Léopold Eyharts

Léopold Eyharts, né le à Biarritz, est un pilote et officier général français, spationaute de l'Agence spatiale européenne (ESA).

Léopold Eyharts

Léopold Eyharts en 2007.

Nationalité  Français
Sélection 1990 CNES Group 3, 1998 ESA Group
Naissance
Biarritz (France)
Grade Général de brigade
Durée cumulée des missions 68 j 21 h 31 min
Mission(s)
Insigne(s)

Carrière militaire

Ancien élève du lycée Villa-Pia de Bayonne et du lycée Louis-Barthou de Pau, il intègre l'École de l'air à Salon-de-Provence en 1977 et reçoit un diplôme d'ingénieur aéronautique en 1979. En 1980, il est breveté pilote de chasse et affecté à la 7e escadre de chasse sur Jaguar, à la base aérienne d'Istres. En 1985, il devient commandant de l'escadrille SPA 77 du 1/7 Provence, basé à Saint-Dizier.

En 1988, il obtient le diplôme de pilote d'essai de l'école française de pilote d'essai (EPNER) et est affecté au Centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge, près de Paris. Il vole alors sur différents types d'avions civils et militaires, comprenant le Mirage 2000, l'Alpha Jet, le Mirage III, la Caravelle et le C-160 Transall, principalement impliqué dans le radar et les essais d'équipement[style à revoir].

Il totalise 3 800 heures de vol en tant que pilote de combat et d'essai sur 50 types d'avion différents, ainsi que 21 sauts en parachute, dont une éjection (qui lui a sauvé la vie, in extremis, sur Jaguar, lorsqu'il était à Istres).

Il est aujourd'hui général de brigade aérienne.

Activités de spationaute

En 1990, Léopold Eyharts est choisi en tant que spationaute par le CNES et assigné pour soutenir le programme d'avion spatial Hermès à Toulouse.

Il devient l'un des pilotes d'essai responsable du programme de vols paraboliques du CNES, un avion expérimental (Caravelle) modifié par le centre d'essai de vol de Brétigny-sur-Orge pour fournir un laboratoire de microgravité à la communauté scientifique. En 1994, il devient responsable des essais en vol parabolique du remplaçant de la Caravelle, un Airbus A300 ZERO-G qui devient opérationnel en 1995.

En 1992, Eyharts participe au deuxième choix d'astronaute de l'Agence spatiale européenne (ESA). Puis, la même année, il participe à une évaluation de l'ESA de la formation russe sur la navette spatiale Bourane à Moscou, où il vole dans le simulateur en vol de Buran du Tupolev 154.

Il participe également à deux cours de formation additionnels de vol spatial de court-durée au centre de formation des cosmonautes russes « Youri Gagarine » à Moscou : le premier durant six semaines en 1991 et le second, deux semaines en 1993.

Eyharts est assigné à la pleine formation de vol spatial en . Il est désigné en 1994 spationaute-suppléant pour la mission spatiale franco-russe Cassiopée, qui a eu lieu en .

Premier vol vers la station Mir

Il participe à un premier vol à bord de Soyouz TM-27, le . Il est le cosmonaute principal pour la mission d'espace scientifique de la suite CNES appelée Pégase. Il rejoint la station spatiale Mir en . Pendant sa mission de trois semaines, il réalise diverses expériences françaises dans les secteurs de la recherche médicale, de la neurologie, de la biologie, de la physique liquide et de la technologie. Cette première mission dure 20 jours, 18 heures et 20 minutes.

Second vol vers la station internationale

Équipage de la mission STS-122.
Illustration de la station ISS après la mission STS-122, après la mise en place du module Colombus.

En , Eyharts est assigné par l'Agence spatiale européenne à l'entraînement au centre spatial Johnson de la NASA à Houston, au Texas. Il travaille sur des projets concernant la station spatiale internationale.

Il part le , à bord de la navette Atlantis, lors de la mission STS-122 (initialement prévue le ), vers la station spatiale internationale, où il rejoint l'Expédition 16 de l'ISS. Sa mission est essentiellement l'installation du laboratoire européen Columbus, dans lequel il est le premier à pénétrer, après avoir prononcé ces mots :

« Nous avons une pensée spéciale, à ce moment, pour toutes les personnes en Europe et aux États-Unis qui ont contribué à la réalisation de Columbus. Je veux parler des agences spatiales, de l'industrie mais aussi de tous les citoyens qui soutiennent le vol spatial. Je suis très fier d'être ici et d'entrer pour la première fois dans Columbus[1]. »

Il revient sur Terre avec la mission STS-123 dans la navette Endeavour. Son vol a duré 48 jours 4 heures et 54 secondes[2].

Aujourd'hui, il continue à soutenir comme expert[3] les équipes du Cente européen des astronautes (ESA/EAC) à Cologne (All.).

Décorations

Léopold Eyharts donne une conférence dans une école de Vincennes le 12 décembre 2009

Notes et références

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • Portail de l’astronautique
  • Armée et histoire militaire françaises
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