L'Homme bicentenaire (film)
L’Homme bicentenaire (Bicentennial Man) est un film de comédie-dramatique, et de science-fiction germano-américaine réalisé par Chris Columbus, et sorti en 1999. On retrouve en tête d’affiche Robin Williams, Sam Neill, Embeth Davidtz, Wendy Crewson et Oliver Platt. Il est coproduit par Touchstone Pictures et Columbia Pictures.
Pour les articles homonymes, voir L'Homme bicentenaire.
Titre original | Bicentennial Man |
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Réalisation | Chris Columbus |
Scénario | Nicholas Kazan |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
1492 Pictures Laurence Mark Productions Radiant Productions Columbia Pictures Touchstone Pictures |
Pays d’origine |
États-Unis Allemagne |
Genre | science-fiction |
Durée | 132 minutes |
Sortie | 2000 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le scénario s'inspire du roman The Positronic Man d’Isaac Asimov et Robert Silverberg (lui-même inspiré de la nouvelle The Bicentennial Man d'Asimov), l’intrigue explore les questions d’humanité, esclavage, liberté intellectuelle, conformité, sexe, amour, et de la mortalité.
En dépit d’être un flop au box-office, l’artiste maquilleur Greg Cannom a été nommé pour l’Oscar du meilleur maquillage à la 72e cérémonie des Oscars. De plus le film a attiré une fanbase de passionnés qui défendent le film.
Synopsis
En ce début de XXIe siècle, où le progrès technique s'est généralisé pour le meilleur, Richard Martin fait l'acquisition du tout nouveau robot domestique à la mode, le NDR-114. Celui-ci a été conçu pour effectuer les tâches ménagères pénibles jadis dévolues aux êtres humains : cuisine, ménage, bricolage, surveillance des enfants. Il est baptisé Andrew.
À ceci près que l'« Andrew » (Amanda entend mal le mot "androïde") en question ne sera pas aussi simple que le modèle classique. Doté d'un esprit d'analyse modifié par accident, le robot se montre capable de créativité (notamment en sculptant de petits animaux en bois sans que personne ne lui apprenne). Il va se donner des buts, des objectifs à atteindre et va, au fil de ses apprentissages et de ses émotions, apprendre la vie.
Andrew ira même jusqu'à défier la mort de l'Homme en l'aidant à survivre à ses propres peurs. Mais il découvrira très vite que la vie et l'amour ont un prix, dont lui seul pourra déterminer le montant.
Résumé détaillé
Le robot de série NDR « Andrew » (Robin Williams) est introduit en 2005 dans la maison de la famille Martin pour effectuer des tâches d’entretien ménager et d’entretien et de la maintenance. Les réactions de la famille vont de l’acceptation et de la curiosité au rejet catégorique et au vandalisme délibéré de leur fille aînée, Grace (Lindze Letherman), qui le traite comme un simple robot et continue tout en grandissant. Quand Andrew casse accidentellement une figurine appartenant à « Petite Fille » (Little Miss en Version Originale) Amanda (Hallie Kate Eisenberg), il sculpte alors dans du bois une figurine de substitution, afin de se faire pardonner auprès d’elle. La famille est étonnée par cette créativité et « Sir » Richard Martin (Sam Neill) emmène Andrew chez son fabricant, pour savoir si tous les robots sont comme lui, ses semblables. Le PDG de l’entreprise, Dennis Mansky (Stephen Root), voit ce développement comme un problème et souhaite supprimer Andrew. Irrité, Richard ramène Andrew à la maison et lui permet de poursuivre son propre développement, encourageant Andrew à s’éduquer dans les sciences humaines à travers la lecture.
Des années plus tard, Martin emmène à nouveau Andrew à Robotics NorthAm pour des réparations à la suite d'un accident. Richard s’assure d’abord que la personnalité d’Andrew restera intacte. Andrew demande à ce que son visage soit modifié et amélioré pour transmettre les émotions qu’il ressent, mais ne peut pas exprimer correctement.
Douze ans plus tard, Andrew demande finalement sa liberté, à la grande consternation de Richard. Il accorde la demande, mais bannit Andrew afin qu’il puisse être « complètement », « pleinement » libre. Andrew se construit une maison et vit seul. En 2048, Andrew voit Richard une dernière fois sur son lit de mort, où ce dernier s’excuse de l’avoir banni.
Andrew part à la recherche de robots de la série NDR pour découvrir si d’autres ont développé la sensibilité. Après près de vingt ans d’échec, il trouve Galatea (Kiersten Warren), un robot NDR qui a reçu des attributs féminins et de la personnalité. Ceux-ci, cependant, sont simplement des aspects de sa programmation et pas quelque chose qu’elle a développés spontanément. Galatea est la propriété de Rupert Burns (Oliver Platt), fils du concepteur de robots NDR. Burns travaille pour créer plus de robots à l’apparence humaine, mais est incapable d’attirer des financements. Andrew accepte de financer la recherche et les deux se joignent pour révolutionner la robotique. Pendant ce temps, il reste en contact avec Amanda (petite fille), qui a grandi, s’est mariée, a eu un enfant, a divorcé et a maintenant une petite fille appelée Portia. Après avoir reçu des traits humains, Andrew revient à la maison et voit Amanda, maintenant âgée, avec Portia. Au début, il a quelques problèmes de réintégration dans la famille puisque maintenant il n’y a qu’Amanda qui le connaît réellement, mais il parvient à se lier d’amitié avec Portia. Un peu plus tard, Amanda décède, laissant Andrew se rendre compte que tous ceux qu’il connait mourront un jour. Andrew décide alors de devenir humain, pour devenir mortel. Avec l’aide de Rupert, il crée un nouveau type d’organes mécaniques qui peuvent être utilisés par lui pour devenir plus humains et utilisés par les humains comme organes prosthétiques. Il gagne un système nerveux et beaucoup d’autres organes qui le rendent capable de manger, de ressentir des émotions et des sensations, et aussi d’avoir des rapports sexuels. Finalement, Andrew devient assez humain pour tomber amoureux de Portia et, finalement, elle tombe amoureuse de lui.
Au cours du siècle suivant, Andrew demande au Congrès mondial de le reconnaître comme étant humain, ce qui lui permettrait, ainsi qu’à Portia, de se marier légalement, mais sa demande est rejetée. Le Président du Congrès explique que la société peut tolérer une machine éternelle, mais soutient qu’un être humain immortel créerait trop de jalousie et de colère. Au départ, Andrew décide de faire vivre Portia autant que possible grâce à ses inventions médicales, mais après quelques décennies, elle lui dit qu’elle ne peut plus vivre éternellement, alors elle refusera tout traitement. Andrew décide de faire en sorte que Burns injecte du sang dans son système, lui permettant ainsi de vieillir, et commence ainsi à vieillir aux côtés de Portia. Andrew assiste de nouveau au Congrès mondial avec Portia, tous les deux apparaissent maintenant vieux et frêles, l’ancien robot est « abîmé » par la vie.
Sur leur lit de mort, Andrew et Portia regardent le Président du Congrès mondial annoncer à la télévision la décision de la cour: Andrew est officiellement reconnu comme humain, et (en dehors de « Mathusalem et autres personnages bibliques ») comme étant le seul homme à avoir vécu si longtemps. En atteignant l’âge de deux cents ans, il devient également Doyen de l’Humanité. Le Président valide également le mariage entre Portia et Andrew. Andrew meurt en écoutant l’émission en dépit de son soutien de vie, et Portia ordonne à leur infirmière Galatea, un androïde maintenant reconnaissable humain, de débrancher son soutien de la vie. Le film se termine quand Portia meurt en même temps qu’Andrew après avoir murmuré « A bientôt » pour lui…
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre : L'homme bicentenaire
- Titre original : Bicentennial Man
- Réalisation : Chris Columbus
- Scénario : Nicholas Kazan, d'après la nouvelle L'Homme bicentenaire d’Isaac Asimov et le roman The Positronic Man (en) d'Isaac Asimov et Robert Silverberg
- Musique : James Horner
- Photographie : Phil Meheux
- Montage : Nicolas De Toth et Neil Travis
- Casting : Janet Hirshenson et Jane Jenkins
- Directeur artistique : William Hiney, Bruton Jones et Mark V. Mansbridge
- Décors : Anne Kulhian, Norman Reynolds
- Costumes : Joseph G. Aulisi
- Production : Michael Barnathan, Chris Columbus, Gail Katz, Laurence Mark, Neal Miller, Wolfgang Petersen et Mark Radcliffe
- Producteur associé : Paula DuPré Pesmen
- Producteur délégué : Dan Kolsrud
- Sociétés de production : 1492 Pictures, Laurence Mark Productions, Radiant Productions, Columbia Pictures, Touchstone Pictures
- Société de distribution : Buena Vista Pictures, France Columbia TriStar Films
- Pays d'origine : États-Unis, Allemagne
- Budget : 100 000 000 $[1]
- Langue originale : anglais
- Formats : 1.85:1 (Technicolor) - 35 mm
- Son : Dolby Digital - DTS - SDDS
- Genre : science-fiction, comédie dramatique
- Durée : 132 minutes
- Dates de sortie[2] :
- États-Unis, Canada :
- Allemagne :
- Belgique, France :
Distribution
- Robin Williams (VF : Michel Papineschi et VQ : Luis de Cespedes) : Andrew Martin
- Embeth Davidtz (VF : Isabelle Gardien et VQ : Hélène Mondoux) : Amanda Martin / Portia Charney
- Sam Neill (VF : Hervé Bellon et VQ : Mario Desmarais) : Richard Martin
- Oliver Platt (VF : Antoine Tomé et VQ : Pierre Auger) : Rupert Burns
- Wendy Crewson (VF : Josiane Pinson et VQ : Élizabeth Lesieur) : Mme Martin
- Kiersten Warren (VF : Nathalie Bienaimé et VQ : Johanne Garneau) : Galatea
- Hallie Kate Eisenberg (VF : Malene Kaloudia) : Amanda Martin (à 7 ans)
- Lindze Letherman (VF : Kelly Marot) : Grace Martin (à 9 ans)
- Angela Landis : Grace Martin (adulte)
- Bradley Whitford (VF : Laurent Nivet) : Lloyd Charney
- John Michael Higgins (VF : Boris Rehlinger) : Bill Feingold, l'avocat des Martin
- Stephen Root (VF : Philippe Peythieu et VQ : Hubert Gagnon) : Dennis Mansky
- George D. Wallace : le président
Production
Genèse et développement
Le film est l'adaptation de la nouvelle éponyme d'Isaac Asimov parue en 1976 ainsi que du roman qui en a été adapté par Robert Silverberg Tout sauf un homme (The Positronic Man (en)).
Casting
Robin Williams retrouve Chris Columbus après Madame Doubtfire. l'acteur explique ce qu'il a apprécié : « Ce qui m'a attiré, c'est la manière dont l'histoire aborde l'intelligence artificielle et le comportement humain. Il y a des milliers de robots similaires à celui que j'incarne, mais celui-ci a quelque chose de spécial… une curiosité, une aptitude à la fascination »[3].
Tournage
Le tournage a lieu du au [4], en Californie (Woodside, Half Moon Bay, Alameda, Fremont, siège d'Oracle Corporation à Redwood City) notamment à San Francisco (Grace Cathedral, mairie, Golden Gate Bridge, Alamo Square, Treasure Island, etc.)[5].
Musique
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | |
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Durée | 66:19 |
Genre | musique de film |
Label | Sony Music Distribution |
Critique |
Albums de James Horner
La musique du film est composée par James Horner.
- Liste des titres
- The Machine Age - 3:32
- Special Delivery - 2:59
- The Magic Spirit - 3:01
- A Gift for Little Miss - 5:28
- Mechanical Love - 2:02
- Wearing Clothes for the First Time - 2:10
- The Wedding - 6:49
- The Passage of Time - 8:32
- The Search for Another - 3:15
- Transformed - 2:25
- Emotions - 3:56
- A New Nervous System - 3:51
- A Truer Love - 2:36
- Petition Denied - 1:56
- Growing Old - 3:12
- The Gift of Mortality - 6:13
- Then You Look at Me (James Horner / Will Jennings) - 4:22 (interprété par Céline Dion)
Sortie
Distinctions
Source : Internet Movie Database[9]
Récompense
- Hollywood Makeup Artist and Hair Stylist Guild Awards 2000 : meilleurs effets spéciaux maquillages d'un film pour Greg Cannom et Wesley Wofford
Nominations
- Oscars 2000 : meilleurs maquillages pour Greg Cannom
- Blockbuster Entertainment Awards 2000 : meilleure actrice dans une comédie pour Embeth Davidtz, meilleur acteur dans une comédie pour Robin Williams
- Kids' Choice Awards 2000 : meilleur acteur pour Robin Williams
- Razzie Awards 2000 : pire acteur pour Robin Williams (également pour Jakob le menteur)
Clins d’œil
- Galatea est nommée d'après Galatée.
- Lorsque Rupert construit un cœur artificiel pour Andrew, Galatea chante "If I Only Had A Heart", la chanson de "l'homme en fer blanc" du film Le Magicien d'Oz.
Notes et références
- (en) « Bicentennial Man », sur Box Office Mojo.com (consulté le )
- (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database
- Secrets de tournage - Allociné.fr
- (en) Business sur l’Internet Movie Database
- (en) Filming locations sur l’Internet Movie Database
- (en) « James Horner - Bicentennial Man », sur AllMusic.com (consulté le ).
- (en) « Bicentennial Man - weekly », sur Box Office Mojo.com (consulté le )
- « L'homme bicentenaire », sur JP box-office.com (consulté le )
- (en) Distinctions sur l’Internet Movie Database
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
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