La Celle-Condé
La Celle-Condé est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir La Celle.
La Celle-Condé | |||||
Église Saint-Denis. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Saint-Amand-Montrond | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Arnon Boischaut Cher | ||||
Maire Mandat |
Daniel GAILLARD Par Intérim |
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Code postal | 18160 | ||||
Code commune | 18043 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
199 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 6,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 47′ 41″ nord, 2° 11′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 147 m Max. 198 m |
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Superficie | 30,94 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Châteaumeillant | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Les villes et villages proches de La Celle-Condé sont : Villecelin à 4,01 km, Lignières à 4,65 km, Montlouis à 4,75 km, Saint-Baudel à 5,38 km, Chezal-Benoît à 6,45 km.
Le territoire communal est arrosé par la rivière Arnon.
Localisation
Chezal-Benoît | Villecelin | |||
N | Montlouis | |||
O La Celle-Condé E | ||||
S | ||||
Saint-Hilaire-en-Lignières | Lignières |
Urbanisme
Typologie
La Celle-Condé est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,8 %), prairies (41,4 %), forêts (6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), eaux continentales[Note 2] (0,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Au début du XVIIIe siècle, la communauté de La Celle, comme de nombreuses communes de la région, est en crise démographique, puisqu’elle passe de 75 feux en 1709 à 61 en 1726[8]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[9].
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée La Celle, porte temporairement le nom de La Celle-sur-Arnon[10].
En 1844, la commune voisine de Condé se trouve partagée entre La Celle, Lignières et Montlouis ; la population se trouve ainsi augmentée d'une centaine d'habitants environ (540 âmes au recensement de 1841 et 640 à celui de 1846) et la commune change de nom pour devenir La Celle-Condé[10].
Politique et administration
Économie
- La ressource principale est l'agriculture. L'élevage étant l'activité dominante (bovins, ovins, caprins). On compte une dizaine d'exploitations.
- Un artisan ébéniste, un producteur de fromages chèvre et vache fermiers, une chambre d'hôtes classée 3 épis.
- Le Pôle du Cheval et de l'Âne est situé sur le territoire de commune. Il regroupe un ensemble de bâtiments, le domaine des Amourettes, et l'hippodrome de Lignières, inauguré en 2006 et qui remplace l'ancien champ de courses situé sur la commune de Lignières.
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[11].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2018, la commune comptait 199 habitants[Note 3], en diminution de 6,57 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- La croix de carrefour de La Celle Condé. Cette croix, sur la place devant la mairie, date du XVIe siècle. Elle porte sur le devant un crucifix, et sur l'arrière une Vierge à l'Enfant. Le chapiteau porte l'inscription « François Brazie » sans date.
- Château du Plessis, inscrit au titre des monuments historiques en 1948[16]. Le château, fermé au public, doit évoluer en une maison d'hôtes[17].
- Église Saint-Denis de Condé, classée monument historique en 1862[18].
- Église Saint-Germain de La Celle-Condé, inscrit au titre des monuments historiques en 1998[19].
- Crypte de l'église Saint-Denis.
- Chevet de l'église Saint-Denis.
- Croix de carrefour.
- Crucifix sur la croix de carrefour.
- Église Saint-Germain, après restauration.
Personnalités liées à la commune
- Charles de L'Aubespine, marquis de Châteauneuf, est né le à La Celle-Condé. Homme politique français, connu par ses contemporains sous le nom de « Châteauneuf » ou de « garde des sceaux de Châteauneuf ». Il devient abbé de Préaux, puis de Massay et de Noirlac à Bruère-Allichamps.
- Roger Gilet, maire de 1977 à 1983, Tresorier payeur général.
- Jacques Monsieur, négociant d'armes international, propriétaire du domaine des Amourettes dans les années 1990, domaine ensuite racheté par le Conseil général du département du Cher et devenu le Pôle du Cheval et de l'Âne[20].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (n° 114), p. 168
- Zeller, op. cit., p. 145 et 153
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : La Celle-Condé », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00096752, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Jean-David Jugurtha, « Lignières : Le château du Plessis a séduit de nouveaux propriétaires », L'Écho du Berry, Édition de la Châtre et du Boischaut-Sud, , p. 25.
- Notice no PA00096753, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA18000010, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Les armes secrètes de M Monsieur », sur liberation.fr, (consulté le ).
Liens externes
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