La Salvetat-Belmontet

La Salvetat-Belmontet est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir La Salvetat.

La Salvetat-Belmontet
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes Quercy Vert-Aveyron
Maire
Mandat
Bernard Pezous
2020-2026
Code postal 82230
Code commune 82176
Démographie
Gentilé Salvimontois
Population
municipale
841 hab. (2018 )
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 53″ nord, 1° 32′ 01″ est
Altitude 113 m
Min. 114 m
Max. 222 m
Superficie 18,63 km2
Élections
Départementales Canton de Tarn-Tescou-Quercy vert
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
La Salvetat-Belmontet
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
La Salvetat-Belmontet
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La Salvetat-Belmontet
Géolocalisation sur la carte : France
La Salvetat-Belmontet
Liens
Site web la-salvetat-belmontet.fr/

    Ses habitants sont appelés les Salvimontois.

    Géographie

    Localisation

    Commune de l'aire urbaine de Montauban située dans le Quercy. Elle est limitrophe du département du Tarn.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Communes limitrophes

    La Salvetat-Belmontet est limitrophe de cinq autres communes dont une dans le Tarn.

    Communes limitrophes de La Salvetat-Belmontet[1]
    Génébrières
    Saint-Nauphary Monclar-de-Quercy
    Verlhac-Tescou Montdurausse
    (Tarn)

    Hameaux et lieux-dits

    Commune rurale et résidentielle. Son habitat est dispersé : trois villages : la Salvetat, Belmontet, Saint-Caprais.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par le Tescounet, un affluent du Tescou.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 863 hectares ; son altitude varie de 113 à 222 mètres[2].

    Voies de communication et transports

    Accès avec les routes départementales D 36 et D 8.

    Histoire

    La Salvetat-Majeuse / La Salvetat-Majosa (Salvetat a la même origine que sauveté)

    Sanctus Petrus de Salivitate Majosa, prieuré régulier et conventuel, à la collation de l’abbé de Moissac ; la cure de son annexe Sainte-Fauste de Belmontet, à la prés. de l’évêque de Montauban.

    L’alleu de Majuse et l’église de Saint-André, qui en était voisine, furent donnés, sous le roi Robert (996-1031), par Miron, abbé, et par un autre abbé du nom de Raymond, à Raymond I°, abbé de Moissac. Cependant l’évêque de Cahors donna à fief, en 1050, à Adhémar, vicomte de Toulouse et de Bruniquel[3], l’alleu de Majoure, portant 100 sols de rente. Dix ans après, Gausbert, abbé séculier de Moissac, donna en fief le même alleu au vicomte Adhémar ; ce qui fait supposer que, pendant ce temps, les évêques de Cahors l’avaient cédé à l’abbaye de Moissac. En 1074, Armand, son frère Adhémar, vicomte, et Pons, donnèrent à l’abbaye de Moissac le vin qu’ils percevaient chaque année dans l’alleu de Majzen. Dans son testament de l’an 1098, le vicomte Adhémar prescrivit à ses successeurs de ne plus réclamer de l’abbaye de Moissac les 50 sols de cens qu’il prélevait indûment sur l’alleu de Majuse. Le prieuré de La Salvetat fut attribué à l’abbaye de Moissac, par une transaction faite, en 1240, entre Raymond de Falgar, évêque de Toulouse, et Raymond de Montpezat, abbé de Moissac. Un autre abbé de ce monastère, Bertrand de Montaigut, donna à fief, le , la moitié de la seigneurie de La Salvetat et de toute la paroisse de Saint-Pierre de Majuze, sous la réserve de l’hommage et d’une rente annuelle d’un écu marabotin[4] d’or. Le même abbé reçut en échange de l’abbé de Cluse les églises de Sainte-Marie de La Salvetat et de Sainte-Gabelle, contre le prieuré de Saint-Anastase, qu’il lui céda. Ratier de Lautrec, abbé de Moissac, concéda des coutumes, libertés et franchises aux habitants de La Salvetat, approuvées par Roger de Comminges, vicomte de Bruniquel, à cause des droits seigneuriaux qu’il avait sur ledit lieu, en vertu d’une transaction faite entre lui et Ratier de Lautrec le 1°" . Les prieurs de La Salvetat servirent, jusqu’à la Révolution, à l’abbé de Moissac une rente de 3 francs d’or (3 livres 10 sols 6 deniers), qui avait été constituée par Bernard de Carmaing, prieur du même lieu, en faveur de ce monastère par un acte du , passé devant Pellegry, notaire à Moissac. Au nombre de ces prieurs, nous citerons : Amaury de Senergues, en 1445 ; Aymery de Murat, en 1446 ; Bernard de Carmaing, en 1481 ; Pierre de Carmaing, en 1484 ; Bermond Séguier, en 1534 ; Pierre de Buisson, en 1605 ; Pierre de Massac, en 1656 ; Jean d’ Ouvrier, en 1675 ; Jean-Ange Touchard, en 1702 ; Jean Touchard, en 1714 ; Jean Puech de Fonblanc, en 1766[5].

    L’église Saint-Pierre de La Salvetat était située primitivement sur les bords du Tescounet, au lieu qui porte encore le nom de Saint-Pierre. Elle fut détruite pendant les guerres de religion, et les dépendances du prieuré furent illégitimement vendues en 1582. Réédifiée en 1622, avec les débris de l’ancienne église, puis restaurée et agrandie en 1817, elle fut enfin construite en 1860, dans le village même de la Salvetat, et fut bénite en 1862 par Mgr Doney évêque de Montauban.

    Quoique le prieur de La Salvetat en fut en même temps seigneur, avec les vicomtes de Bruniquel, feudataires de l’abbaye de Moissac, il y eut dans la paroisse de ce lieu des seigneurs qualifiés, les uns de La Mothe-Majeuse, dont la résidence était au château de La Mothe, qui existe encore, les autres de La Salvetat. Ainsi Jean de Guillemy, fils d’Amaud de Guillemy, seigneur de Belmontet, était seigneur de La Mothe en 1495. François de Seguier, seigneur de La Gravière, de La Mothe-Majeuse, de Villaudric, et sénéchal de Quercy, rendit hommage pour la seigneurie de La Mothe lès La Salvetat, le , devant Louis de Peyrusse, juge-mage de Cahors.

    Cette Seigneurie fut vendue, en 1606, à Pierre de France par Raymond Tresvieux, bourgeois de Montauban, qui l’avait acquise, par actes des et , de Pierre de Seguier, seigneur de Bouloc, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, moyennant une somme de 5 000 livres, destinée au paiement d’une dette contractée pour la rançon de François de Seguier, son père. Anne de France, fille d’Elie, seigneur de La Mothe-Majeuse, mariée avec Henri de Gironde, seigneur de La Tour, par contrat du , transmit cette terre à la plus jeune de leurs trois filles, Marie de Gironde, dame de La Mothe, femme de Raymond-Philippe-André Forest de Fonbeauzard, marquis de Piquecos, mort à Montauban le . Marie de Gironde vivait encore en 1789, et fut représentée, comme dame de La Mothe, aux États de la sénéchaussée du Quercy tenus à Cahors. D’autre part, Guyon de Vignes prend le titre de seigneur de Labastide, de Belmontet et de La Salvetat, dans une reconnaissance reçue le , par Salitot, notaire ; mais nous ignorons comment cette seigneurie, qui resta dans sa famille jusqu’à la Révolution, lui était advenue[6].

    Belmontet (Occitan bel : beau et montet : diminutif de mont.)

    Sancta Fausta de Bello-Monte.

    Il y avait deux églises dans la paroisse de Belmontet : l’une, dédiée à sainte Fauste, s’élevait dans le village même et a conservé la même patronne ; l’autre, dédiée à saint Cyrice, s’élevait non loin de ce lieu. Celle-ci est la même qui, sous le nom de Saint-Cirice de Caxarias, fut donnée, à la fin du XIe siècle, à l' abbaye de Saint-Théodard. L’église de Belmontet qui fut donnée, à la fin du siècle suivant, à l’abbaye de Moissac, devait être celle de Sainte-Fauste. Saint-Cyrice advint ensuite aux évêques de Cahors et fut enfin rendue à Saint-Théodard, le , par Guillaume IV de Cardaillac, l’un d’eux.

    Géraud V de Barasc, évêque de Cahors, l’unit aux églises de Saint-Martial, de Léojac, de Bellegarde et de Camguise, aux termes de ses lettres du mois de , par lesquelles il en conféra l’ administration à Pierre Darnrogat, prêtre, sa vie durant. Le bénéfice de Saint-Cyrice, appartenant au chapitre cathédral de Montauban, ayant été pillé par la gendarmerie de l’un et l’autre parti (ligueurs et royalistes) avant le , son église disparut sans doute dans ces événements, car dès cette époque il n’est plus question que de Sainte-Fauste, devenue annexe de La Salvetat, et dont le curé était à la présentation de l’évêque de Montauban.

    Le prieur de La Salvetat avait la seigneurie d’une partie du territoire de Belmontet. L’autre partie, qui appartenait, au XVe siècle, à Georges-Guillaume de Sauzin et à la famille de Guillemy, fut vendue, le , moyennant 9 200 livres tournois, à Arnaud de Vignes, seigneur de Labastide, par Bernard de Sauzin, seigneur de Bonrepos, et Antoine de Sauzin, son fils, par Léonarde de Guillemy, femme de Raymond de Morlhon, seigneur de Boisse, Agnès de Guillemy, femme de noble Martin, de Castelsarrasin, et Proysseta de Guillemy, femme de Jean de Caumont, d’Auvillar, toutes trois sœurs et héritières de Raymond de Guillemy, sacristain de la cathédrale de Montauban et prieur d’Islemade. Elle appartenait encore, au commencement du XVIIe siècle, à la famille de Vignes et advint ensuite à la maison de Castanet. M. Louis-Joseph Eugène de Boyer de Castanet, marquis de Tauriac, assista, comme seigneur de Belmontet, à l’assemblée des sénéchaussées du Quercy tenue à Cahors en 1789[5].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[7],[8].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la communauté de communes du Quercy vert et du canton de Tarn-Tescou-Quercy vert (avant le redécoupage départemental de 2014, La Salvetat-Belmontet faisait partie de l'ex-canton de Monclar-de-Quercy).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1797 1818 Jacques Malfre    
    1818 1824 Marie Antoine Dupuy Montbrun    
    1824 1837 François Victor Rozières    
    1837 1860 Antoine Py    
    1860 1876 Jean-Pierre Planes    
    1876 1881 Pierre Emboulas    
    1881 1885 Jean Chaubard    
    1885 1888 Arnaud Amadieu    
    1888 1892 François Raynal    
    1892 1897 Jean-Paul Prébosc    
    1897 1912 Pierre Sirac    
    1912 1935 François Lafon    
    1935 1948 Fernand Bouzinhac    
    1948 1965 Marius Sirac    
    1965 2001 Robert Hinard    
    2001 En cours Bernard Pezous    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].

    En 2018, la commune comptait 841 habitants[Note 1], en augmentation de 7,13 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    217360578519531517478472464
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    444392378451502514557704807
    2018 - - - - - - - -
    841--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[13] 1975[13] 1982[13] 1990[13] 1999[13] 2006[14] 2009[15] 2013[16]
    Rang de la commune dans le département 99 102 78 83 85 85 83 69
    Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

    Enseignement

    La Salvetat-Belmontet fait partie de l'académie de Toulouse.

    L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal de la maternelle au primaire. École élémentaire sur la commune et école maternelle à Verlhac-Tescou[17].

    Culture et festivités

    Salle des fêtes, comité des fêtes, théâtre,

    Sports

    Économie

    Viticulture : coteaux et terrasses de Montauban (VDP).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    On peut citer deux églises néogothiques et une chapelle (ou église) du XVIIe siècle, toutes trois récemment restaurées, des pigeonniers et des maisons paysannes.

    • Église Saint-Caprais de Saint-Caprais. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[18].
    • Église Sainte-Fauste de Belmontet.
    • Église Saint-Pierre de La Salvetat-Belmontet. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[19].

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. Bruniquel
    4. nom d'une ancienne monnaie d'or d'Espagne & de Portugal.
    5. F. Moulenq : Département de Tarn-et-Garonne, Documents historiques. Tome II
    6. Dictionnaire des paroisses du diocèse de Montauban,. P. Gayne
    7. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    8. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le ).
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. http://www.la-salvetat-belmontet.fr/enfance-jeunesse/ecoles/
    18. « Église paroissiale de Saint-Caprais », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    19. « Église paroissiale Saint-Pierre », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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