La Sibylle (sous-marin)

La Sibylle (P4)[1] (ex-HMS Sportsman (P229) faisait partie des unités sous-marines de Groupe 3 de la classe S construites entre 1941 et 1944 par les Britanniques pour des opérations offensives.

Pour les articles homonymes, voir Sibylle (homonymie).

La Sibylle (P4)

Le HMS Sportsman (P229).
Autres noms HMS Sportsman
Type Sous-marin
Histoire
A servi dans  Royal Navy
 Marine nationale
Chantier naval Chatham Dockyard
Quille posée
Lancement
Armé
Statut coulé en 1952
Équipage
Équipage 48
Caractéristiques techniques
Longueur 66,1 m
Maître-bau 7,24 m
Tirant d'eau 4,22 m
Déplacement surface : 842 tonnes
plongée : 990 t
Propulsion 2 moteurs Diesel Admiralty
2 moteurs électriques
Puissance Diesel : 1 900 ch
électrique : 1 300 ch
Vitesse surface : 15 nœuds
plongée : 10 nœuds
Profondeur 95 m
Caractéristiques militaires
Armement (d'origine)
6 tubes lance-torpilles de 533 mm (13 torpilles et 12 mines)
1 canon de pont de 20 mm Oerlikon
3 mitrailleuses de 7,7 mm
Rayon d'action 6 000 milles marins (11 112 km) à 10 nœuds (67-92 tonnes de fuel)
Carrière
Port d'attache France (Toulon)
Localisation
Coordonnées 43° 09′ nord, 6° 47′ est
Géolocalisation sur la carte : Méditerranée
La Sibylle (P4)
Géolocalisation sur la carte : France
La Sibylle (P4)

Faits d'armes durant la Seconde Guerre mondiale

Torpillage, le , du navire allemand le SS Petrella, transportant 3 173 prisonniers de guerre italiens. 2 670 d'entre eux périssent.

Transformation

Il avait été prêté à la France en 1951, ainsi que trois autres submersibles (Sultane 2, Saphir 3 et Sirène 3). La Marine française les avait affectés au GASM[2] (Groupe d'action sous-marine).

Devant assurer la formation dans le cadre du GASM de Toulon, le sous-marin est débarrassé de son artillerie de pont et ses tubes lance-torpilles sont condamnés.

Un schnorchel rabattable est installé derrière la baignoire.

Histoire

Mention (en bas à droite) de la disparition de Jean-Marie Bulteau avec celle du sous-marin sur le monument aux mort situé dans le cimetière de Somain.

Le sous-marin français La Sibylle[3], qui effectuait des exercices de plongée entre Toulon et le cap Camarat, avec quarante-huit hommes à son bord, le n'est pas remonté à la surface.

Sa disparition a soulevé une vive émotion en France, mais aussi en Grande-Bretagne où la Royal Navy a offert sa participation aux recherches. La Sibylle, commandée par le lieutenant de vaisseau Gustave Curot, était cependant d'ores et déjà considérée comme perdue. Le sous-marin reposait par sept cents mètres de fond. À une telle profondeur, les secours, à supposer que sa coque n'ait pas été disloquée par la pression, étaient absolument impossibles.

Notes et références

  1. La Sibylle 2 (P4).
  2. GASM sur site netmarine.
  3. Christian Lecalard, « Disparition du Sous-Marin Sibylle ex-Hms Sportsman le 24 septembre 1952 », sur www.sectionrubis.fr - Section RUBIS, (consulté le ).

Bibliographie

  • Jean Moulin, Les sous-marins français en images, Rennes, Marines Éditions, , 91 p. (ISBN 2-915379-40-8), p. 68-69.
  • Claude Huan et Jean Moulin, Les sous-marins français 1945-2000, Rennes, Marines éditions, , 119 p. (ISBN 978-2-35743-041-9 et 2-35743-041-9, EAN 978-2-35743-041-9), p. 52-53.

Voir aussi

Article connexe

Liens externes


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