La Fée (film)

La Fée est un film franco-belge réalisé par Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy, sorti le .

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La Fée
Réalisation Dominique Abel
Fiona Gordon
Bruno Romy
Scénario Dominique Abel
Fiona Gordon
Bruno Romy
Acteurs principaux

Dominique Abel
Fiona Gordon
Bruno Romy
Philippe Martz

Sociétés de production Courage mon amour
Pays d’origine France, Belgique
Genre Comédie, Burlesque, Conte
Durée 94 minutes
Sortie 2011


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Dom est veilleur de nuit dans un petit hôtel du Havre. Un soir, une femme arrive à l’accueil, sans valise, pieds nus. Elle s’appelle Fiona. Elle dit à Dom qu’elle est une fée et lui accorde trois souhaits. Le lendemain, deux vœux sont réalisés et Fiona a disparu. Mais Dom est tombé amoureux de la Fée Fiona et veut la retrouver.

Fiche technique

Distribution

  • Dominique Abel : Dom
  • Fiona Gordon : Fiona, la fée
  • Bruno Romy : Le patron de l'Amour Flou (serveur aveugle)
  • Philippe Martz : Le client britannique
  • Vladimir Zongo : Le premier clandestin
  • Destiné M'Bikula Mayemba : Le deuxième clandestin
  • Willson Goma : Le troisième clandestin
  • Didier Armbruster : L'homme volant
  • Anaïs Lemarchand : La chanteuse
  • Lenny Martz : Jimmy
  • Emilie Horcholle : La vendeuse de chaussures
  • Sandrine Morin : L'infirmière
  • Christophe 'René' Philippe : Bart
  • Alexandre Xenakis : Dave
  • Ophélie Anfry : La policière
  • Olivier Parenty : Le policier
  • Thérèse Fichet : La patronne de l'hôtel
  • Christelle Thibon : La femme de ménage
  • Dominique Gallay : L'ouvrier
  • Sarah Bensoussan : La femme en rouge
  • Abdou Sagna : Vigile Printemps 1
  • Marc-Antoine Vaugeois : Vigile Printemps 2
  • Hervé Goubert : Le boucher
  • Fouad Bentalha : L'apprenti-boucher
  • Chantal Romy : Le médecin
  • Cyril Colmant : Le pêcheur
  • Pascal Banizet : Le maton
  • Alison Ami : Une joueuse des Diéselles
  • Allison Auzou : Une joueuse des Diéselles
  • Hélène Blondel : Une joueuse des Diéselles
  • Fatima Boulakhras : Une joueuse des Diéselles
  • Mélissa Chary : Une joueuse des Diéselles
  • Ingrid Colsy : Une joueuse des Diéselles
  • Carolane Etu : Une joueuse des Diéselles
  • Clémentine Léger : Une joueuse des Diéselles
  • Elsa Lelièvre : Une joueuse des Diéselles
  • Johanna Nodari : Une joueuse des Diéselles
  • Gwladys Sita : Une joueuse des Diéselles
  • Solange Vallas : Une joueuse des Diéselles
  • Laurène Yon : Une joueuse des Diéselles

Distinctions

Récompenses

Box-office

Le film réalise 30 940 entrées en une semaine d'exploitation dans les salles françaises[2].

Accueil critique

À la suite de la projection de la Quinzaine des réalisateurs, les critiques des Inrockuptibles[3], de L'Humanité[4] et du Monde[5] sont plutôt positives. En revanche, les critiques de Libération[6] et du Nouvel Observateur sont plus négatives. Bernard Achour du Nouvel Observateur dénonce l'absence de fil conducteur[7].

Thomas Sotinel dans Le Monde n'a pas apprécié le film : « Il est avéré que le procédé fait rire une bonne partie du public. Mais cette réaction n'est pas universelle, comme peut l'attester le signataire, resté de marbre, malgré toute la sympathie qu'inspire l'entreprise[8]. »

Pour Heike Hurst dans Le Monde libertaire[9] : « La grande tradition du burlesque (Keaton, Tati) est ici revisitée. Ce sont des athlètes du gag qui travaillent leurs numéros comme autant de performances, moteurs du récit : sans truquages, camoufler une femme enceinte sous un imperméable que porte l’homme qui l’enlève et s’enfuit avec elle sur un scooter ! »

Autour du film


Procédés cinématographiques

Dans plusieurs séquences, notamment la séquence de la chute de la falaise ou la séquence de la danse subaquatique, Abel, Gordon et Romy utilisent une méthode de rétroprojection consistant à projeter sur le décor un film[10].

Lieux de tournage

  • Le film a été tourné au Havre. Dominique Abel explique sa fascination pour cette ville : « Le Havre porte la trace d’un grand projet humain, esthétique et moderniste, un peu comme le communisme : on sent que quelqu’un a pensé à faire vivre les gens ensemble. »[10]

Bibliographie

Anonyme, « En virée aux bras d'une fée », L'Avenir (Belgique) N°2, Editions de l'Avenir Bouge, , p.15

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Références

    • « La Fée », sur La Quinzaine des réalisateurs, (consulté le )
  1. Fiche allocine.fr
  2. Jean-Baptiste Morain, « « La fée », film burlesque plutôt réussi », Les Inrockuptibles, (lire en ligne, consulté le )
  3. Jean Roy, « Le retour en beauté de Dom et Fiona, comédie havraise », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le )
  4. Jean-Luc Douin, « Le coup de baguette magique de "La Fée" pour l'ouverture de la Quinzaine », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  5. Bruno Icher, « «La Fée» comique », Libération, (lire en ligne, consulté le )
  6. Bernard Achour, « "La Fée", une enfilade de vignettes peu réussie », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne, consulté le )
  7. Thomas Sotinel, « "La Fée" : le gag, hélas, est une science inexacte », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  8. Heike Hurst, « 64e Festival de Cannes : palmes, iguane et autres choses », Le Monde libertaire, no 1639, (lire en ligne, consulté le )
  9. Auréliano Tonet, « Entretien avec Abel, Gordon, Romy (La Fée) », sur Trois Couleurs, MK2, (consulté le )
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