Joseph-Albert Malula

Joseph-Albert Malula, né le à Léopoldville (Congo belge, aujourd'hui Kinshasa en république démocratique du Congo), mort le à Louvain (Belgique) est un cardinal congolais, archevêque de Kinshasa de 1964 à 1989. Il fut également président du Symposium des Conférences Épiscopales d'Afrique et de Madagascar.

Joseph-Albert Malula
Biographie
Naissance
à Léopoldville (Congo belge)
Ordination sacerdotale par
Mgr Georges Six
Décès
à Louvain (Belgique)
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale par
Mgr Félix Scalais
Archevêque de Léopoldville / Kinshasa
Évêque titulaire d'Attanasus
Évêque auxiliaire de Léopoldville

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Introduction

Né à Léopoldville le , Joseph-Albert Malula est l'un des cardinaux les plus importants de l'histoire moderne de l'Église catholique en Afrique noire. Sa mère est originaire du nord du Congo (Équateur) et son père, du centre du Congo (Kasaï). Joseph Albert Malula laisse le souvenir d'un personnage épris de passion pour la profondeur subversive de la Parole de Jésus. C'était un homme de foi solide et un humaniste doté d'une grande culture littéraire. Contribuer à la restauration du dialogue entre la dimension universelle et locale de l'Église catholique, tel fut l'un des projets mobilisateurs de son ministère. Il est considéré aujourd’hui comme «l’un des fondateurs des Églises d’Afrique [...] et une de ces figures de la ‘patristique’ africaine », l’« émule des saints Athanase, des Cyprien et des Augustin », «le père du rite zaïrois ou le pionnier par excellence de l’africanisation de l’Église sur le continent noir ». Cette considération dont fait l’objet Mgr Malula est partagée par exemple par Mgr Zoa du Cameroun qui le qualifie comme « l’un des plus grands de ceux que ce siècle aura produit sur notre continent africain », ou par Mgr Laurent Monsengwo du Congo qui estime qu’il est « un géant de l’histoire du Zaïre et de l’Afrique » .

Trame biographique

La première période de sa vie, de sa naissance jusqu'aux bouleversements de la Seconde Guerre mondiale correspond aussi à sa formation. La deuxième période, de 1946 à 1959, correspond au début de son ministère comme prêtre jusqu'à son ordination épiscopale, à la veille de l’indépendance du Congo et à l’annonce du concile Vatican II. Durant cette période, le Congo et, de manière générale, l’Afrique sont secoués par des mouvements anticolonialistes qui modifient l'attitude de l'Église. La troisième période, de 1960 à 1972, est celle de l'indépendance du Congo et du conflit entre l’Église au Congo et le pouvoir dictatorial de Mobutu. La dernière période se poursuit avec des bouleversements sociétaux et s'achève avec sa mort en 1989.

Années de formation : milieu familial, études primaires et secondaires et préparation au ministère

Joseph Albert Malula voit le jour le dans une famille catholique. Son père, Remacle, originaire de la province de Kasaï dans le centre du Congo, a reçu une formation de menuisier à la Colonie scolaire de Boma, dans l’ouest du Congo, école tenue alors par les Frères des Écoles chrétiennes. Sa mère, Joanne Bolumbu, vient du nord du pays. Accueillie au pensionnat des Sœurs de la Charité de Moanda, elle apprend à lire, à écrire et à coudre. C’est dans la province du Bas-Congo, durant leurs années de formation, que Remacle et Joanne se rencontrent et se marient, puis ils s'installent à Léopoldville.

Cinquième d’une famille de huit enfants, Joseph fréquente, de 1924 à 1929, l’école primaire Sainte-Anne, dirigée à l’époque par le père Raphaël de la Kéthulle[1] qui exerce une influence décisive sur son avenir. Repéré par lui comme un élève doué, Joseph est envoyé en 1930 au petit séminaire Mbata Kiela, dans le Bas-Congo, l’une des prestigieuses écoles de l’époque fondée et tenue par les Scheutistes[2]. Là, il commence la sixième latine ainsi que son premier apprentissage à la vie spirituelle et affirme son goût pour les études, la lecture et la musique. Très vite, il se révèle un élève extrêmement brillant, particulièrement en mathématiques, en latin, en français et surtout en initiation philosophique[3].

À la suite en 1934 de l'érection du nouveau vicariat apostolique du Mayombe et de sa séparation du vicariat de Léopoldville, Malula est transféré au séminaire de Bolongo dans le nord du Congo[4]. Il prend conscience de sa vocation.

Le jeune homme de vingt ans entame en 1937 les études post-secondaires au grand séminaire du Christ-Roi de Kabwe situé au centre du pays. Il y étudie trois ans la philosophie et cinq la théologie[5].

Riche de la culture philosophique et théologique, il n’aura de cesse, tout au long de ces années d’apprentissage, de se porter avec empressement et passion au-devant des défis qui venaient ébranler ses convictions[6]. Les études philosophiques et théologiques ont indéniablement laissé une empreinte indélébile sur Malula[7],[8]. C’est durant ces années qu’il a commencé à se poser des questions aussi fondamentales que celle du rapport entre l’Église et la vie d’un peuple, celle du rôle du prêtre dans la vie d’un peuple ou encore celle sur le fait colonial .

Durant sa formation, il développa rapidement un goût très prononcé pour la lecture se plongeant dans les écrits des pères de l’Église, particulièrement d’Augustin, de Cyprien. Après Pascal, il découvre avec enthousiasme les grands philosophes modernes. Mais la rencontre décisive sera l’œuvre de Saint Thomas d'Aquin dont il découvre la rigueur et l’esprit de méthode. Il s’appliquera plus tard à la même rigueur ; mais il saura réagir au côté systématique et doctrinal du thomisme. Car sa condition d’élève lui a très tôt appris à développer un sens élevé de l’analyse critique. En 1944, Joseph achève ses études de théologie. Après une année de stage au petit séminaire de Bokoro, il est ordonné prêtre le au stade Reine-Astrid de Léopoldville en compagnie de son condisciple et ami, Eugène Moke.

Les premières années de ministère : de 1946 à 1959

Après son ordination, Joseph est d’abord professeur au petit séminaire de Bokoro. Quelques mois seulement après cette première affectation, il devra acquiescer à la demande formulée par Mgr Scalais, vicaire apostolique de Léopoldville, le nommant vicaire à la paroisse Saint-Pierre, puis curé de la paroisse du Christ-Roi et, plus tard, de celle de Saint-Pierre : deux des plus anciennes et plus grandes paroisses de Léopoldville. Premier prêtre autochtone à exercer la charge de « curé »[9]. Sa vigueur dans la prédication, son éloquence, son zèle apostolique, sa capacité de gouvernance, sa vision de l’Église et son sens de travail en équipe lui assurent une confiance sans réserve de la part de son évêque, Mgr Scalais. La réputation de Joseph provoque une telle curiosité qu’un évêque, venu des Régions, Mgr Jean-Félix de Hemptinne (1876-1958), vicaire apostolique du Katanga, arrive à Léopoldville pour voir ce jeune prêtre indigène à qui l’on avait confié une paroisse en pleine ville de Léopoldville et dont la réputation dépasse les frontières de la capitale coloniale[10].

Durant ces premières années, qui coïncident avec l’émergence de la vague de la décolonisation, Malula devient, à Léopoldville, l’une des chevilles pensantes de la société. Sa réflexion est placée sous le signe de deux considérations critiques : le déracinement culturel, produit de la situation coloniale, et la nécessité pour l’Église missionnaire de se distancer du pouvoir colonial. Perçu par les tout premiers jeunes intellectuels congolais comme un guide attachant, Malula est souvent sollicité pour l’animation de plusieurs mouvements chrétiens, parmi lesquels l’Action catholique, et il est fondateur de la Ligue des Évolués Catholiques du Congo. En outre, il lance le Mouvement Familial Chrétien[11]. Dans cette conjoncture sociale et politique nouvelle, sur fond de malaise populaire, l'abbé Malula tente déjà à sa façon de réaliser la conjonction entre l’Église et l’expérience congolaise.

Malula évêque : de l’indépendance du Congo au grand conflit Église-État (1960 à 1972)

Nommé vicaire apostolique auxiliaire en 1959, tout juste avant l’érection de Léopoldville en diocèse et quelques mois avant l’indépendance du Congo, Joseph Malula devient archevêque de Kinshasa (nouveau nom de Léopoldville) en 1964. Troisième évêque autochtone congolais, il est considéré comme « l’un des fondateurs des Églises d’Afrique, l’un des pères et une figure de la patristique africaine ».

Après sa nomination comme premier évêque congolais de Kinshasa, Malula doit faire face à la vague des indépendances et à la tenue du Concile Vatican II, mais aussi à de nouvelles idéologies politiques africaines basées sur la revendication des identités culturelles traditionnelles. Un exode massif et croissant des populations rurales vers les nouvelles agglomérations urbaines pose de nouveaux défis, ainsi que la naissance de la sanglante dictature de Mobutu, la croissance du phénomène de la pauvreté, etc. Ces problèmes imposent la nécessité de l’africanisation de l’Église. Cette dimension socio-politique de l'Église congolaise à l'époque de Mgr Malula est réprimée par le pouvoir dictatorial de Mobutu. Victime de campagnes d’intimidation et d’isolement, Mgr Malula échappe d'extrême justesse à une exécution programmée. Il est envoyé en exil à Rome. Six mois plus tard, à la faveur de l’intervention diplomatique et personnelle du pape Paul VI, il peut retourner au Congo.

De 1973 à 1989 : de l’après crise à sa mort

Cette dernière étape de la vie de Malula l'entraîne dans un vaste travail de mise en œuvre de l’Église. Il avait déjà touché à cette question de diverses façons, en s'intéressant notamment aux éléments qui assurent la cohésion et l’identité d’une Église particulière et d'une communauté chrétienne. L’organisation des ministères dans son diocèse avec la création d’un ministère pour laïques, appelés Bakambi, l’urgence de redéfinir l’Église à partir de petites communautés chrétiennes, la promotion et la mise en œuvre d’une liturgie chrétienne d’expression africaine, (appelée communément « rite zaïrois » ou « rite congolais » de la messe ) , l’implication de l’Église dans des questions touchant le développement et la justice sociale, feront rapidement le remarquable succès de son œuvre[12]. Animé par une éthique de la conviction accompagnée par une éthique de la responsabilité, le cardinal Malula a assumé tant qu’évêque les fonctions du vice-président de la Conférence nationale des évêques du Congo et de président du Symposium des Conférences Épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM). Il a pris une part active au concile Vatican II (1962-1965) en contribuant grandement à la rédaction du fameux document Sacrosanctum Concilium, sur la liturgie. En plus d’avoir coprésidé le Synode des évêques de 1985, il a surtout participé comme membre dans plusieurs commissions de ces synodes.

Mis à part les axes mentionnés, son activité pastorale est caractérisée, entre autres, par ses implications dans le processus de l’indépendance du Congo, sa participation au débat relatif à la reconnaissance de la théologie africaine, son souci pour la famille chrétienne, pour la formation des prêtres, la création d’une communauté religieuse féminine dont le style de vie est encore à ce jour le point de référence en Afrique, l’organisation pastorale de l’archidiocèse de Kinshasa, la création de lieux de formation pour prêtres et agents laïques de pastorale, la convocation d’un synode diocésain qui eut un retentissement sans précédent à travers toute l’Afrique, ses participations actives aux débats des Semaines théologiques et philosophiques de la Faculté catholique de Kinshasa, ses prises de positions en matière de justice sociale et en faveur des droits des femmes, des hommes et des pauvres. Il meurt le , alors que se précisait en lui le projet de la fondation d’un institut africain de missiologie.

En définitive

Attentif à ce qui se vit de la foi en Afrique, intéressé aux nombreuses questions brûlantes qui préoccupaient ce continent de son vivant, Malula a apporté des propositions très concrètes qui indiquent comment dans ce contexte particulier, les communautés chrétiennes sont appelées à écrire leur histoire selon l’Esprit. En relisant son œuvre, on découvre qu’il n’était pas un répétiteur des slogans venant d’ailleurs; mais un acteur qui s’interroge sur le présent et l’avenir des communautés chrétiennes en Afrique à partir des enjeux en présence. La pertinence de sa pensée théologique et de ses prises de parole invite encore aujourd’hui l’Église à tout revoir en profondeur en examinant sa manière d’être, de penser et d’agir. À cet effet, sa réflexion représente un apport et une contribution immense à la vie des Églises d’Afrique et à la théologie chrétienne dans son ensemble. La vie et l'œuvre de Malula se profilent constamment sur deux fronts : interne, en révisant sans concession l’événement fondateur que représente Jésus - sa vie, son ministère, son enseignement ainsi que l'héritage de la tradition chrétienne - ; externe, en lui confrontant de façon critique les défis et enjeux de l’Église dans le monde de ce temps; ce qui donne un rayonnement historique d'envergure à son travail théologique, à son action ecclésiale et à son humanité.

La pensée et l'œuvre du cardinal Malula demeurent malheureusement encore peu ou mal connues hors des frontières de l'Afrique. Toutefois, après les précieux travaux de Léon de Saint-Moulin et l'apport inestimable de François Luyeye, les années 2005 et 2007 consacrent le retour de la pensée de Malula au premier plan de la vie théologique africaine et achèvent son entrée dans la scène mondiale grâce à deux contributions de grande envergure : le pavé de Jean Mpisi, Le cardinal Malula et Jean-Paul II. Dialogue difficile entre l'Église africain et le Saint-Siège (2005), et la thèse doctorale de Rodhain Kasuba, L'Église et sa mission dans l'œuvre du cardinal J. A. Malula(2007). Longtemps après deux doctorats honorifiques qui lui furent décernés par les universités de Boston et de Louvain-La-Neuve, le cardinal Malula et sa pensée commencent à bénéficier d'une reconnaissance mondiale. Justice est ainsi rendue à un personnage historique dont la pensée aura eu une insidence sociale, politique et ecclésiale considérable sur le cours des événements dans la vie de l'Église aussi bien en Afrique qu'ailleurs, et dont l'agir aura imprimé une marque sur le temps, laissant une trace et contribuant à l'émergence de nouvelles configurations ecclésiales.

Hommages

  • L'église catholique congolaise décréta une « année du Cardinal Malula » du au [13].
  • Le gouvernement congolais, cette même année, l'a fait « héros national »[13].
  • Le stade Cardinal-Malula, a été nommé d'après lui (plus ancien stade de Kinshasa, inauguré en 1937, sous le nom de stade Reine-Astrid, il sera renommé stade du 24-Novembre, date du coup d'État de Mobutu Sese Seko, puis renommé après la fuite du dictateur).

Notes et références

  1. Communément connu à Kinshasa sous le nom affectueux de Tata Raphaël
  2. Mais, comme le fait remarquer son ami Eugène Moke, Malula ne commencera les études secondaires qu’en 1931 après avoir achevé « pendant quelques mois la 7e Préparatoire » . Moke signale singulièrement la précocité de Malula en indiquant par exemple que, lorsqu’il était envoyé au petit séminaire, il n’avait pas encore achevé ses études primaires
  3. Comme le souligne encore Moke, étant donné que, en philosophie, « il s’agit de développer l’intelligence par la logique, la critique, la réflexion profonde, la métaphysique...là, Joseph s’est senti à l’aise »
  4. «[... ] encore jeune, j’ai pris la dernière décision irrévocable et inconditionnelle de me consacrer à Dieu dans la prêtrise, pour le service de notre peuple. C’est à partir de Bolongo que j’ai mis la main à la charrue et je n’ai plus regardé en arrière. À Bolongo Dieu a mis sur l’itinéraire de ma vie, des formateurs sûrs, généreux et dévoués [...]. Enfin, c’est à Bolongo que je suis allé améliorer un peu mon lingala de Kinshasa, langue que je devais utiliser plus tard dans la transmission de la Parole de Dieu à mon peuple .»
  5. Il en ressort chez lui, écrit Moke, une grande passion pour ces deux disciplines : «Joseph se plaît énormément et développe son sens de recherche et de rigueur métaphysique. Jamais satisfait des exposés magistralement donnés par les pères professeurs, il voulait toujours aller au fond des questions. Il aimait les subtilités philosophiques...».(Voir Moke, Itinéraire et mémoire, p. 43). Son admiration pour certains de ses professeurs se double désormais d’un amour prolongé pour les deux disciplines, philosophiques et théologiques
  6. Son appréciation par ses enseignants et ses collègues étudiants ne laissent planer aucun doute quant à ses aptitudes intellectuelles : « Et puisque la philosophie l’amusait beaucoup, note Moke, Joseph fut chargé comme répétiteur de leçons à deux des nôtres, qui digéraient mal ces branches abstraites » (Moke, p. 43).
  7. Évoquant le début du parcours théologique de Malula, Moke rapporte qu’une étape décisive était commencée pour lui: Les études prennent une allure de prière humble devant la Parole de Dieu et celle de l’intériorisation de la vie. Le Christ-Roi, patron du séminaire devient peu à peu une réalité pour laquelle on peut donner sa vie et sa jeunesse. Cinq années se passent ainsi dans la discipline, dans la connaissance de soi-même, dans la recherche de Dieu, dans la prière et dans l’amour croissant de Dieu.
  8. Il faut peut-être encore donner un éclairage sur la place de la formation philosophique et théologique dans la vie de Malula. En fait, elles ont été pour lui un objet de grande passion. Le séminaire figurait chez lui, non seulement comme une étape dans sa formation en vue du ministère presbytéral, mais encore comme un lieu de partage culturel, de relation fraternelle et comme un espace quasi récréatif. La formation, écrit Moke, représentait pour lui un moment de plaisir. En effet, durant ces années de formation, Malula fut un étudiant tiraillé entre, d’une part une propension à l’amusement, une joie d’être qu’il cultivait par son caractère d’élève chaleureux et, d’autre part un goût précoce pour la spéculation, qui le conduisit à formuler très tôt des questions pertinentes.
  9. La nouvelle de cette nomination se répand comme une traînée de poudre et fait une forte sensation à travers tout le Congo belge. Témoin privilégié de ses premiers parcours, son ami Eugène Moke écrit à ce sujet : « À vélo, il rend visite à ses paroissiens qui s’attachent de plus en plus à lui » . En si peu de temps, le « petit curé noir » avait acquis une notoriété dépassant le cadre de son ministère et de sa paroisse. Surnommé par la population belge du Congo de « prêtre noir à la soutane blanche », sa renommée est de plus en plus grandissante. Toujours selon Mgr Moke, dès ces premières années, le jeune prêtre s'est montré très dynamique face au scepticisme ambiant de certains missionnaires et évêques missionnaires bien pensants
  10. «Il le vit... et il crut. Plus de préjugés... car l’esprit est à l’œuvre même chez les païens. » (Moke, Itinéraire et mémoires, p. 55)
  11. Espace de rencontre et de réflexion, destiné particulièrement aux jeunes et aux jeunes couples. Partageant leurs aspirations, il se joint à ceux qui, durant cette période, commencent à s’interroger sur les méfaits du colonialisme et sur son impact sur l’Église et sur la société congolaise en général
  12. En cette dernière période, sa réflexion était devenue une fascinante exploration du rôle de l’Évangile dans le développement d’une communauté humaine. En ce sens, il fut certainement animé par une éthique de la conviction, pour reprendre les mots du sociologue Max Weber
  13. pour le vingtième anniversaire de sa mort "RDC: Le cardinal Joseph-Albert Malula proclamé “héros national”", 30 juillet 2010, sur le site cath.ch.

Bibliographie

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