Laramière

Laramière est une commune française, située dans le département du Lot en région Occitanie.

Laramière

Église de Laramière.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Cahors
Intercommunalité Ouest Aveyron Communauté
Maire
Mandat
Valérie Boulpicante
2020-2026
Code postal 46260
Code commune 46154
Démographie
Gentilé Ramiérois, Ramiéroises
Population
municipale
350 hab. (2018 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 21′ 10″ nord, 1° 52′ 45″ est
Altitude 367 m
Min. 323 m
Max. 415 m
Superficie 22,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Villefranche-de-Rouergue
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Marches du Sud-Quercy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Laramière
Géolocalisation sur la carte : Lot
Laramière
Géolocalisation sur la carte : France
Laramière
Géolocalisation sur la carte : France
Laramière

    Géographie

    Commune située dans le Quercy, causse de Limogne.

    Communes limitrophes

    La commune est limitrophe des départements de l'Aveyron et de Tarn-et-Garonne.

    Communes limitrophes de Laramière[1]
    Promilhanes Puyjourdes
    (sur 70 m)
    Vidaillac Martiel
    (Aveyron)
    Puylagarde
    (Tarn-et-Garonne)

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 937 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villefranch Ifip », sur la commune de Villefranche-de-Rouergue, mise en service en 1980[7]et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 885,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rodez-Aveyron », sur la commune de Salles-la-Source, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1972 et à 51 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

    La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[16]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[17],[18]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[19],[20].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[21] : le « lac de Bannac » (143 ha), couvrant 2 communes dont une dans l'Aveyron et une dans le Lot[22] et les « prairies du Mas de Cousis » (24 ha)[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Laramière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[24],[25],[26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27],[28].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,7 %), prairies (39,7 %), forêts (15,5 %), eaux continentales[Note 6] (1,1 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom Laramière désigne un endroit couvert de bois, en occitan la rama auquel a été ajouté le suffixe ièra[30].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[31]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1797 Joseph Ferrie    
    1797 1799 Baptiste Dellon    
    1800 1804 Claude Meric    
    1804 1817 Antoine Joseph Couderc    
    1817 1818 Antoine Savignac    
    1818 1830 Antoine Joseph Couderc    
    1830 1837 Pierre Jean Masbou    
    1837 1870 Joseph Masbou    
    1870 1876 Joseph Cavaille    
    1876 1878 Paul Ferrie    
    1878 1882 Étienne Guilhen    
    1882 1896 François Masbou    
    1896 1899 François Silvère Masbou    
    1899 1902 Jean Léon Masbou    
    2001 En cours Valérie Boulpicante    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].

    En 2018, la commune comptait 350 habitants[Note 7], en augmentation de 6,06 % par rapport à 2013 (Lot : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9981 0629951 1591 0791 0061 0571 1191 124
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0601 0651 065951959918907833767
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    696687620543507458413393341
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    304269258240251264283329346
    2018 - - - - - - - -
    350--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Prieuré Notre-Dame de Laramière : prieuré du XIIIe siècle et son église inscrit aux monuments historiques en 1925 et 1952[36].
    • Église Saint-Georges de Laramière. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[37].
    • Dolmens de la Borie-du-Bois : le site comporte deux dolmens, (respectivement numérotés 1 et 2) dans un périmètre de quelques centaines de mètres. Le dolmen no 1, appelé localement Peyro Levado se caractérise par une belle table de couverture (5,70 mètres de long pour 0,60 mètre d'épaisseur, estimation 24 tonnes) demeurée en connexion avec ses orthostates dont la longueur atteint les 5 mètres. La surface supérieure de la table est creusée d'une grande cupule de 40 centimètres de diamètre. Le dolmen no 1 est  Classé MH (1984) Notice no PA00095123 44° 21′ 01″ N, 1° 50′ 39″ E . Le dolmen no 2 est un dolmen à vestibule de taille beaucoup plus modeste et dans un état de délabrement avancé.
    • Dolmens de Marcigaliet : le bois de Marcigaliet (orthographié aussi Marsigaillet) abrite 6 dolmens, mais seul le dolmen no 1 est  Classé MH (1989) Notice no PA00095124 44° 21′ 51″ N, 1° 51′ 10″ E . Le dolmen no 1 comporte une table de 3,50 mètres de long (estimation 13 tonnes). Les dolmens no 2 et no 6 ont perdu leur table mais conservé leurs orthostates en place (plus de 3 mètres de long pour celles du no 2 et moins de 2 mètres pour celles du no 6). Le dolmen no 3 (orthostates de 3 mètres de long) est surmonté d'une garriote. Le dolmen no 4 s'illustre par la hauteur de ses orthostates (1,10 et 1,40 mètre de haut). Le dolmen no 5 a lui aussi perdu sa table mais conservé son tumulus (17 mètres de diamètre). Le bois de Marcigaliet abrite aussi une belle dalle de 3 mètres de long reconnue comme une dalle en mouvement qui a été abandonnée avant édification d'un futur dolmen.
    • GR36.

    Voir aussi

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Villefranch Ifip - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Laramière et Villefranche-de-Rouergue », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Villefranch Ifip - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Laramière et Salles-la-Source », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rodez-Aveyron - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rodez-Aveyron - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rodez-Aveyron - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    15. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    16. « Le parc naturel régional des Causses du Quercy – charte 2012-2024 », sur https://www.parc-causses-du-quercy.fr (consulté le )
    17. [PDF]« Le parc naturel régional des Causses du Quercy – charte 2012-2024 - le rapport », sur https://www.parc-causses-du-quercy.fr (consulté le )
    18. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « le géoparc des Causses du Quercy », sur le site des Géoparks de l'Unesco (consulté le )
    20. « Géoparc des Causses du Quercy - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « Liste des ZNIEFF de la commune de Laramière », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « ZNIEFF le « lac de Bannac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « ZNIEFF les « prairies du Mas de Cousis » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    26. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    30. Gaston Bazalgues, « Les noms des communes du Parc », Les cahiers scientifiques du Parc naturel régional des Causses du Quercy, vol. 1, , p. 115 (lire en ligne)
    31. « Les maires de Laramière », sur Site francegenweb, (consulté le ).
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    36. « Prieuré », notice no PA00095125, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. « Église paroissiale Saint-Georges », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Liens externes

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