285 | 281 | 282 | 281 | 283 | 281 | 281 | 280 |
Nombre de communes du département | 286 | 283 | 283 | 283 | 283 | 283 | 283 | 283 |
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
Le Ponthou n'a pas de ville jumelée.
Monuments
- Église paroissiale Saint-Barthélémy[12]
- Viaduc ferroviaire de la ligne de Paris-Montparnasse à Brest
- Kiosque central
La commune ne compte aucun monument historique protégé.
- Mairie et viaduc
- Kiosque
Notes et références
- Comtesse du Laz, La Baronnie de Rostrenen, 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54883740/f28.image.r=Lanneanou.langFR
- Daniel Bernard, Recherches sur la Chouannerie dans le Finistère, revue "Annales de Bretagne", 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115338s/f112.image.r=Perguet.langFR
- Fanch Broudic, L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales, Spézet, Coop Breizh, , 182 p. (ISBN 2-909924-78-5)
- http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=113061
- Recueil des actes administratifs de la préfecture du Finistère
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Notice no IA29003590, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
Voir aussi
- Portail du Finistère
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