Jean-Baptiste Morain

Jean-Baptiste Morain, né le dans le 14e arrondissement de Paris, est un journaliste et critique de cinéma français.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Jean-Baptiste Morin.
Pour les articles homonymes, voir Morain.

Jean-Baptiste Morain
Naissance
Paris, France
Nationalité Française
Médias
Fonction principale journaliste et critique de cinéma français
Presse écrite Les Inrockuptibles

Biographie

Après des études de lettres (hypokhâgne, khâgne, puis une licence d'anglais à la Sorbonne), Jean-Baptiste Morain s'oriente vers des études de cinéma, soutient une maîtrise sur le scénariste Paul Gégauff (intitulée Paul Gégauff, romancier et scénariste, ou Le mauvais génie des Jeune Turcs et le poète assassiné) puis un DEA sur les scénaristes de la Nouvelle Vague sous la direction de Claude Beylie à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Sa maîtrise et son DEA sont récompensés par le prix Simone-Genevois, remis à Paris en 1990 par le cinéaste Claude Sautet.

À partir de 1992, il est pendant deux ans aux archives actualités de l'Institut national de l'audiovisuel (INA).

À partir de 1995, il travaille dans le multimédia, alors en pleine expansion. Il travaille pour les éditions Numériques (société éditrice d'une revue d'avant-garde sur CD-ROM : La Vague Interactive) puis le groupe Hachette en tant que chef de projet jeunesse du site pour enfants Webbyz chez Hachette Multimédia.

Parallèlement, il commence à publier des critiques de cinéma dans Les Inrockuptibles en 1996. Il en devient salarié en , succédant à Frédéric Bonnaud qui vient de quitter le journal pour se lancer dans une carrière audiovisuelle. En 2005, il signe la pétition de soutien à Jean-Claude Brisseau lancée par les Inrockuptibles alors que le cinéaste est accusé de harcèlement sexuel et d'escroquerie à la suite des plaintes déposées par deux actrices[1].

Il travaille depuis lors auprès de Jean-Marc Lalanne et de Serge Kaganski (qui quitte l'hebdomadaire en ).

Le , il écrit une lettre ouverte au directeur de la Cinémathèque française Frédéric Bonnaud suite à l'évacuation par la police par de militants associatifs au sein de la prestigieuse institution française pour lutter contre le projet de loi travail et la précarisation de l’emploi dans les organismes culturels[2].

Jean-Baptiste Morain est intervenu plusieurs fois dans des émissions de radio : chez Arnaud Laporte et Antoine Guillot sur France Culture en 2005 ; à la matinale d'Europe 1 animée par Marc-Olivier Fogiel, en 2009 ; dans "Bienvenue chez Basse", présenté par Pierre-Louis Basse, le sur Europe 1 ; dans Micro fictions, émission d'Ali Rebeihi sur France Inter, le 26 juillet 2011 ; chez Frédéric Taddeï sur Europe 1 en , ou "La grande table de l'été" de Romain de Becdelievre sur France culture en . Etc.

Il publie « Éloge de l'ennui et de la distraction », dans la revue Trafic, no 16, éditions P.O.L., Paris, automne 1995[3].

Récompense

Prix Simone Genevois 1991 du meilleur travail universitaire sur le cinéma.

Notes et références

  1. « Pétition de soutien à Jean-Claude Brisseau », sur rezo.net,
  2. Jean-Baptiste Morain, « Lettre ouverte à Frédéric Bonnaud, directeur de la Cinémathèque française », sur lesinrocks.com, (consulté le )
  3. Trafic 16.

Liens externes

  • Portail de la presse écrite
  • Portail du cinéma
  • Portail de la France
  • Portail du journalisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.