Lairoux

Lairoux est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Lairoux

L’église Saint-Pierre en .
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Fontenay-le-Comte
Intercommunalité Communauté de communes Sud Vendée Littoral
Maire
Mandat
Cédric Guinaudeau
2020-2026
Code postal 85400
Code commune 85117
Démographie
Gentilé Lairousien
Population
municipale
620 hab. (2018 )
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 26′ 55″ nord, 1° 15′ 56″ ouest
Altitude 12 m
Min. 0 m
Max. 32 m
Superficie 13,31 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Luçon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Luçon
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Lairoux
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Lairoux
Géolocalisation sur la carte : France
Lairoux
Géolocalisation sur la carte : France
Lairoux

    Géographie

    Le territoire municipal de Lairoux s’étend sur 1 331 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 12 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 32 mètres[1],[2].

    Située dans le sud du département de la Vendée, la commune de Lairoux appartient au canton de Luçon. Elle étaot intégrée dans la communauté de communes du Pays-Né-de-la-Mer, et elle adhère au parc naturel régional du Marais poitevin.

    Elle est positionnée sur un promontoire calcaire qui domine une zone de marais. Ses terres hautes sont cultivées et comprennent quelques bois taillis. La superficie totale de la commune est de 1 319 hectares, dont près de la moitié en marais.

    Outre le bourg, où se trouvent la mairie, l'école publique et les lieux de culte, plusieurs hameaux importants sont répartis sur le territoire communal : les Voureuils, l'Oulerie, Jauger, le Gorgeais, ainsi que nombre d'écarts caractéristiques d'un habitat dispersé.

    Urbanisme

    Typologie

    Lairoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,7 %), terres arables (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), zones urbanisées (2,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Les formes anciennes connues du nom sont de Leiros (XIIe siècle), de Leyros et Lerusio (XIVe siècle), Lairusio au XVIe siècle.

    L'étymologie de ce toponyme reste obscure, mais on ne peut y voir en aucun cas une origine renvoyant à un « oratoire » (du latin oratorium) que des naufragés auraient élevé en reconnaissance de leur sauvegarde. Cette hypothèse, souvent mise en avant, provient d'une « légende » probablement créée au XIXe siècle sur la foi d'une étymologie erronée.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
      1919 Charles Guérineau    
    1919 1925 Jean Bourreau    
    1925 1929 Louis Barré    
    1929 1933 Léon Girard    
    1933 1935 Louis Barré    
    1935 1945 Eugène Auvinet    
    1945 1959 Auguste Delaire    
    1959 1965 Dominique Sureau    
    1965 mars 1989 Raoul Brunet DVG agriculteur
    mars 1989 mars 1995 Bernard Vandenbussche DVG médecin hospitalier
    mars 1995 mars 2001 Michel Coussot DVD agriculteur
    mars 2001 En cours Monique Bouron[Note 3],[10] DVG infirmière
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Au XIXe siècle, la commune a connu une augmentation sensible de sa population, passant de 490 habitants en 1826 à 784 habitants en 1901. Ce pic démographique a été suivi d'un long et régulier déclin jusqu'en 1975. Depuis cette date, la population a recommencé de croître, signe d'une attractivité retrouvée.

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2018, la commune comptait 620 habitants[Note 4], en augmentation de 3,51 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    401435362460540552583628665
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    674715710718676718748782774
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    784751761700669634610540521
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    489452418434514532590600619
    2018 - - - - - - - -
    620--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 13,8 %, 15 à 29 ans = 17,2 %, 30 à 44 ans = 21,7 %, 45 à 59 ans = 23,4 %, plus de 60 ans = 23,7 %) ;
    • 50,8 % de femmes (0 à 14 ans = 23,3 %, 15 à 29 ans = 13,7 %, 30 à 44 ans = 18,3 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 24,7 %).
    Pyramide des âges à Lairoux en 2007 en pourcentage[15]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0 
    90 ans ou +
    0,7 
    7,2 
    75 à 89 ans
    9,7 
    15,5 
    60 à 74 ans
    14,3 
    23,4 
    45 à 59 ans
    20,0 
    21,7 
    30 à 44 ans
    18,3 
    17,2 
    15 à 29 ans
    13,7 
    13,8 
    0 à 14 ans
    23,3 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[16]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,2 
    7,3 
    75 à 89 ans
    10,6 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,7 
    20,9 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,5 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,4 

    Lieux et monuments

    Église

    46° 26′ 49″ N, 1° 16′ 01″ O

    L'église Saint-Pierre de Lairoux a succédé à un prieuré-cure dépendant de l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm. Reconstruite au XIXe siècle, elle n'a conservé d'ancien que son chœur, du XVe siècle. Une pierre tombale du XVIIe siècle, portant les noms de bienfaiteurs de la paroisse (familles Gordien et Citoys) et restaurée au XIXe siècle, est exposée dans l'entrée de l'église.

    Marais communal

    46° 27′ 20″ N, 1° 16′ 47″ O

    Commune du Marais poitevin, Lairoux a conservé sa prairie communale inondable de 245 hectares, qu'elle gère en pâturage collectif extensif[17]. Aussi, une partie du communal de Curzon se situe sur le territoire municipal.

    Sur cet espace prairial, sont présents pendant la saison 2007, 453 têtes de bovins et 35 chevaux en liberté. Ils proviennent de 15 élevages de bovins et 5 élevages d'équins.

    Un agent pastoraliste du parc naturel régional du Marais poitevin fait le lien entre 16 communes détentrices de 1 900 hectares de communaux. Le mode de gestion est encadré sur le plan prophylactique. Il vise à répondre aux besoins des utilisateurs, tout en préservant l'équilibre nécessaire à la sauvegarde de la faune et de la flore sauvages spécifiques de cet espace classé Natura 2000.

    Ponts du Port-la-Claye

    46° 28′ 03″ N, 1° 17′ 19″ O

    Les deux ponts du Port-la-Claye sur la rivière Le Lay (également sur communes de La Bretonnière-la-Claye, Curzon et Saint-Cyr-en-Talmondais) datent du XVIIIe siècle. Ils ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1985.

    Divers

    • Le logis de la Chevalleraie, à Jauger, présente un important ensemble de bâtiments remontant au XVIIe siècle et remaniés au XIXe siècle. La partie ouest a été remarquablement rénovée dans le respect des traditions locales. Ce logis est un ancien prieuré dont une partie du bâtiment actuel a été érigée par les moines de l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm au XVIIe. Des textes remontant au commencement du XIVe siècle attestent de la présence de ce prieuré dépendant de la puissante abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm. Il a été vendu à la Révolution française et l'un des propriétaires a fait ériger, au XIXe siècle, plusieurs bâtiments dont une remise à charrette, un bâtiment pour l'intendant du domaine qui s'étendait alors sur plus de 300 hectares et un bâtiment accueillant un immense four à pain et le dortoir des ouvriers agricoles. (46° 27′ 47″ N, 1° 15′ 46″ O ).
    • La tonnelle du Payré, sur la route de Grues, est un vestige d'un ancien moulin à vent sur pivot, qui peut donc être daté assez probablement du Moyen Âge (46° 25′ 53″ N, 1° 16′ 34″ O ).
    • Selon les écrits du chanoine Poirier daté de 1920, dans Histoire d'un secteur, les tonnelles datent des invasions barbares (Ve et VIe siècles. Ce ne sont pas des moulins, mais des postes d'observation. « Elles s'érigeaient sur les hauteurs de la plaine, non loin des côtes. Là haut, sur une étroite plate forme, s'installaient des guetteurs pour surveiller l'arrivée des pirates. »

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Réélue en 2008.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Commune 2729 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    2. « Lairoux », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luçon », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
    16. « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
    17. http://lesrouches.free.fr
    • Portail de la Vendée
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.