Joseph de Hohenzollern-Sigmaringen

Joseph de Hohenzollern-Sigmarigen (en allemand : Joseph Franz Ernst Meinrad Karl Anton von Hohenzollern-Sigmaringen[1]) né à Sigmaringen le [2] et décédé à Haigerloch (château de Haag) le [2]est un membre de la maison de Hohenzollern-Sigmaringen.

Joseph de Hohenzollern

Titre

Prince de Hohenzollern


(54 ans, 1 mois et 18 jours)

Prédécesseur Meinrad II de Hohenzollern-Sigmaringen
Successeur Charles Frédéric de Hohenzollern-Sigmaringen (1724-1785)
Biographie
Titulature Prince de Hohenzollern-Sigmaringen
Dynastie Maison de Hohenzollern-Sigmaringen
Nom de naissance Joseph Franz Ernst Meinrad Karl Anton Prinz von Hohenzollern-Sigmaringen
Naissance
Sigmaringen
Décès
Haigerloch
Sépulture Sigmaringen
Père Meinrad II de Hohenzollern-Sigmaringen
Mère Jeanne de Montfort
Conjoints Marie-Françoise d'Oettingen-Spielberg (1703-1737)
Judith von Closen (1718-1743)
Marie-Thérèse de Waldbourg-Trauchbourg (1696-1761)
Enfants Charles Frédéric de Hohenzollern-Sigmaringen (1724-1785)
Marie-Jeanne (1726-1793)
Amélie (1729-1730
Meinrad (1732-1733)
Marie-Anne-Thérèse (1736-1736)
Fils (1737-1737)
Charles-Albert Joseph (1741-1741)
Amélie (1742-1742)
Thérèse (1743-1743)
Religion Catholicisme romain

Il est prince régnant de Hohenzollern-Sigmaringen de 1715 (d'abord sous la régence de sa mère) à 1769 et comte de Hohenzollern-Haigerloch de 1767 à 1769.

Famille

Il est le fils aîné parmi les quatre enfants [2]de Meinrad II de Hohenzollern-Sigmaringen et de Jeanne de Montfort.

Mariages et descendance[2],[1]

Le , Joseph de Hohenzollern-Sigmaringen épouse à Oettingen Marie-Françoise comtesse d'Oettingen-Spielberg (Oettingen , Sigmaringen ) fille de François-Albert, comte puis 1er Prince d'Oettingen-Spielberg et de Marie-Jeanne, baronne von Schwendl.

Six enfants sont nés de cette première union [1] :

Veuf, Joseph de Hohenzollern-Sigmaringen épouse en secondes noces, le Judith, comtesse von Closen (Munich - Sigmaringen ), fille de Georges François Antoine, Baron von Closen zu Gern et de Marie-Thérèse, comtesse de Montfort.

Trois enfants (dont aucun n'atteindra l'âge adulte) sont nés de cette seconde union[1] :

De nouveau veuf, Joseph de Hohenzollern-Sigmaringen épouse en troisièmes noces le Marie-Thérèse de Waldbourg-Trauchbourg (Dürmentingen - Langenenslingen ), fille de Christophe-François, Comte de Waldbourg-Trauchbourg et de Marie-Sophie, comtesse d'Oettingen-Wallerstein. Aucune postérité n'est issue de cette union.

Biographie

Joseph de Hohenzollern-Sigmaringen est élevé à Vienne dans le contexte troublé de la Guerre de succession d'Espagne. Il y demeure alors que sa famille rentre à Sigmaringen en 1714. Il succède à son père le , mais étant donné son jeune âge (13 ans), il est placé sous la régence de sa mère jusqu'en 1720.

Peu avant 1720, Joseph intègre l'armée autrichienne dans laquelle il acquiert le grade de général de cavalerie. Il soutient ensuite la candidature de la Bavière électorale à l'élection de l'empereur des Romains. Une fois élu, Charles VII lui confère la qualité impériale de "Geheimrat" (conseiller secret).

Chasseur passionné, Joseph crée en 1727 le parc de Josefslust à Sigmaringen. En 1736, il fait moderniser et transformer le château de Sigmaringen. Il construit l'église Saint-Jean, la chapelle Saint-Joseph à Sigmaringen, ainsi que l'église Sainte-Anne à Haigerloch.

Reconnu comme mécène il favorise les artistes de son temps tels que Johann Michael Feuchtmayer, Johann Georg Weckenmann  et Andreas Meinrad von Ow. 

Il a également apporté son concours efficace dans la canonisation de Saint Fidèle de Sigmaringen en 1746 et soutenu financièrement nombre d'écoles et d'églises.

Généalogie

Joseph de Hohenzollern-Sigmaringen appartient à la lignée de Hohenzollern-Sigmaringen issue de la quatrième branche, elle-même issue de la première branche de la Maison de Hohenzollern. Cette lignée appartient à la branche souabe de la dynastie de Hohenzollern, elle donna des rois à la Roumanie. Joseph de Hohenzollern-Sigmaringen est l'ascendant de Michel Ier de Roumanie.

Notes et références

  1. Detlev Schwennicke, Europaïsche Stammtafeln, Neue Folge, Band I.1 Tafel 123, Frankfurt am Main, 1998
  2. Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, Tome V Hohenzollern, Waldeck, p. 138

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