La Vie et rien d'autre

La Vie et rien d'autre est un film français de Bertrand Tavernier, sorti en 1989. L'action se déroule après la fin de la Première Guerre mondiale.

La Vie et rien d'autre
Réalisation Bertrand Tavernier
Scénario Bertrand Tavernier
Jean Cosmos
Acteurs principaux
Sociétés de production Hachette Première
AB Films
Pays d’origine France
Genre Drame, guerre
Durée 135 min
Sortie 1989


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Nommé onze fois aux César, le film reçoit celui du meilleur acteur et de la meilleure musique en 1990.

Synopsis

En 1920, deux ans après la fin de la Première Guerre mondiale, le commandant Dellaplane (Philippe Noiret) est chargé de recenser les soldats disparus. Il croise deux femmes, Irène et Alice, l'une et l'autre à la recherche d'un proche. Irène (Sabine Azéma), une femme du monde, parcourt la campagne dans une limousine, allant d'hôpital en hôpital en quête de son époux. Alice (Pascale Vignal) est une jeune institutrice qui cherche son amoureux.

Par déontologie, Dellaplane s'oppose à sa hiérarchie lorsqu'elle lui ordonne de procéder à la recherche de la dépouille du poilu qui deviendra le Soldat inconnu sous l'Arc de triomphe. Il est troublé par le charme froid d'Irène qui ne cesse de croiser sa route et ému par la quête illusoire d'Alice. En les écoutant, il finit par découvrir qu'elles recherchent, sans le savoir, le même homme.

Fiche technique

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Distribution

Production

Selon certaines sources anglophones[2], le film serait inspiré du roman paru en 1963 Le Général de l'armée morte (Gjenerali i ushtrisë së vdekur) de l'auteur albanais Ismaïl Kadaré, également adapté en 1983 dans un film italien de Luciano Tovoli, Le Général de l'armée morte (Il generale dell'armata morta), et en 1989 dans un film albanais de Dhimitër Anagnosti, Le Retour de l'armée morte (Kthimi i ushtrisë së vdekur).

Bertrand Tavernier a écrit le rôle d'Irène de Courtil en pensant à Fanny Ardant qui a dû décliner l'offre compte tenu de sa maternité.

Le film a été tourné dans le Nord à Berck (hôpital maritime), en Haute-Marne (tunnel de Thonnance-les-Moulins et village d'Epizon), dans la Marne (château de Vitry-la-Ville), dans la Meuse (dans l'Eglise de Dugny-sur-Meuse, dans le théâtre, à la préfecture, la citadelle et dans le centre-ville de Verdun)[3].

Dans une interview filmée intitulée « On a voulu me payer pour ne pas faire mon film » [4] , Bertrand Tavernier précise que le PDG de la maison Hachette lui a proposé un chèque de la totalité de son contrat pour qu'il ne fasse pas le film en lui disant qu'il n'y aurait pas un seul spectateur.

Distinctions

Récompenses

Nominations

Notes et références

  1. « La Vie et rien d'autre », sur encyclocine.com (consulté le )
  2. (en) Shusha Guppy, « Ismail Kadare, The Art of Fiction No. 153 », sur theparisreview.org,
  3. Frédéric Plancard, « Meuse : « La vie et rien d’autre » de Bertrand Tavernier a été tourné à Verdun », sur L'Est républicain,
  4. Bertrand Tavernier, « On a voulu me payer pour ne pas faire mon film », sur youtube.com, (consulté le )

Liens externes

Bibliographie

  • Philippe Noiret, Mémoire cavalière, Paris, Robert Laffont, , 446 p. (ISBN 978-2-221-10793-5), p. 373
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