La Gaubretière
La Gaubretière est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Les habitants sont des Gaubretiérois et des Gaubretiéroises.
La Gaubretière | |||||
Le château de Landebaudière. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | La Roche-sur-Yon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays-de-Mortagne | ||||
Maire Mandat |
Marie-Thérèse Pluchon 2020-2026 |
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Code postal | 85130 | ||||
Code commune | 85097 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gaubretiérois | ||||
Population municipale |
3 085 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 102 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 56′ 38″ nord, 1° 03′ 49″ ouest | ||||
Altitude | 145 m Min. 90 m Max. 203 m |
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Superficie | 30,15 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | La Gaubretière (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Les Herbiers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mortagne-sur-Sèvre | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Géographie
Le territoire municipal de La Gaubretière s’étend sur 3 015 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 145 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 20 et 203 mètres[1],[2].
Située dans le nord-est vendéen, la commune de La Gaubretière fait partie du haut bocage vendéen à proximité du département de Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique.
Le point culminant se trouve en bordure de la route de Chambretaud près de l'Égonnière (200 m) et le point le plus bas à 97 mètres. L'altitude du centre bourg est de 150 mètres. La zone ouest de la commune est moins accidentée, les terrains sont plats, plus humides aussi.
La Crûme qui rejoint la Sèvre nantaise près du château de Tiffauges, est le principal cours d'eau de la commune. Petit ruisseau pendant l'été, son débit est important chaque hiver car le bassin versant qui l'alimente a une grande superficie.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
La Gaubretière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Gaubretière, une unité urbaine monocommunale[6] de 3 060 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Herbiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,9 %), prairies (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), zones urbanisées (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), forêts (0,9 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Histoire
La Gaubretière est une vieille cité habitée depuis des temps fort éloignés. Quelques vestiges signalent la trace de l'Homme depuis les temps préhistoriques (Roche Bouc, Pierre levée) et l'époque gallo-romaine (Pont Romain).
La Gaubretière, dont le curé était seigneur châtelain, dépendait à l'époque féodale de l'important vicomté de Tiffauges. Quelques bâtisses bien conservées restent les témoins du Moyen Âge pour la cité (château du Vieux Landebaudière, manoir de la Soudelache). Le blason gravé dans une pierre de granit figurant au-dessus de la porte d'entrée du presbytère, rue Jacques-Forestier, représente (archives départementales) : « Un écu surmonté d'une couronne de baron, orné de deux palmettes, porte dans le champ trois trèfles, et un lévrier ou un loup passant la queue en l'air, avec la date de 1673 ». Ce blason faisait probablement partie d'une des armoiries d'un curé. En effet, jusqu'à la Révolution, les curés de La Gaubretière étaient également seigneurs du bourg.
Le , la colonne infernale du général Huché massacre plus de 300 habitants. La Gaubretière abrite ainsi plusieurs monuments en hommage aux combattants et aux victimes de la Guerre de Vendée, dont un obélisque en granit érigé en 1912 sur la route de Bazoges-en-Paillers, non loin de l'étang du Drillais et d'un champ, surnommé depuis le conflit le « Champ du Massacre du Drillais », où plusieurs centaines de personnes furent exécutées. Par ailleurs, le cimetière conserve plusieurs tombes d'officiers vendéens, ce qui vaut à la commune le nom de « Panthéon de la Vendée Militaire »[13].
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2018, la commune comptait 3 085 habitants[Note 3], en augmentation de 2,29 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
En 2008, La Gaubretière comptait 2 868 habitants (soit une augmentation de 12 % par rapport à 1999). La commune occupait le 3 547e rang au niveau national, alors qu'elle était au 3 639e en 1999, et le 46e au niveau départemental sur 282 communes.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,4 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 51,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,5 %, 15 à 29 ans = 18 %, 30 à 44 ans = 21,2 %, 45 à 59 ans = 22,7 %, plus de 60 ans = 17,5 %) ;
- 48,6 % de femmes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 18,1 %, 30 à 44 ans = 20,1 %, 45 à 59 ans = 22 %, plus de 60 ans = 22,5 %).
Économie
Sur plusieurs générations, la famille Rautureau[25] a développé sur la commune une activité importante dans le domaine de la chaussure avec des marques et licences comme Free Lance, Pom d'api, Spring court.... L'entreprise compte environ 70 emplois en 2018.
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre ;
- Château de Landebaudière
Personnalités liées à la commune
- Le groupe de rock The Little Rabbits est originaire de la commune. Une partie du groupe officie maintenant comme backing band du chanteur Philippe Katerine sous le nom de la Secte Machine.
- Charles Sapinaud de La Rairie, né le à La Gaubretière et mort le .
- Le commandant François Sauvageot, né à Marmagne le et mort à La Gaubretière le .
- Le chef Jean Soulard est né à La Gaubretière.
- La famille Rautureau, créateur de plusieurs marques de chaussures connues
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Commune 29567 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « La Gaubretière », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de La Gaubretière », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Les Herbiers », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bernard Bodinier, « Du Panthéon à la béatification : le culte rendu aux martyrs de la Révolution », dans Olivier Dumoulin et Françoise Thelamon (préf. Jean-Pierre Vernant), Autour des morts : Mémoire et identité, Université de Rouen, (ISBN 9782877756082, lire en ligne), p. 261.
- Historique des maires, sur lagaubretiere.fr
- Landreau, Alexandre, Dictionnaire historique des vendéens, Archives départementales de la Vendée.
- « La Gaubretière. Jean-Michel Caillaud, 60 ans, maire ne se représente pas [...] Il considère qu'après 19 années passées dans l'exercice de cette fonction, précédées de six ans en qualité de premier adjoint, il était temps de passer la main. »
- [PDF] Site officiel de la préfecture de la Vendée - Liste des maires
- « La Gaubretière. Marie-Thérèse Pluchon élue maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
- Sylvie Chayette, « Guy et Yvon Rautureau, pour l'amour de la chaussure », Le Monde, (lire en ligne).
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