La Chapelle-Montlinard
La Chapelle-Montlinard est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir La Chapelle et Montliard.
La Chapelle-Montlinard | |||||
![]() Le port, sur le canal Latéral à la Loire. Ce bateau, le tjalk "Gebroeders", est parti de la Chapelle le 3 mai 2017, pour Migennes puis l'Angleterre. Ce bateau a été construit en 1878. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Bourges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Bertranges | ||||
Maire Mandat |
Jacques Brunet 2020-2026 |
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Code postal | 18140 | ||||
Code commune | 18049 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
471 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 10′ 21″ nord, 2° 59′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 150 m Max. 188 m |
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Superficie | 17,14 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nevers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avord | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
Urbanisme
Typologie
La Chapelle-Montlinard est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,3 %), forêts (27,1 %), prairies (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones urbanisées (4,5 %), eaux continentales[Note 3] (4,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Mont = hauteur, et Linard = Léonard, nom de personne d’origine latine, lion, et germanique, hard = dur, fort. La chapelle située sur la hauteur appartenant à Linard.
Mons Linaredi de Capella, 1106 (Cartulaire du prieuré de La Charité-sur-Loire, p. 112) ; La Chapelle Montlinard, 1147 (Archives Départementales de la Nièvre-H 27, fol. 257 v°) ; Villa Capelle de Molinart, 1256 (Archives Départementales du Cher-11 G, chapitre de Sancergues) ; Mons Leonardi, 1287 (Archives Départementales de la Nièvre-G, terrier de l’évêche de Nevers) ; Capella Montis Leonardi, 1478 (Pouillé de Sens, p. 525) ; La Chapelle Mont Lynard, 1503 (Archives Départementales du Cher-11 G, chapitre de Sancergues) ; Terra de Capella Montis Leonardi, 1508 (Pouillé de Nevers) ; La Chapelle Molinard, 1763 (Archives Départementales du Cher-C, Intendance de Berry) ; La Chapelle Molinard, 1763 (A.D. 18-C, Intendance de Berry) ; La Chapelle Monlinard, (Archives Départementales du Cher-C 1109, Élection de La Charité-sur-Loire) ; La Chapelle Mont Linard, XVIIIe siècle s. (Carte de Cassini).
Histoire
La paroisse saint-Léonard dépendait du prieuré de La Charité-sur-Loire. D'après les bulles de 1107 et 1144, elle était du diocèse de Bourges, mais depuis longtemps elle faisait partie de celui de Nevers. L'élévation qui devint l'origine du nom fut sans doute la pente assez rapide qui domine cette localité.
Il a existé au nord de La Chapelle-Montlinard un autre sanctuaire signalé dès 1107 et 1144 sous le nom de Ecclesia Sancti juxta pontem Ligeris. La chapelle Saint-Sulpice fut vendu sous la Révolution, le 18 germinal an VII ; elle appartenait alors à la fabrique de La Chapelle-Montlinard. Elle figure sur la carte de Cassini.
Le pont de La Charité-sur-Loire existait dès 1176 et constituait un passage important sur la Loire. On sait que dans tout le cours de l'histoire ce passage fut disputé de façon la plus terrible, d'abord pendant la guerre de Cent Ans, puis pendant les guerres religieuses où il servit à Vulfang, duc de Deux-Ponts, pour faire pénétrer en Berry ses reîtres qui y commirent de si affreux ravages.
On prétend que ce pont était en bois jusqu'en 1520 et qu'il fut alors reconstruit en pierre ; en 1667 il se nommait le pont du Roy et le seigneur de Précy était affranchi du péage ; en 1789 le pont a été emporté par une crue et on projetait de le rétablir provisoirement en bois. Il fut reconstruit en pierre, suivant une ligne brisée, et subsiste encore sur le grand bras de la Loire. Le pont sur le petit bras vers la rive berrichonne, fut coupé, dit-on, par les armées impériales réfugiées derrière la Loire en 1815, puis remplacé par un pont suspendu et enfin, sous le second Empire, par un pont en fer, qui laisse inoccupées un certain nombre de piles ; les bases sont encore visibles à fleur d'eau.
Sur le grand pont, était établie une chapelle consacrée à saint Nicolas, patron des nautes de la Loire. Ce sanctuaire a disparu, mais une croix sur le même emplacement rappelle son souvenir et porte le même nom. Ce devait être un petit oratoire construit sur un des éperons.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Montlinard[8].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2018, la commune comptait 471 habitants[Note 4], en diminution de 4,46 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Un chêne remarquable est visible au lieu-dit Domaine de la Chapelle. Sa circonférence à la base est proche de 10 m.
Personnalités liées à la commune
- Albert Bohbot, fondateur et directeur du « Laboratoire de Recherches sur la Laserponcture ».
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : La Chapelle-Montlinard », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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