La Porta

La Porta est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève d'Ampugnani dont elle était le chef-lieu, en Castagniccia.

La Porta

Vue de La Porta.
Administration
Pays France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Corte
Intercommunalité Communauté de communes de la Castagniccia-Casinca
Maire
Mandat
Pascal Biaggi
2020-2026
Code postal 20237
Code commune 2B246
Démographie
Population
municipale
193 hab. (2018 )
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 25′ 25″ nord, 9° 21′ 12″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 1 393 m
Superficie 5,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bastia
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Casinca-Fumalto
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Corse
La Porta
Géolocalisation sur la carte : Corse
La Porta
Géolocalisation sur la carte : France
La Porta
Géolocalisation sur la carte : France
La Porta

    Géographie

    Vue de Ficaja depuis La Porta.

    Situation

    La Porta appartient à la microrégion de l'Ampugnani dont elle est historiquement le chef-lieu, au cœur de la Castagniccia. La commune se situe dans le « Deçà des monts », dans le « territoire de vie » Castagniccia du parc naturel régional de Corse auquel elle a adhéré.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La Porta est une commune de moyenne montagne, sans façade littorale. Elle se situe dans la Corse schisteuse au nord-est de l'île, dans le prolongement de l'arête schisteuse du Cap Corse ou massif de la Serra, qui se poursuit avec le massif du San Petrone et se termine au sud de la Castagniccia. Son culmen (1 393 m) se situe à l'extrémité sud-ouest communale, sur la dorsale du San Petrone, au nord de celui-ci, dans la forêt de Santo Pietro d'Accia (nord)[1].

    Son territoire, orienté dans un axe N-NE - S-SO, se divise en trois parties :

    • la partie septentrionale, qui est le flanc gauche de la vallée du ruisseau de Pozzo Bianco comportant un lieu habité : maisons de Razzola ;
    • la partie méridionale, qui s'étend au sud d'une ligne de crête, chaînon secondaire s'articulant sur la chaîne principale du San Petrone ; elle représente la majeure partie du bassin versant du ruisseau de Pozzo Bianco ;
    • la partie centrale qui relie les deux précédentes, occupe le flanc gauche de la vallée du ruisseau de Pozzo Bianco sous la forme d'une goulet d'une largeur à la base de 510 m et se resserrant à moins de 60 m à son extrémité.

    Hydrographie

    Le principal cours d'eau est le ruisseau de Pozzo Bianco[2], affluent du Fium'Alto, qui prend sa source à près de 1 040 m sous le nom de ruisseau de Sualello. Ses principaux affluents sur la commune sont les ruisseaux de : Alzeta (Y9311500), Funtana (Y9311520), Molaghina (Y9311660) et Forcione (Y9311700).

    Climat et végétation

    La microrégion bénéficie de conditions climatiques tempérées et humides. Aussi le territoire est très vert. Le sol est couvert d'une végétation arborescente dominée par des châtaigneraies, le plus souvent présentes sous forme de vergers ou de taillis, avec des chênaies. Les hêtraies succèdent directement en altitude aux châtaigneraies et aux bois de chênes verts et constituent un vaste manteau forestier qui recouvre les hauts sommets de la région. La hêtraie est un élément important dans le paysage de Castagniccia.

    Aux étages inférieurs, les sous-bois sont très denses, composés de hautes bruyères, d'arbousiers et de houx. Bovins et porcins y sont élevés en liberté.

    De petites ripisylves arborescentes, composées majoritairement d'aulnes au milieu desquels subsistent encore de grands noyers, longent les différents cours d’eau.

    Accès routiers

    On accède à la Porta :

    Le village est distant, par route, de :

    Transports

    Il n'existe pas de ligne de chemins de fer en Castagniccia. La gare la plus proche se trouve à Barchetta et est distante de 22 km.
    Les port et aéroport les plus proches sont ceux de Bastia.

    Urbanisme

    Typologie

    La Porta est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    La Porta d'Ampugnani.

    Faisant partie du canton du Fiumalto d'Ampugnani, la commune de La Porta a le plus gros bourg de la Castagniccia. Elle peut s'enorgueillir de posséder l'église Saint-Jean-Baptiste qui est l'un des chefs-d'œuvre de l'art baroque en Corse. Son somptueux campanile de 45 mètres de haut, est visible de tous lieux à la ronde. Fronton et campanile de cinq étages sont d'un pur style rococo.

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    La Porta

    Noyé dans les chataîgniers sur les flancs du Monte San Petrone, le village est édifié sur une arête d'un chaînon secondaire du massif. Le bâti ancien est ici encore représenté par des maisons en schiste, moellons et ardoises, aux facades austères. On y constate la présence de quelques grosses maisons de notables.

    École primaire publique, bureau de la Poste et gendarmerie sont présents au village.

    La Porta est dominé au nord-est par le village de Quercitello. À l'est, il fait face au village de Ficaja.

    Poggiale

    Poggiale son hameau est situé un peu plus haut. C'est là que se situe son réservoir d'eau.

    Maisons de Razzola

    Les Maisons de Razzola sont un autre lieu habité de la commune, au nord-est du bourg.

    Histoire

    La Porta était le centre principal de l'ancienne pieve d'Ampugnani, située au cœur même de la Castagniccia, région chargée d'histoire, et qui de tout temps, joua un rôle très important dans l'histoire de l'île de Corse.

    Moyen Âge

    La Corse se trouvait partagée en six évêchés ; l'évêché d'Accia fut soumis à l'archevêché de Gênes et comprit deux pièves, Ampugnani et Rostino. Le petit évêché d'Accia ne rapportait guère plus de deux cents ducats. « D'après ce qu'on lit dans un registre des Tasse del Papa, les évêchés de Nebbio et d'Accia furent autrefois réunis »[10].

    L'Ampugnani faisait partie d'un pays appelé autrefois les Cinq Pièves. Ces pièves sont Vallerustie, Orezza, Ampugnani, Rostino et Casacconi. Elle était une pieve de la « Terre del Comune ».

    « La piève d'Ampugnani contient environ vingt villages. [...] Le pays jouit d'un air sain, et est habité par de braves gens ; il produit des céréales et des châtaignes en assez grande quantité, du bois, des fruits et les meilleures cerises de l'île »[11].

    Au XIe siècle, vers la fin de sa vie, Guglielmo Cortinco alla habiter à Ampugnani où il se fit seigneur, et construisit un château à Lunito. Il mourut, laissant un fils qui établit encore son autorité sur Moriani et Tavagna et bâtit un château dans chacune des pièves d'Ampugnani, de Moriani et de Tavagna, lesquelles obéissaient précédemment à Alberto de Loreto[12].

    Temps modernes

    Au XVIIe siècle, vers 1520, la pieve d'Ampugnani avait pour lieux habités : la Casabianca, la Porta, la Croce, Polveroso, Monte d’Olmo, lo Pruno, lo Selvarechio, la Casalta, lo Piano, Scata, Ficagia, lo Pomeragio, Stopianova, lo Catogio[13].

    L'Ampugnani faisait alors partie de la province de Bastia et relevait de sa juridiction civile.

    • 1789 - la Corse fait partie du royaume de France.
    • 1790 - Peu après la Révolution française, est créé le département de Corse.
    • 1793 - Le département de El Golo (l'actuelle Haute-Corse) est créé. La commune se trouvait dans le district de Bastia (qui devient en 1801 l'arrondissement de Bastia). Elle portait le nom de Porta (An II). En 1801 on retrouve le même nom au Bulletin des lois. Ce n'est que plus tard qu'elle prend son nom de La Porta.
    • 1793 - Le canton est celui d'Ampugnani. Il garde son nom en 1801. En 1828, il devient le canton de La Porta[14].

    Époque contemporaine

    En 1954, La Porta d'Ampugnani (341 habitants en 1954)[13], était le chef-lieu du canton composé avec les communes de Casabianca, Casalta, Croce, Ficaja, Giocatojo, Piano, Poggio Marinaccio, Polveroso, Porta d’Ampugnani, Pruno, Quercitello, San Damiano, San Gavino d’Ampugnani, Scata et Silvareccio.

    En 1973, le canton de La Porta devient le canton Fiumalto-d'Ampugnani (chef-lieu La Porta).

    En 1975, La Porta passe dans le département de Haute-Corse.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1977 2001 Ours-Pierre Grimaldi UDF Conseiller général (1983-2015)
    mars 2001 En cours Stéphanie Grimaldi UMP -LR Cadre
    Conseillère territoriale
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].

    En 2018, la commune comptait 193 habitants[Note 3], en diminution de 8,1 % par rapport à 2013 (Haute-Corse : +5,69 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    396680588617703740699673663
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    725729728687645559593527551
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    562544578570527596593341401
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018
    358382422248196242209193193
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • Monument aux morts, situé sur la place du village, face à la mairie et à l'église Saint-Jean-Baptiste
    • Fontaine de la place du village

    Église Saint-Jean-Baptiste

    Église et campanile de La Porta.

    L'église et son campanile, de style baroque, ont été construits au XVIIIe siècle (1700 - 1725) .

    Chapelle funéraire de la Maison Sebastiani-Conneau

    Le bâtiment est l'une des grandes demeures de notables construites par étapes du XVIIIe et XIXe siècles, selon les besoins de la famille. Henri Conneau, médecin personnel de Napoléon III, a fait rehausser, en 1853, le "Casone" de la chapelle funéraire d'un étage de réception, lors de son mariage avec Juliette Pasqualini, petite nièce du maréchal et ministre baron Horace François Bastien, comte Sebastiani. La chapelle funéraire est inscrite au titre des Monuments historiques[18] pour son décor intérieur peint du XIXe siècle.

    Chapelle funéraire

    Chapelle funéraire Saint-Louis de Gonzague.

    La chapelle funéraire Saint-Louis de Gonzague est située au-dessus de la place du village. Elle a été restaurée récemment (permis déposé le 08-07-2008). Elle est reprise à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques.

    Parc naturel régional

    La Porta est une commune adhérente au parc naturel régional de Corse, dans son « territoire de vie » appelé Castagniccia[19].

    ZNIEFF

    La commune est concernée par deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique de 2e génération :

    Châtaigneraies de la Petite Castagniccia

    La Porta fait partie des 43 communes concernées par la zone qui couvre une superficie totale de 10 559 Ha. Cette zone s'étend sur le territoire appelé localement « la petite Castagniccia », dont 60 % sont couverts par les châtaigneraies. Elle fait l'objet de la fiche ZNIEFF 940004146 - Châtaigneraies de la Petite Castagniccia, 2e génération[20].

    Hêtraies du massif du San Petrone

    La forêt de San Pietro d'Accia est divisée en deux massifs, l'un au nord, concernant La Porta, qui s'étend du col de Prato (985 mètres) jusqu'au sommet du San Petrone (1 767 mètres), point culminant de la Castagniccia, et l'autre au sud qui comprend les crêtes et les versants boisés entre le Monte Calleruccio (1 484 mètres) et la Punta di Caldane (1 724 mètres). Cette forêt communale, soumise au régime forestier, est exploitée localement pour le bois de chauffage. La zone fait l'objet de la fiche ZNIEFF 940004200 - Hêtraies du massif du San Petrone, 2e génération[21].

    Personnalités liées à la commune

    • Horace François Bastien, comte Sébastiani della Porta (1772-1851), maréchal de France et ministre, grand-croix de la Légion d'honneur, y est né.
    • Henri Conneau (Milan,1803 - La Porta,1877)Dans le Prince Impérial 1856-1879 d'Augustin Filon page 68 :son ami Louis Conneau lui racontait comment en Corse dans la montagne il avait organisé en une petite armée les enfants du pittoresque village de La Porta. Il s'était fait photographier à cheval à la tête de ses troupes et je ne sais s'il n'entrait pas une vague d'envie dans la sérieuse attention critique avec laquelle le Jeune Prince considerait "l'armée" de son ami.
    • Jean Pompei (1909-1972), préfet d'Oran en , y a son berceau familial.
    • Xavier Paoli, (1833-1923), commissaire de police et mémorialiste de l'Europe couronnée d'avant 1914.

    Voir aussi

    Liens externes

    • La Porta sur le site de l'Institut géographique national

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Forêt communale indivise de San-Pietro-D'Accia-Nord Identifiant ONF : F24220N
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Pozzo Bianco (Y9310580) » (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Mgr Giustiniani in Dialogo nominato Corsica, traduction de l'Abbé Letteron in Histoire de la Corse, Description de la Corse - Tome I, p. 80-81.
    11. Mgr Giustiniani in Dialogo nominato Corsica, traduction de l'Abbé Letteron in Histoire de la Corse, Description de la Corse - Tome I, p. 38-40.
    12. Giovanni della Grossa in Chronique, traduction de l'Abbé Letteron in Histoire de la Corse, Description de la Corse - Tome I, p. 141.
    13. CORSE : Éléments pour un dictionnaire des noms propres
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. Notice no PA2B000016, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. Le Parc naturel régional de Corse sur le site de l'INPN
    20. ZNIEFF 940004146 - Châtaigneraies de la Petite Castagniccia sur le site de l’INPN..
    21. ZNIEFF 940004200 - Hêtraies du massif du San Petrone sur le site de l’INPN..
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