Joseph François de Malide

Joseph François de Malide (né le à Paris et mort à Londres le ), est un ecclésiastique qui fut prieur commendataire, évêque d'Avranches puis de Montpellier de 1774 à 1790/1801.

Joseph François de Malide
Biographie
Naissance
Paris
Ordination sacerdotale
Décès
Londres
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale
Dernier titre ou fonction évêque du Montpellier
Évêque d'Avranches
Évêque de Montpellier
Autres fonctions
Fonction religieuse
Prieur du prieuré de Trizay
Fonction laïque
Député français du clergé en 1789-1791

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Joseph François de Malide nait dans la paroisse de l'église Saint-Roch de Paris. Son père Louis de Malide, brigadier aux Gardes françaises, est tué par accident lors d'une chasse royale le et sa mère Elisabeth François Pondre morte le .

Destiné à l'Église, il entre au séminaire de Paris. Il reçoit la tonsure le des ordres mineurs le , devient sous-diacre le , puis diacre le . Il est finalement ordonné prêtre le . Le il avait reçu en commende le prieuré Saint-Jean l'Evangéliste de Trizay dépendant de l'abbaye de la Chaise-Dieu. Il est choisi comme chapelain de Saint-Nicolas et vicaire général par le cardinal de Jean-François-Joseph de Rochechouart, évêque de Laon et participe à ce titre à l'Assemblée du clergé de 1765 comme délégué de la province ecclésiastique de Reims.

Le il est nommé évêque d'Avranches, confirmé le 6 aout et consacré le par Christophe de Beaumont l'archevêque de Paris. Il est désigné pour le diocèse de Montpellier le afin de remplacer Raymond de Durfort qui avait aussi été son prédécesseur comme évêque d'Avranches. Il résigne alors ce siège le et est confirmé pour celui de Montpellier le . Lors de la désignation des représentants aux États généraux de 1789 il est élu comme représentant du clergé de la sénéchaussée de Montpellier. Après la promulgation de la Constitution civile du clergé le , il refuse de devenir évêque constitutionnel de l'Hérault et s'exile en 1791 à Londres en Angleterre. Lorsque le pape Pie VII lui demande de démissionner de son siège de Montpellier en septembre 1801 il refuse et fait partie des évêques qui adressent au pontife une protestation en . Ne pouvant revenir en France il meurt en exil à Londres en 1812 et est inhumé dans le cimetière Saint-Pancrace (en) de Londres (anglais: Old St Pancras)[1].

Notes et références

  1. Honoré Fisquet, La France Pontificale (Gallia Christiana) « Diocèse de Montpellier » p. 283-296.

Source

  • Portail du catholicisme
  • Portail du XVIIIe siècle
  • Portail de la Manche
  • Portail de Montpellier
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.