L'École des maris

L’École des maris est une comédie en trois actes et en vers de Molière, représentée pour la première fois à Paris au Théâtre du Palais-Royal le par la troupe de Monsieur, frère unique du Roi.

L’École des maris

Gravure de l’édition de 1719.

Auteur Molière
Genre Comédie
Nb. d'actes 3 actes en vers
Lieu de parution Paris
Date de création en français
Lieu de création en français Paris
Metteur en scène Molière
Frontispice de l'édition de 1682.

L’intrigue de cette comédie, qui repose sur le contraste radical entre deux frères, dont l’un a pour principe la sévérité dans l’éducation des enfants et l’autre l’indulgence, s’inspire des Adelphes de Térence. Molière mit Madeleine Béjart dans le rôle de Lisette, ce qui ne lui plut point .

Distribution

Acteurs et actrices ayant créé les rôles
Personnage Acteur ou actrice
Sganarelle, frère d’Ariste Molière
Ariste, frère de Sganarelle L'Espy
Isabelle, sœur de Léonor Mlle de Brie
Léonor, sœur d’Isabelle Armande Béjart
Lisette, servante de Léonor Madeleine Béjart
Valère, amant d’Isabelle La Grange
Ergaste, valet de Valère Du Parc
Le commissaire De Brie
Le notaire Louis Chanut
Deux laquais

Résumé

Deux frères sont tous deux tuteurs de deux sœurs orphelines. Tolérant et compréhensif, Ariste laisse Léonor libre de ses choix. Son cadet, Sganarelle, se montre, en revanche, rébarbatif et circonspect envers Isabelle qui, amoureuse de Valère, devra avoir recours à des subterfuges pour avoir raison des soupçons de son impérieux tuteur. Elle se rendra ainsi, en se faisant passer pour sa sœur, chez son amoureux pour se faire épouser légitimement par lui. Ariste se verra, au contraire de Sganarelle, récompensé de sa largeur d’esprit envers Léonor, en l’épousant.

Quelques répliques

  • « Et que les noirs chagrins des maris ou des pères
Ont toujours du galant avancé les affaires. » (Ergaste, acte I, scène IV, vers 319-320)
  • « Et l’école du monde, en l’air dont il faut vivre
Instruit mieux, à mon gré, que ne fait aucun livre. » (Ariste, acte I, scène II, vers 191-192)
  • « ... les verrous et les grilles
Ne font pas la vertu des femmes ni des filles. » (Ariste, acte I, scène II, vers 167-168) et (Sganarelle, acte III, scène V, vers 951-952)
  • « Vous, si vous connoissez des maris loups-garous,
Envoyez-les au moins à l’école chez nous » (Lisette, acte III, scène IX, réplique finale)

Œuvres dérivées

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