Krauss-Maffei Wegmann

Krauss-Maffei Wegmann est une entreprise allemande issue de la fusion des entreprises J.A Maffei et Krauss et Co, qui donne naissance à la Krauss-Maffei, avant en 1999 de fusionner avec Wegmann. Elle fabrique à l'origine des locomotives pour fabriquer ensuite des machines-outil pour la production d'éléments en matière plastique et produit de nombreux véhicules militaires.

Krauss-Maffei Wegmann

Création 1999
Fondateurs Joseph Anton von Maffei
Forme juridique GmbH und Co. KG
Siège social Munich
Directeurs Frank Haun (d)
Activité Industrie de l'armement
Société mère KNDS
Site web www.kmweg.de
Chiffre d'affaires 1 680 000 000 de dollars américains ()[1]

Histoire - depuis la Seconde Guerre mondiale

La production sera vite orientée vers la production de masse pour la Seconde Guerre mondiale, que ce soit pour les locomotives, l'armement ou les véhicules. Au sortir de la Guerre la fabrication de locomotives sera interdite et il faudra attendre la conversion vers les locomotives électrique moderne de la Deutsche Bahn pour qu'en 1950 il soit fait état de la livraison par la société de 600 machines.

La société a connu un essor important dans les années 1960-1970 avec le programme de char lourd Leopard 1 et Leopard II.

Le groupe Krauss-Maffei est progressivement racheté par Mannesmann entre 1989 et 1996.

En 1999, une écrasante majorité des bénéfices du groupe Mannesmann provient de sa division télécommunication. Il décide donc de se recentrer sur cette activité et ne garde en annexe que son activité historique dans les tubes sans soudure (qui sera ensuite absorbée par Salzgitter AG et Technip).

Les anciennes divisions de KraussMaffei retrouvent leur indépendance :

  • La branche spécialisée dans la machine d'extrusion plastique/caoutchouc (re)devient KraussMaffei Group.
  • La branche spécialisée dans les véhicules terrestres militaires fusionne avec Wegmann pour devenir Krauss-Maffei Wegmann.
  • Les activités ferroviaires sont rachetés par Siemens.

Projet KANT

En juillet 2014, un processus de fusion est engagé entre l'armurier allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) et Nexter, après plusieurs années de rumeurs sur le sujet. Le projet de rapprochement, dénommé « KANT », en discussion depuis février 2006 avant son officialisation l'été 2014, est né de la nécessité de mieux harmoniser les blindés des différents pays de l'Union européenne, dont les caractéristiques différentes compliquent les interventions communes. Le 29 juillet 2015, le processus de fusion entre Nexter et Krauss-Maffei Wegmann (KMW) a été officiellement signé à Paris, pour créer un nouvel ensemble de 6 000 employés et 1,7 milliard d'euros, contrôlé à 50 % par l'État français et à 50 % par la famille Bode-Wegmann.

Le 15 décembre 2015 la fusion entre Nexter et KMW est finalisée, la nouvelle société commune, baptisée Honosthor, est située aux Pays-Bas. Lors du salon Eurosatory 2016, qui se tient tous les deux ans au parc des expositions de Paris Villepinte, le nom final du nouveau groupe commun a été dévoilé, il s'agit de KNDS qui signifie Krauss-Maffei Nexter Defense Systems.

Produits

Véhicules de transport de troupes

L'entreprise conçoit et produit des véhicules tout-terrain protégés pour les armées allemandes et étrangères:

Chars de combat

véhicule blindé de combat d'infanterie

Systèmes d'artillerie

Systèmes de moyen calibre

  • FLW 100
  • FLW 200
  • MNLS
  • NLS

Soutien, génie

Armement individuel

  • Cabines de véhicules
  • MUCONPERS

NBC-Systemes

  • Mungo A/C Spür

filiales de l'entreprise

  • ATM Computer Systeme GmbH
  • KMW Schweißtechnik GmbH
  • HDVS Hellenic Defence Vehicle Systems
  • Wegmann USA, Inc.
  • DDVS Dutch Defense Vehicle Systems
  • ARTEC GmbH
  • PSM GmbH
  • VPS Vehicle Protection Systems GmbH
  • VPS de México S. A.
  • WFEL Ltd. (mobile Brückensysteme)[2]
  • Battle Tank Dismantling GmbH Koch (Rockensußra, Thüringen)
  • DST Defence Service Tracks Remscheid

Notes et références

  1. SIPRI Arms Industry Database, (base de données), Institut international de recherche sur la paix de Stockholm
  2. « Panzerbauer kauft Brückenhersteller », Handelsblatt, (consulté le )
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