Le Meux

Le Meux est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Le Meux

L'église Saint-Martin du Meux.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne
Maire
Mandat
Évelyne Le Chapellier
2020-2026
Code postal 60880
Code commune 60402
Démographie
Gentilé Ulmeusiens, Ulmeusiennes
Population
municipale
2 285 hab. (2018 )
Densité 293 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 06″ nord, 2° 44′ 43″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 122 m
Superficie 7,8 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lacroix-Saint-Ouen
(banlieue)
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Compiègne-2
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Le Meux
Géolocalisation sur la carte : Oise
Le Meux
Géolocalisation sur la carte : France
Le Meux
Géolocalisation sur la carte : France
Le Meux
Liens
Site web http://www.lemeux.fr

    Géographie

    La commune est située dans le département de l'Oise, dans la moyenne vallée de l'Oise et près de la rive droite de cette rivière, à une distance orthodromique de 7,7 km au sud-ouest du chef-lieu d'arrondissement de Compiègne[1]. La distance avec la capitale, au sud-ouest, est de 63 km[2]. Le Meux est une commune résidentielle et industrielle à caractère rural, en dehors de toute agglomération[3], ce qui ne l'empêche évidemment pas d'adhérer à l'agglomération de la région de Compiègne. Le Meux comporte quatre hameaux : la Croisette, au carrefour des RD 13 et RD 98 à mi-chemin entre la gare et le bourg ; le Bac près de l'actuel pont de l'Oise face à Lacroix-Saint-Ouen ; la Bruyère au sud-ouest du centre ; et Caulmont, à 1,3 km au nord-est, au pied du versant sud de la butte dite le Bocquet.

    Paysage près du hameau de Caumont.

    Le Meux possède un relief assez varié. Au niveau de l'Oise, qui représente la limite orientale de la commune dans son secteur sud, se trouve le point le plus bas à 30 m au-dessus du niveau de la mer. En remontant vers le nord, suit la plaine alluviale de l'Oise traversée par la voie rapide de la RD 200 et occupée par la zone industrielle. Puis, au-delà de la voie ferrée de Creil à Aulnoye-Aymeries et de la RD 13, orientées dans un sens nord-est - sud-ouest, se situe le village dont la mairie est bâtie à 51 m d'altitude. Le village est encadré au loin par des collines boisées à l'ouest, au nord et à l'est, dont Le Bocquet culminant à 121 m au-dessus du niveau de la mer, point culminant du Meux. La plaine agricole entre ces collines est légèrement ondulée. Aucun cours d'eau n'y est présent.

    Concernant les voies de communication, le bourg est desservi directement par les deux routes départementales déjà mentionnées. La RD 13 est une route de desserte locale de la rive droite de l'Oise et passe par les différentes localités qui s'y alignent. La RD 98 qui lui est perpendiculaire représente un petit axe nord-sud, reliant la RN 31 Rouen - Reims au nord de la commune voisine de Jonquières à la RD 200 ainsi qu'à Lacroix-Saint-Ouen. C'est la RD 200 Compiègne - Creil qui est la route la plus importante présente sur la commune. À 6,5 km au sud-ouest de son interconnexion avec la RD 98, se trouve l'échangeur no 9 de l'autoroute A1, sur le territoire communal de Longueil-Sainte-Marie. Le Meux dispose également d'une gare, appelée Meux - Lacroix-Saint-Ouen, à 1,0 km du centre du bourg. Elle est desservie par les trains omnibus TER Picardie de la relation no 12 Compiègne - Paris. Du lundi au vendredi, s'y arrêtent huit trains pour Paris et neuf trains pour Compiègne, la fréquence étant moindre le week-end. Le temps de parcours est de 57 min pour Paris et de 8 min pour Compiègne[6]. Sur le plan des transports en commun, Le Meux est desservi par une ligne d'autocars du réseau du Conseil général de l'Oise : la ligne 33B Clermont - Compiègne, à vocation essentiellement scolaire. Elle propose toutefois deux aller-retours pour Compiègne en transport sur réservation pendant les vacances scolaires, du lundi au samedi[7].

    Vue d'ensemble, avec le vieux village et le nouveau quartier résidentiel.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 662 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Margny-les-Compiègne », sur la commune de Margny-lès-Compiègne, mise en service en 1994[14] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 662,2 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 47 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[18] à 10,6 °C pour 1981-2010[19], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Meux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[22],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lacroix-Saint-Ouen, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[24] et 7 573 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[25],[26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[27],[28].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,1 %), zones urbanisées (12 %), forêts (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), eaux continentales[Note 7] (2,1 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[30].

    Toponymie

    La commune s'appelait Ulmeus, l'ormeau, en 1156[31]. Le nom a évolué régulièrement (Dou Meus, De Omeus, Omeux) pour se stabiliser en Le Meux au début du XIXe siècle.

    Histoire

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2012). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
    Centre-ville du Meux.
    Mairie du Meux.
    Salle des fêtes.

    Le site est très ancien : des traces d'occupation humaine au Paléolithique et au Néolithique ont été retrouvées dans les environs immédiats. La position géographique du village l'a souvent placé au cœur des campagnes militaires. En 51 avant Jésus-Christ, les légions romaines conduites par César passent l'Oise à Compiègne et traversent Le Meux, Jonquières, Canly avant d'attaquer les Bellovaques à Clermont. Il s'agit de l'ancienne cité des Bellovaci, conquise par les Romains.

    L'histoire de la commune est liée aux seigneurs du Fayel. Le premier d'entre eux fut un chevalier envoyé par les seigneurs de Pierrefonds pour défendre les terres à la demande des prêtres de Saint-Wandrille qui avaient reçu les terres du roi Childebert III en octobre 704. S'ensuivit une querelle entre les moines, soutenus par les papes (Innocent II en 1142, Eugène III en 1145, Clément IV en 1267 et Grégoire X en 1273), et le seigneur du Fayel. En 1177, le roi Louis VII confirma la possession de la chapelle aux moines et le seigneur du Fayel conserva les terres. La même mésaventure semble être arrivée aux prémontés de l'abbaye Saint-Yved-de-Braine qui possédaient les terres du Meux et de Chevrières. En 1157, ces terres appartiennent au seigneur du Fayel.

    Il y avait un château fort démantelé en 1429 sur ordre de Charles Vll.

    La famille de Rouville récupéra les terres du Meux en 1536 à la suite de successions entre la famille du Fayel et de Ferrières, puis de Ferrières et de Rouville. Cette famille de la noblesse normande conserva les terres autour du château actuel jusqu'en 1722 (donation à Jacques François Tardieu de Maleissye). C'est sans doute Jean de Rouville, ou son fils Hercules-Louis, qui fit construire l'actuel château dans la première moitié du XVIIe siècle.

    Le village connut une nouvelle vitalité avec la création d'une zone industrielle au milieu des années 1980. Elle s'est accompagnée de la création de lotissements et d'une modernisation importante des équipements (groupe scolaire en 1988…).

    Lors d'épisodes orageux la nuit du 26 au , la commune est touchée par d'importantes chutes de grêlons. 26 personnes sont mises au chômage technique à la suite des dégâts sur la zone industrielle, les toitures de certaines habitations sont endommagées[32].

    Politique et administration

    Roch MEURINNE 05/02/1751 † 20/01/1801 a été maire de Le Meux en 1800 (archives familiales et non son fils Louis Joseph
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1876 1881 Charles Junius Bourcier    
    1881 1884 Louis Paulin    
    1884 1894 Charles Junius Bourcier    
    1894 1896 Jean-Baptiste Fontaine    
    1896 1908 Charles Junius Bourcier    
    1908 1911 Armand Desmaret    
    1911 1912 François Bourcier    
    1912 1919 Géry Relot    
    1919 1925 Joseph Prevost    
    1925 1944 Gustave Denuncq    
    1944 1965 Raymond Meunier    
    1965 1965 Odilon Dufau    
    1965 1970 Gustave Lardier    
    1970 1977 Anicet Schambert    
    mars 1977 décembre 2011[33]
    (démission)
    Robert Ternacle UDF-PRV
    puis UMP
    Retraité
    Conseiller général du canton de Compiègne-Sud-Ouest (1994 → 2001)
    Ancien vice-président de l'ARC
    décembre 2011 En cours
    (au 13 septembre 2014)
    Évelyne Le Chapellier   Retraitée de la fonction publique
    Réélue pour le mandat 2014-2020[34]

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

    En 2018, la commune comptait 2 285 habitants[Note 8], en augmentation de 9,28 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9521 0681 1381 0601 030970940956931
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    915868786767739710712688703
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    724674651694690670636629662
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6567237689981 4711 7082 0271 9682 254
    2018 - - - - - - - -
    2 285--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (12,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,4 %, 15 à 29 ans = 17,7 %, 30 à 44 ans = 25,7 %, 45 à 59 ans = 22,2 %, plus de 60 ans = 11 %) ;
    • 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 25,1 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 26,4 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 13,5 %).
    Pyramide des âges à Le Meux en 2007 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    3,1 
    75 à 89 ans
    5,5 
    7,7 
    60 à 74 ans
    7,2 
    22,2 
    45 à 59 ans
    19,0 
    25,7 
    30 à 44 ans
    26,4 
    17,7 
    15 à 29 ans
    16,1 
    23,4 
    0 à 14 ans
    25,1 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Héraldique

    Les armes de Le Meux se blasonnent ainsi :

    écartelé: au premier d'azur à deux poissons adossés d'argent accompagnés de quatre billettes d'or 1,2,1; au second de gueules à la fasce d'argent; au troisieme d'or au lion contourné d'azur, au quatrième mi coupé mi parti d'hermine à la bordure d'azur chargée de 10 fers à cheval d'or.

    Lieux et monuments

    Le château du Meux.
    Clocher de l'église.

    Monument historique

    • Le château du Meux (inscrit monument historique par arrêté du [41]) : il s'agit d'un ancien relais de chasse construit en 1637, modifié aux XVIIIe et XIXe siècles.

    Autres éléments du patrimoine

    • L'église Saint-Martin, rue du Général-Leclerc : c'est une église cruciforme au clocher latéral et au chœur polygonal, datant essentiellement du début du XVIIe siècle (Louis Graves indique l'année 1612). La nef non voûtée a été rebâtie vers la fin du XIXe siècle avec les fonds mis à dispositions par des donateurs. L'architecture Renaissance en vogue au moment de la construction ne se manifeste pour autant pas sur les façades de l'église Saint-Martin. L'édifice est assez élevé et éclairé par de grandes verrières. Les murs sont en pierre de taille très régulière. La nef porte sur trois travées et possède des bas-côtés, dont chaque travée est dotée de son propre pignon, donnant respectivement vers le nord et vers le sud. Le clocher s'élève au-dessus du croisillon sud du transept. Il est de plan carré et flanqué d'une tourelle d'escalier ronde, à l'est. Ses contreforts aux angles se retraient trois fois, et sont couronnés à chaque niveau par un petit clocheton. L'étage supérieur succède à un niveau intermédiaire aveugle, et est percée de deux vastes baies géminées abat-son par face. Leurs arcades sont des ogives cintrées. Le clocher et coiffé par un simple toit à quatre versants. Quant au chœur, il est éclairé par sept hautes baies ogivales, de même forme que les baies des façades latérales. Malgré les deux reconstructions successives, l'église conserve quelques éléments plus anciens, dont le portail occidental avec son archivolte plein cintre décoré d'un ornement à étoiles simples, s'appuyant sur des colonnettes garnies de chapiteaux aux feuillages. Ce portail renvoie à l'architecture romane. À l'intérieur, le bénitier est creusé dans un chapiteau du XIIIe siècle, et les fonts baptismaux datent de la fin du XIIIe, ou du début du XIVe siècle. Les nervures des voûtes retombent sur des consoles ornées d'armoiries, et au-dessus du chœur, des armoiries ornent les intersections des nervures des voûtes. Les voûtes des bras du transept présentent des pendentifs au-dessous des clés de voûte[42],[43],[44].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Philippe Bonnet-Laborderie et François Callais, Entre rivière et forêts, la communauté compiégnoise : Le Meux, Beauvais, G.E.M.O.B., coll. « Villes d'art de l'Oise et de la Picardie », , 192 p. (ISSN 1255-0078), p. 75-79

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Orthodromie entre Le Meux et Compiègne », sur Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation (lion1906) (consulté le ).
    2. « Orthodromie entre Le Meux et Paris », sur Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation (lion1906) (consulté le ).
    3. « Région Picardie - Liste des agglomérations de la région Picardie (liste déroulante) », sur Insee (consulté le ).
    4. « Communes limitrophes du Meux » sur Géoportail..
    5. « Communes limitrophes du Meux » sur Géoportail..
    6. [PDF] « Horaire de la relation n° 12 Busigny - Saint-Quentin - Compiègne - Paris », sur TER Picardie (consulté le ).
    7. [PDF] « Horaire de la ligne 33B Creil-Clermont » sur le site « Fiches horaires », sur Oise Mobilité (consulté le ).
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    11. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    14. « Station Météo-France Margny-les-Compiègne - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Orthodromie entre Le Meux et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Margny-les-Compiègne - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Le Meux et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    23. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Unité urbaine 2020 de Lacroix-Saint-Ouen », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    25. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    26. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    27. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duCompiègne », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    30. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    31. Émile Lambert, Collection de la Société de linguistique régionale de la Picardie historique, vol. 1, Musée de Picardie, 1963, p. 74.
    32. « Les orages ont fait des dégâts en Picardie », Le Courrier Picard, .
    33. « Un conseil municipal le jour de Noël ! », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    34. « Meux », Cartes de France (consulté le ).
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    39. « Évolution et structure de la population à Le Meux en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    40. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    41. Notice no PA00114747, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. Émile Coët, « Armancourt », Notice historique et statistique sur les communes de l'arrondissement de Compiègne, Compiègne, A. Mennecier, , p. 113-114 (lire en ligne, consulté le ).
    43. Louis Graves, Précis statistique sur le canton d'Estrées-Saint-Denis, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 110 p. (lire en ligne), p. 48-49.
    44. Eugène Müller, Courses archéologiques autour de Compiègne, Compiègne, Progrès de l’Oise, , 84 p. (lire en ligne [PDF]), p. 229.
    • Portail de l’Oise
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.