Massay

Massay est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles ayant des titres homophones, voir Macé, Macey, Massais, Massé et Massey.

Massay

Abbaye Saint-Martin
Salle capitulaire et tour Chamborant de l'église Saint-Paxent (ancienne abbatiale)

Héraldique
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Vierzon
Intercommunalité Communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt
Maire
Mandat
Dominique Leveque
2020-2026
Code postal 18120
Code commune 18140
Démographie
Population
municipale
1 378 hab. (2018 )
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 09′ 17″ nord, 1° 59′ 36″ est
Altitude Min. 99 m
Max. 164 m
Superficie 47,94 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Vierzon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mehun-sur-Yèvre
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Massay
Géolocalisation sur la carte : Cher
Massay
Géolocalisation sur la carte : France
Massay
Géolocalisation sur la carte : France
Massay

    Géographie

    Le territoire communal est arrosé par la rivière Arnon.

    Localisation

    La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Massay est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vierzon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,1 %), forêts (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), prairies (7,9 %), zones urbanisées (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Abbaye Saint-Martin

    Plan de l'abbaye de Massay[9]. On voit le tracé de la route de Reuilly à travers l'ancien cloître. L'église Saint-Paixent est formée du cœur de l'ancienne abbatiale. La chapelle de l’abbé est dans le prolongement de la salle capitulaire.

    L'abbaye Saint-Martin de Massay a été fondée en 738, par un comte d'Aquitaine nommé Egon. En 814 Benoît d'Aniane la réforme selon l'ordre bénédictin. Vers 873 elle est pillée par les Normands. Elle est reconstruite en 910.

    Les abbayes de Massay et de Déols sont toutes deux affiliées à Cluny. Elles sont désormais placées sous l'autorité de Bernon, le fondateur, puis de l'abbé Odon dirige à la fois Cluny, Déols et Massay. À Massay, c'est un certain Odon II qui succède à Odon de Cluny en 935. Les deux abbayes sont donc indépendantes, même si elles conservent des liens. Par la suite, aux Xe, XIe et XIIe siècles, Déols et Massay évoluent et deviennent des centres monastiques de première importance. Après un incendie en 1128, l'abbatiale Saint-Martin de Massay est entièrement reconstruite dans des proportions plus importantes au XIVe siècle. De 1165 à 1175 est édifiée la chapelle de l'abbé sous une influence angevine, celle-ci amorce le passage du roman à l'architecture gothique. En 1483 un clocher porche gothique finement ouvragé haut de 42 mètres est construit pour l'abbé Bertrand de Chamborand. Celui-ci renfermait 7 cloches dont une, datée du , porte ses armoiries. Une prison, dans ses soubassements, existe encore.

    La guerre de Cent Ans provoque la destruction partielle de Massay par les troupes anglaises vers 1360. Puis elle est pillée en 1562 et 1567 pendant les guerres de religion. La mise en place du régime de la commende transforme profondément l'abbaye.

    Le cardinal archevêque de Bourges Frédéric Jérôme de La Rochefoucauld (évêque de 1729 à 1757) visite l'abbaye délabrée en 1733 et prononce sa fermeture définitive en 1735. Elle est démantelée en 1736 et l'église abbatiale Saint-Martin est donnée a la commune en remplacement de l'église paroissiale Saint-Paxent en mauvais état. La chapelle Saint-Loup est rattachée au presbytère qui l'utilisait comme grange, écurie et bûcher. Elle se compose de deux travées de voûtes en forme de coupoles soutenues d'arcs d'ogives diagonaux, d'une travée voûtée en berceau aigu et d'une abside circulaire voûtée en quart de sphère. Les chapiteaux sont ornés de rinceaux et de têtes. Les fenêtres sont en plein cintre ainsi que la porte, ornée de boudins en dents de scie[10].

    Les bâtiments auraient pu subsister en partie, mais à la Révolution, le tracé de la nouvelle route de Reuilly passe par l'emplacement du cloître qui est détruit. Ce tracé est clairement visible sur le plan de Deshoulières et Gauchery. Aujourd'hui, les bâtiments restants sont classés, notamment la salle capitulaire[11], la chapelle Saint-Loup, aussi appelée la « chapelle de l’abbé »[10], et l'église Saint-Paxent[12]. Les bâtiments ont été classés puis réhabilités dans les années 1990.

    La salle capitulaire du XIIIe siècle est surmontée d'une partie du dortoir des moines. Le logis du chambrier (ou économe du monastère) du XVIIe siècle est devenu d'abord presbytère, puis mairie. Des communs, un vivier et une travée des celliers subsistent encore de nos jours.

    La commune appartient a la fédération des sites clunisiens.

    Moyen Âge et Renaissance

    Charlemagne aurait fait une visite à Massay et à cette occasion, aurait fait don d'un trésor. Comme le couvent et son trésor, la commune est pillée par les Normands en 873. Elle subit des incendies en 999 et 1128. Un hôpital et une léproserie sont établis par les seigneurs locaux en 1252. Saint Louis passe en 1258 de retour d'Égypte. Massay est détruit pendant la guerre de Cent Ans, les guerres contre Charles Quint et saccagée par les protestants au XVIe siècle[13].

    Temps modernes

    Au début du XVIIIe siècle, la communauté de Massay est en crise démographique, puisqu’elle passe de 171 feux en 1709 à 139 en 1726[14]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[15]. Les mêmes causes sont à l’origine de la très forte baisse de population de la communauté de Saint-Vincent-de-Gy à la même époque, de 121 à 89 feux (plus d’un habitant sur quatre)[16].

    En , le pape Pie VII, de retour de son séjour à Fontainebleau, fait étape à Massay.

    Une réorganisation des communes, en 1822, réunit les trois communes de Massay, Saint-Vincent-de-Gy, et Saint-Martin-de-Court. L'église Saint-Martin de Court est fermée. Elle sert actuellement de grange[17]. Une mairie est construite en 1838.

    Pendant la guerre franco-allemande de 1870, le , les Prussiens pénètrent dans Massay[13], et le 27 décembre 1870, le ballon monté Merlin-de-Douai s'envole de la gare du Nord à Paris alors assiégé par les Prussiens et termine sa course à Massay neuf heures plus tard après avoir parcouru 211 kilomètres[18].

    Pendant la seconde Guerre mondiale, deux avions anglais sont abattus sur le territoire, l'un en 1942 et l'autre en 1944. Un stèle commémore ces événements[19].

    Héraldique

    Les armes de Massay se blasonnent ainsi :

    D'azur aux dix fleurs de lys d'or ordonnées 3,3,3 et 1, à Saint Martin à cheval partageant son manteau avec un pauvre sur une terrasse isolée, le tout d'argent brochant, à la filière aussi d'or[20].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1959 mars 1971 Pierre Ceschetti    
    mars 1971 mars 1977 Raoul Maloger    
    mars 1977 mars 2001 Jean-Claude Gaydier   gérant
    septembre 2004 mars 2008 Philippe Borgeais    
    mars 2008   Dominique Lévêque[21] DVD Retraité
    mars 2014 En cours Dominique Leveque[22],[23]   Ancien artisan, commerçant ou chef d'entreprise

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

    En 2018, la commune comptait 1 378 habitants[Note 3], en diminution de 2,96 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9008237709011 8512 0361 9282 2262 282
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1902 2002 4052 4002 4712 4022 4692 2972 233
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0852 1312 0261 8241 7481 6151 5481 5291 516
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 3901 3241 2511 3391 3541 3351 4051 4041 404
    2018 - - - - - - - -
    1 378--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Abbaye Saint-Martin de Massay
    L'église abbatiale, actuelle église Saint-Paxent : Dédiée à saint Paxent depuis 1736, elle remplaçait l'ancienne église paroissiale tombe en ruines. Elle a conservé quelques parties des murs des XIIe et XIIIe siècles, mais elle est reconstruite dans son ensemble à la fin du XIVe siècle. Cette église est un vaste et unique vaisseau terminé à l'est par un chevet à cinq pans coupés. Ses vitraux furent posés dans les années 1880. L'église contient un vitrail du XVIe siècle des ateliers rhénans, et un ensemble de vitraux mis en place entre 1880 et 1885 provenant des ateliers parisiens de Gaspard Gsell, un élève suisse et disciple de Ingres. Elle contient des stalles du XVIe siècle très mutilées et une statue d'une Vierge à l'Enfant en bois polychrome du XVIIe et XVIIIe siècles. Elle est classée monument historique[12]
    La tour-clocher puissante, ou tour Chamborant
    À l'église est adossée une tour-clocher haute de 42 mètres. Cette tour est divisée en trois étages marqués par des cordons et soutenus par des contreforts terminés par des pinacles. L'accès se fait par le nord, par une porte en tiers-point surmontée des armes de l'abbé de Chamborant complétées par une légende en lettres gothiques disant « Rébérend père en Dieu, frère Bertrand de Chamborand, abbé de l’abbaye de Massay, a fait faire ceste présente tour l'an mil CCCLXXXX et trois[28] ». À l'étage suivant se trouvent une fenêtre à meneaux ainsi que des contreforts possédant des niches soutenues par des culs-de-lampe. Le dernier étage, le plus riche en décoration, est entouré d'une balustrade gothique avec des lettres rappelant le nom du fondateur. Les contreforts se terminent par des pinacles et la tour est percée sur chaque face de deux fenêtres entourées de riches moulures, derrière lesquelles se trouvent deux cloches, parmi les sept qu'avait le clocher autrefois. L'une date de 1512 et porte les armes de l'abbé de Chamborant.
    La chapelle Saint-Loup
    Aussi appelée chapelle de l'Abbé. Cet oratoire date du milieu du XIIe siècle. Sobre d'extérieur et bien conservé, son architecture homogène est romane, mais contient déjà des arcs-ogives. Elle est classée au titres des Monuments historiques depuis 1889.
    La salle capitulaire et le dortoir des moines
    Situé au Sud de l'église, ce bâtiment du XIIIe siècle est fait partie de l'édifice qui entourait cloître. Il comprend, au rez-de-chaussée, la salle capitulaire, deux autres salles et un couloir faisant communiquer les deux cloîtres. Au 1er étage se trouve une partie du dortoir des moines, à la charpente à chevrons-formant-fermes et aux baies étroites et fenêtres datant du XVIIe siècle. La salle et le dortoir sont classés au titre des Monuments historiques depuis 1915.
    Le logis du chambrier
    Il date du XVIIe siècle. Lors de la cessation des activités de l'abbaye, il devient le presbytère jusqu'à une période récente.
    Les anciennes fortifications
    Une tour ronde, indépendante de l'église, reste le vestige le mieux conservé des fortifications de l'abbaye. On peut en suivre le tracé en empruntant certaines rues de la ville, dans lesquelles on aperçoit les ruines d'autres tours.
    • Maison de fer système Duclos .

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Deshoulières et Gauchery 1922.
    10. Notice no PA00096835, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    11. Notice no PA00096834, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    12. Notice no PA00096836, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    13. Patrimoine du Cher, p. 1025.
    14. Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (no 114), p. 169.
    15. Zeller, op. cit., p. 145 et 153
    16. Zeller, op. cit., p. 170.
    17. Patrimoine du Cher, p. 1027.
    18. Ballon no 55 : « Le Merlin-de-Douai »
    19. Patrimoine du Cher, p. 1030.
    20. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : février 2009.
    21. Liste des maires du Cher et appartenance des communes aux cantons sur le site de la préfecture (consulté le 27 septembre 2014).
    22. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    23. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    28. Deshoulières et Gauchery 1922, p. 347.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Cécile Perrochon, « Notre-Dame de Déols et Saint-Martin de Massay : deux « abbayes sœurs » dans le monde bénédictin du Berry , », dans René Pêcherat, Pierre Remérand et Didier Dubant, L'abbaye Notre-Dame de Déols (Indre), Éditions Lancosme et l'Académie du Centre, , 360 p. (ISBN 978-2-912184-53-5), p. 37-46.
    • François Deshoulières et Paul Gauchery, « L'abbaye de Massay (Cher) », Bulletin monumental, , p. 340-360.
    • François Deshoulières, « Massay », dans Les Églises de France : Cher, Paris, Librairie Letouzey et Ané, , p. 160-163
    • Nathalie de Buren, Xavier Laurent (direction) et François Lauginie (photographies) (photogr. François Lauginie), Département du Cher : Guide du patrimoine religieux, Bourges, Direction des archives départementales et du patrimoine du Cher, , 189 p. (ISBN 978-2-86018-025-2 et 2-86018-025-7)
    • Jean-Luc Flohic (direction), Le patrimoine des communes du Cher, t. I et II, Paris, Flohic Éditions, , 1128 p. (ISBN 2-84234-088-4)

    Liens externes

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