Labastide-de-Lévis

Labastide-de-Lévis est une commune française située dans le département du Tarn en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Labastide.

Labastide-de-Lévis

Pigeonnier du Pradinas à Labastide-de-Lévis[1].

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Gaillac Graulhet Agglomération
Maire
Mandat
François Vergnes
2020-2026
Code postal 81150
Code commune 81112
Démographie
Gentilé Bastidois
Population
municipale
924 hab. (2018 )
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 55′ 39″ nord, 2° 00′ 42″ est
Altitude 151 m
Min. 135 m
Max. 220 m
Superficie 14,29 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Marssac-sur-Tarn
(banlieue)
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Deux Rives
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Labastide-de-Lévis
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Labastide-de-Lévis
Géolocalisation sur la carte : France
Labastide-de-Lévis
Géolocalisation sur la carte : France
Labastide-de-Lévis
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    La commune de l'aire urbaine d'Albi est située dans la vallée du Tarn, entre Gaillac et Albi en Albigeois.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Communes limitrophes

    Labastide-de-Lévis est limitrophe de sept autres communes.

    Communes limitrophes de Labastide-de-Lévis[2]
    Fayssac Bernac
    Senouillac Castelnau-de-Lévis
    Rivières Lagrave Marssac-sur-Tarn

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 429 hectares ; son altitude varie de 135 à 220 mètres[3].

    Hydrographie

    La commune est longée par le Tarn dans sa partie sud en lui servant de frontière naturelle avec les communes de Lagrave et de Marssac-sur-Tarn. Elle est aussi arrosée par le ruisseau de Vieulac et le Luzert tous deux affluents du Tarn.

    Voies de communication et transports

    La desserte de la commune est assurée par deux lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 702 la relie à Albi et à Saint-Sulpice-la-Pointe ; la ligne 721 la relie à Albi et à Montauban.

    La gare de Labastide-de-Lévis, sur la ligne Tessonnières - Albi, est située sur la commune. Elle est fermée et non desservie.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 831 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,5 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[4].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Florentin », sur la commune de Florentin, mise en service en 1999[9]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 744,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[13] à 13,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Labastide-de-Lévis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marssac-sur-Tarn, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[18] et 6 929 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,9 %), cultures permanentes (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), zones urbanisées (5,4 %), eaux continentales[Note 5] (2,1 %), forêts (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    L'étymologie de « Labastide » est transparente : la ville est une bastide. Ce nom désigne trois à cinq cents villes neuves, fondées principalement dans le Sud-ouest de la France entre 1222 et 1373, dont un certain nombre portent le nom de Bastide ou Labastide : ainsi, le Tarn en compte cinq.

    Pour distinguer ces villes entre elles, il fallait ajouter un qualificatif ou un second nom. La commune dont il est ici question sera longtemps appelée Labastide-de-Montfort, ou Labastide-Montfort. La Révolution la rebaptise « Labastide du Tarn » puis « Labastide-de-Lévis » en mémoire de la famille éponyme qui eut la ville sous sa juridiction[24].

    Histoire

    Fondation de la bastide

    La bastide est construite par Doat Alaman. Cette fondation date de l'époque de la croisade des albigeois puisque Guillaume de Puylaurens, dans sa chronique[b 1], relate qu'en 1223, Amaury VI de Montfort détruit la bastide de Donat Alaman[a 1]. (« bastitam Deodati Alamanni »)

    Sicard Alaman hérite de la bastide de son père et la cède à son dernier héritier, Sicard le jeune. Mort sans héritier, la bastide échoit à son oncle Bertrand, vicomte de Lautrec. La bastide finit par tomber dans l'escarcelle de la maison de Lévis.

    Héraldique

    Son blasonnement est : Écartelé : au premier d'azur au demi-vol d'or, au deuxième de gueules au lion couronné d'or, au troisième de gueules au lion d'argent, au quatrième d'or aux trois chevrons de sable.

    En haut à gauche se trouve le demi-vol de la maison Alaman. En haut à droite, le lion d'or est de la famille de Lautrec et celui d'en bas à gauche est celui de la maison de Montfort-l'Amaury. Le dernier quart est aux armes de la maison de Lévis.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 en cours François Vergnes[25]. sans étiquette Professeur du secondaire
    mars 1989 2001 Bernard Brune[26] sans étiquette Retraité de la marine
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération Gaillac-Graulhet.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28]. En 2018, la commune comptait 924 habitants[Note 6], en diminution de 3,65 % par rapport à 2013 (Tarn : +1,75 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9269341 0551 1361 2041 1841 0751 1021 052
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0051 005937900898849868886888
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    809817803658703702667631675
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    705758766763780861941983912
    2018 - - - - - - - -
    924--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[31] 1975[31] 1982[31] 1990[31] 1999[31] 2006[32] 2009[33] 2013[34]
    Rang de la commune dans le département 72 75 77 75 71 70 71 76
    Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

    Économie

    Viticulture : Gaillac (AOC), Gaillac-premières-côtes.

    Enseignement

    Labastide-de-Lévis fait partie de l'académie de Toulouse.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le pigeonnier du Pradinas à Labastide-de-Lévis.

    Le pigeonnier des Vialles : situé dans le village en contrebas de l'église Saint-Blaise, ce pigeonnier sur pilier est à toit à quatre pentes surmonté d'un lanternon. Il a été rénové en 2004[1].

    • L'église Saint-Blaise de Labastide-de-Lévis

    L'église Saint-Blaise est un édifice gothique en pierre blanche et en moellon, bâti à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle. Il se compose d'une nef à trois travées voûtées, avec autant de chapelles de chaque côté, et de deux chapelles latérales dans le sanctuaire. Les voûtes sont à arêtes ogivales. Le sanctuaire est à cinq pans et élevé de deux degrés au-dessus de la nef.

    L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1950[35]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[35].

    • largeur totale : 26 mètres
    • nef : 8 mètres de large
    • chapelles : 2,25 mètres
    • grande voûte : 11 mètres de haut
    • voûtes des chapelles : 6 mètres de haut

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Charles Higounet, « Les Alaman seigneurs bastidors et péagers du XIIIe siècle », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 68, no 34, , p. 227-253 (lire en ligne)
    1. p. 232.
    • (la) Guillaume de Puylaurens traduit en français par Charles Lagarde, Chronique de maître Guillaume de Puylaurens sur la guerre des Albigeois, Béziers, Imprimerie Delpech, 354 p. (lire en ligne)
    1. p. 175.

    Articles connexes

    Liens externes

    Site officiel

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

    1. Pigeonnier du Pradinas à Labastide-de-Lévis
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station météofrance Florentin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Labastide-de-Lévis et Florentin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météofrance Florentin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Labastide-de-Lévis et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Marssac-sur-Tarn », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albi », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. « L'histoire de l'église St Blaise », sur http://www.labastide-de-levis.fr/ (consulté le ).
    25. « Maire de Labastide-de-Lévis (81150) - Nom, âge, date de naissance, profession du maire de Labastide-de-Lévis », sur Mon-maire (consulté le ).
    26. La Dépêche du Midi, « Labastide-de-Lévis. L'ancien maire est décédé », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    32. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    33. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    34. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    35. « Eglise Saint-Blaise », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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