Jules Vibert
Biographie
Élève de Paul Delaroche, entré aux Beaux-Arts de Paris en 1839, Jules Vibert débute au Salon de 1841.
Il peint La Présentation de la Vierge et l’Assomption pour la chapelle de la Vierge de l’église de Jésus, rue de Sèvres, aujourd’hui disparu, mentionné par Lagrange en 1865 dans la Gazette des Beaux-Arts[3], ainsi que Le Christ sur croix entre la saint Vierge, sainte Madeleine et saint Jean pour la chapelle Saint-Denis de l’église de Dugny en 1863. Ce grand retable, détruit lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, mesurait 230 × 130 cm[4]. Il est aujourd’hui connu grâce à l’esquisse sur panneau provenant de la collection Suzanne Manet.
L’épouse de Jules Vibert, née en 1834 Martha Adriana Johanna Leenhoff, est la sœur de Suzanne Manet (1829-1906), l’épouse d’Édouard Manet et du sculpteur Ferdinand Leenhoff (1841-1914)[5]. Leur second fils, Édouard, deviendra copiste de Manet, sans but de tromperie[réf. nécessaire].
Œuvres dans les collections publiques
- Québec, Musée national des beaux-arts du Québec : Saint François (?), entre 1845 et 1875[6].
- Grenoble, musée de Grenoble : Portrait en pied du général Marchand, 1865.
- Paris :
- église Saint-Nicolas-des-Champs, chapelle du Sacré-Cœur : Le Christ montrant son cœur aux fidèles, 1867.
- église Saint-Ignace, chapelle des Martyrs : La Canonisation des martyrs du Japon, 1868.
- Saint-Étienne, église Saint-Ennemond : Le Christ descendu de la Croix, 1845.
Salons
- 1845 : Le Christ descendu de la croix.
- 1846 : Femme jouant de la basse de viole, costume, vénétien[7].
- 1848 : L'Enfant Jésus cueillant des roses sauvages se blesse avec une épine.
- 1850 : Le Petit Chien qui secoue de l’or et des pierreries ; Portrait d'Amédée de Noé.
- 1855 : Plafond pour la bibliothèque du château de Nozet, sujet principal, Béatrice, Laure Léonore d’Este, entourage, Dante, Pétrarque, Tasse.
- 1859 : Une visite domiciliaire sous la Terreur ; L’Ancien et le Nouveau Testament, partie d’une frise pour la décoration de la bibliothèque du château de Nozet (ancienne collection M. E. Lafond).
- 1866 : L’Annonciation et Mater Dolorosa, destiné à la chapelle du palais de justice[8].
- 1869 : Le Christ donnant les clefs de l'Église à saint Pierre.
- Le Christ en Croix entre saint Jean, sainte Marie et sainte Madeleine (1863), localisation inconnue.
- Le Christ montrant son cœur aux fidèles (1867), Paris, église Saint-Nicolas-des-Champs, chapelle du Sacré-Cœur.
- Bienheureux Martyrs de la Compagnie de Jésus au Japon (1868), Paris, église Saint-Ignace.
- Martyre du Bienheureux Ignace d'Azévédo et ses 39 compagnons (1868), Paris, église Saint-Ignace.
Notes et références
- Archives municipales de Lyon acte de naissance no 1150, vue 118 / 241.
- Archives départementales des Hauts-de-Seine Acte de décès no 13 dressé le 31/01/1889, vue 5 / 33.
- Léon Lagrange, « Bulletin Mensuel, novembre 1865 », Gazette des Beaux-Arts, Tome dix-neuvième, Paris, 1865, p. 574.
- Préfecture du département de la Seine, direction des travaux, Inventaire générale des œuvres d’art, décorant les édifices du Département de la Seine, dressé par le service des Beaux-Arts, Tome Premier, arrondissement de Saint-Denis, Paris, 1879, pp. 212-213.
- Fiche généalogique de Ferdinand Charles Adolphe Constantin Leenhoff sur le site geneanet.org.
- « Saint François (?) - Vibert, Jules », sur Collections | MNBAQ (consulté le ).
- Revue Lyonnais, tome XXIII, 1846, p. 69.
- Léon Lagrange, « Le Salon de 1866 », Le Correspondant. Recueil périodique, Tome 68e, nouvelle série, tome 32e, Paris, 1866, p. 202.
Annexes
Bibliographie
- Émile Bellier de la Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l’école française depuis l’origine des arts du dessin jusqu’à nos jours, Tome deuxième, Paris, 1885.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) Bénézit
- (en + nl) RKDartists
- « Jules Vibert » sur inventaire.nouvelle-aquitaine.fr.
- « Jules Vibert - Peintre français », photographie d'Étienne Carjat, notice sur musee-orsay.fr.
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