Jim Courier

James Courier, dit Jim Courier, né le à Sanford (Floride), est un joueur de tennis américain.

Pour les articles homonymes, voir Courier.

Jim Courier

Jim Courier en 2011.
Carrière professionnelle
1988 – 2000
Nom de naissance James Spencer Courier Junior
Nationalité États-Unis
Naissance
Sanford
Taille 1,85 m (6 1)
Prise de raquette Droitier, revers à deux mains
Gains en tournois 14 034 132 $
Hall of Fame Membre depuis 2005
Palmarès
En simple
Titres 23
Finales perdues 13
Meilleur classement 1er (10/02/1992)
En double
Titres 6
Finales perdues 5
Meilleur classement 20e (09/10/1989)
Meilleurs résultats en Grand Chelem
Aust. R-G. Wim. US.
Simple V(2) V(2) F(1) F(1)
Double 1/32 1/16 1/8 1/32
Meilleurs résultats aux Masters
Simple F (2)
Titres par équipe nationale
Coupe Davis 2 (1992, 1995)

Professionnel de 1988 à 2000, Courier a remporté vingt-trois titres en simple messieurs sur le circuit ATP, dont quatre titres du Grand Chelem.

Ses meilleures performances en Grand Chelem sont deux victoires à Roland-Garros en 1991 et 1992 ainsi qu’à l’Open d’Australie en 1992 et 1993. Il est également vainqueur de cinq Masters 1000, dont un doublé Indian Wells-Miami réalisé la même année, en 1991. Il atteindra la finale des Masters à deux reprises, en 1991 et 1992.

Auteur d’un Grand Chelem de finales en carrière à la suite de sa finale de Wimbledon perdue en 1993, il est le troisième joueur, après Ivan Lendl (en 1989) et Stefan Edberg (en 1991), à se hisser dans au moins toutes les finales du Grand Chelem depuis 1969. En 1992, il réalise le doublé Open d’Australie et Roland-Garros, une performance qui sera égalée par Novak Djokovic en 2016 et en 2021.

Courier deviendra no 1 mondial en 1992, achevant la saison à ce même rang, et occupera la tête du classement ATP pour un total de 58 semaines cumulées. Il sera désigné champion du monde et meilleur joueur ATP cette même année.

Il conquiert la Coupe Davis à deux reprises, avec l’équipe des Etats-Unis, en 1992 et 1995.

Joueur majeur du tennis mondial du début des années 1990[1],[2], Jim Courier est membre du International Tennis Hall of Fame depuis 2005.

Style de jeu

On a souvent comparé le jeu de Jim Courier à celui d’Andre Agassi tous deux ayant été formés à l’académie de tennis de Nick Bollettieri.

Comme Agassi, Jim Courier était un attaquant de fond de court pratiquant un tennis vif, puissant et agressif, imposant une grande cadence dans les échanges grâce à une prise de balle précoce et une capacité à jouer très près des lignes. Son coup droit décroisé était une de ses armes les plus fatales. A l’instar du Kid de Las Vegas il fit preuve d’une parfaite adaptation à toutes les surfaces, ce qui lui permit de triompher deux fois à Roland-Garros sur terre battue, deux fois en Australie sur rebound ace, d’atteindre en 1991 la finale de l’US Open, et celle de Wimbledon en 1993, où il échoua cependant contre Pete Sampras, qui signait là sa première victoire d’une longue série.

Courier reste néanmoins plus « sobre » dans son attitude. Du point de vue vestimentaire, Jim Courier était célèbre pour le port quasi permanent de sa casquette, à l’époque les joueurs de tennis n’en portaient qu’occasionnellement, quand Andre Agassi portait un bandeau avant d’être immortalisé avec le trophée de Wimbledon en 1992, casquette sur la tête.

Carrière

Jim Courier a occupé 58 semaines la place de numéro un mondial. Il finit l’année 1992 à cette place, grâce à deux succès en Grand Chelem cette année-là. Il a donc fait partie des joueurs phares de la première moitié des années 1990, à l’instar de Stefan Edberg, Boris Becker, Michael Stich, Andre Agassi, Pete Sampras ou Michael Chang.

Sa place de numéro un n’est pas seulement explicable par son simple talent : Jim Courier a souvent été présenté comme un joueur besogneux, une bête de travail et de physique, faisant preuve d’une grande résistance à la chaleur et à la fatigue.

Sa période de domination du tennis mondial vient entre les périodes de déclin des grands champions des années 1980 que sont Ivan Lendl, Mats Wilander, John McEnroe ou encore Jimmy Connors, et la période de domination d’Andre Agassi et Pete Sampras. Courier, par sa solidité mentale, physique et technique (son coup droit était considéré comme le plus puissant du circuit), apporta une secousse réelle au tennis. C’est après 1993, et même dès la deuxième partie de cette année là, après les chocs de ses deux finales perdues en Grand Chelem à Roland-Garros puis à Wimbledon, que Jim Courier connut un déclin aussi soudain que son arrivée au sommet.

Malgré quatre victoires successives sur Sergi Bruguera, la première en 1990 sur terre battue (World Team Cup), puis en 1992 (à Rome, terre battue) et deux en 1993 (à l’Open d’Australie sur dur et une nouvelle fois à Rome), il s’incline en finale de Roland-Garros, alors qu’il avait l’opportunité d’être le premier joueur depuis Björn Borg à gagner le tournoi trois fois de suite. Sergi Bruguera le bat d’ailleurs également l’année suivante en demi-finale de ce même tournoi.

Il atteignit pour la dernière fois les demi-finales d’un tournoi du Grand Chelem à l’US Open en 1995.

Jim Courier a remporté 23 titres, dont 4 du Grand Chelem. Il a aussi disputé et perdu 3 autres finales du Grand Chelem et 2 finales du Masters. Il est un des rares joueurs de l’ère Open à avoir atteint les quatre finales du Grand Chelem dans sa carrière.

Les débuts

Jim Courier commence le tennis dans les années 1980 et intègre l’académie de Nick Bollettieri, où il côtoiera d’autres futurs champions, tels Andre Agassi ou Monica Seles.

Il devient en 1987 le premier joueur depuis Björn Borg a remporter l’Orange Bowl deux fois consécutivement, en 1986 et en 1987. En 1987 il remporte également Roland-Garros junior en double messieurs, et passe professionnel en 1988.

1988-1990 : Premiers titres et premières expériences en Grand Chelem

Courier participe à son premier tournoi du Grand Chelem à l’occasion de l’US Open 1988, et atteint le second tour, où il sera battu par le Suédois Mikael Pernfors.

En 1989, il remporte le tournoi de Rome en double messieurs, associé à Pete Sampras, et accède, en simple, aux huitièmes de finale de Roland-Garros, défait par le Russe Chesnokov. Il remporte son premier titre à Bâle, face à Stefan Edberg, qu’il domine sur le score de 7–6(8–6), 3–6, 2–6, 6–0, 7–5.

En 1990, l’Américain possède le classement suffisant pour participer aux Masters Series et crée la surprise en se qualifiant pour une demi-finale à Indian Wells, au terme de laquelle Stefan Edberg, alors numéro un mondial, prendra sa revanche. Courier accède pour la seconde fois à un huitième de finale à Roland-Garros, dominé cette fois par son compatriote Andre Agassi, futur finaliste de l’épreuve.

1991: Victoire à Roland-Garros, doublé Indian Wells-Miami, finale à l’US Open et aux Masters, no 2 mondial

Ce sera l’année de la révélation et de la consécration pour le jeune Américain. Courier s’impose aux Masters d’Indian Wells, puis de Miami, battant successivement Guy Forget et David Wheaton en finale.

Au mois de juin, il se qualifie à la surprise générale pour une première finale à Roland-Garros, face à Andre Agassi. Inconnu du grand public, Courier domine son compatriote, pourtant donné favori, sur le score de 3–6, 6–4, 2–6, 6–1, 6–4, et remporte ainsi son premier titre majeur, après seulement trois ans de présence sur le circuit professionnel.

Il poursuit son ascension fulgurante en atteignant une demi-finale aux Masters du Canada et de Cincinnati, et atteint une nouvelle finale de Grand Chelem, à l’US Open, où il échouera face à Edberg.

Qualifié pour les Masters, Courier s’offre une troisième finale de majeur dans la même saison, butant cette fois sur Pete Sampras. Il achève la saison no 2 mondial et s’impose comme le quatrième homme fort du tennis américain, avec Sampras, Chang et Agassi.

1992 : Victoire à l’Open d’Australie, second titre à Roland-Garros, victoire en Coupe Davis, finale aux Masters, demi-finale à l’US Open, no 1 mondial

Jim Courier commence sa saison par l’Open d’Australie, qu’il remporte pour la première fois face à Stefan Edberg (6-3, 3-6, 6-4, 6-2).

Confirmant sa parfaite adaptation aux changements de surfaces, il réalise une brillante saison sur terre battue en remportant le Masters de Rome face à Carlos Costa (7-6, 6-0, 6-4), puis parvient à conserver son titre à Roland-Garros, étrillant Petr Korda sur le score de 7-5, 6-2, 6-1.

Battu prématurément au troisième tour de Wimbledon, il accède néanmoins aux demi-finales à l’US Open, où il est défait par Sampras. Aux Masters de fin de saison, Courier s’offre une seconde finale consécutive, perdue face à Boris Becker, et remporte la Coupe Davis avec l’équipe des Etats-Unis.

Devenu no 1 mondial pour la première fois le , il termine la saison au même rang, et sera désigné champion du monde et meilleur joueur ATP.

1993 : Second titre à l’Open d’Australie, finale à Roland-Garros et Wimbledon, no 3 mondial

Jim Courier confirme son statut de numéro un mondial en conservant son titre à Melbourne, dominant le suédois Edberg sur le score de 6–2, 6–1, 2–6, 7–5. Ce sera son quatrième et dernier titre en Grand Chelem.

Il remporte une nouvelle fois les Masters d’Indian Wells et de Rome en battant Wayne Ferreira et Goran Ivanišević, et amorce les Internationaux de France en grand favori. L’Américain accède en effet pour la troisième fois consécutive à la finale de Roland-Garros, mais chute face à la révélation espagnole Sergi Bruguera, qui le domine au terme de cinq sets acharnés (4–6, 6–2, 2–6, 6–3, 3–6).

Poursuivant sur sa lancée, Courier se qualifie pour la première fois de sa carrière pour une finale à Wimbledon, sa troisième finale de Grand Chelem consécutive, mais ne pourra venir à bout de Pete Sampras, s’inclinant sur un score serré (6–7(3–7), 6–7(6–8), 6–3, 3–6). Il achève la saison à la troisième place mondiale.

1994 : Demi-finale à l’Open d’Australie et à Roland-Garros, sortie du Top 10

En début de saison, Courier atteint une nouvelle fois le dernier carré de l’Open d’Australie, battu par Pete Sampras, ainsi que la demi-finale de Roland-Garros, dominé une seconde fois par Bruguera.

Sampras le défait encore en demi-finale du Masters de Miami. Au mois d’août, l’Américain décroche une nouvelle demi-finale aux Masters du Canada, où il s’inclinera face à l’australien Stoltenberg. Il termine la saison à la treizième place mondiale.

1995-2000 : Déclin et fin de carrière difficile

S’avouant vidé physiquement et émotionnellement[3], Jim Courier entamera alors un lent déclin, ne parvenant plus à tenir tête aux meilleurs joueurs du monde.

Ses meilleures performances seront un titre à Tokyo et à Bâle en 1995, ainsi qu’à Doha, Los Angeles et Pékin en 1997. Il atteindra une ultime demi-finale en Grand Chelem lors de l’US Open 1995, concédée à Pete Sampras. Il conquiert son dernier titre prestigieux en Coupe Davis, en 1995, année où il finira une dernière fois dans le Top 10 mondial, à la huitième place.

Au mois de , Jim Courier annonce la fin de sa carrière professionnelle, après douze années passées sur le circuit[4].

Retraite et reconversion

Après sa retraite, Jim Courier est devenu commentateur et consultant sportif pour USA Network, NBC Sports, TNT et Seven Network. Il commente fréquemment pour cette dernière les matchs de l’Open d’Australie.

Il devient, de plus, capitaine de l’Équipe des États-Unis de Coupe Davis en 2011[5] et démarre à ce poste lors de la rencontre Chili - États-Unis du 4 au . Après huit années passées à la tête des États-Unis en Coupe Davis, Jim Courier démissionne le , à la suite du revers subi face à la Croatie en demi-finales de l’édition 2018[6].

Faits de carrière

Depuis le Grand Chelem de Rod Laver en 1969 et le Petit Chelem de Mats Wilander en 1988, et jusqu’au Grand Chelem sur deux ans de Novak Djokovic en 2016, il a été le troisième joueur à réussir le doublé Open d’Australie - Roland-Garros, le mettant en position d’accomplir le Grand Chelem sur une année (en 1992), mais il s’arrête en 1/16 à Wimbledon. Comme Mats Wilander en 1988 (stoppé en 1/4 à Wimbledon) et Björn Borg en 1978, 1979 et 1980 (lors de ces trois années le premier Grand Chelem de l’année est Roland Garros, en 1978 et 1980 il est stoppé en finale de l’US Open). Il a été le plus jeune joueur de l’histoire à avoir atteint les quatre finales des tournois du Grand Chelem après sa défaite à Wimbledon en 1993.

Il est le joueur américain ayant gagné le plus de fois à Roland-Garros dans l’ère Open avec deux victoires, et l’un des trois à l’avoir remporté, avec Michael Chang et Andre Agassi (qu’il avait battu en finale en 1991).

Courier a exercé une domination réelle sur le tennis mondial, à cheval sur les années 1992 et 1993, s’imposant par sa puissance, sa polyvalence et sa solidité, avant de connaître un brusque arrêt. Certains datent ce déclin brutal de sa finale perdue à Roland-Garros en 1993 face à Sergi Bruguera, alors qu’il avait été jusque-là imparable sur les courts. Suit aussi une finale à Wimbledon un mois plus tard, perdue face à Pete Sampras.

Les désillusions s’ensuivirent, ainsi qu’une forme d’usure et de démotivation profonde[7], symbolisée par exemple par cette chute lors de l’US Open 1993 face à Cédric Pioline, ou encore par ce moment insolite, durant les Masters de fin d’année, où il lut un livre pendant le changement de côté[8].

Classements ATP en fin de saison
Année 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
Rang en simple 25 2 1 3 13 8 26 21 76 32 288
Rang en double 40 64 246 127 123 188 164 346 194 195 430

Source : (en) Classements de Jim Courier sur le site officiel de la Fédération internationale de tennis

Palmarès

En simple messieurs

En double messieurs

Parcours en Grand Chelem et aux Masters

Tournament1988198919901991199219931994199519961997199819992000
Open d’Australie - - 2T 4T V V DF QF QF 4T - 3T 1T
Roland-Garros - 4T 4T V V F DF 4T QF 1T 2T 2T -
Wimbledon - 1T 3T QF 3T F 2T 2T 1T 1T 1T 4T -
US Open 2T 3T 2T F DF 4T 2T DF - 1T - 1T -
Masters - - - F F 1T - 1T - - - - -

Parcours dans les tournois du Grand Chelem

En simple

Année Open d'Australie Internationaux de France Wimbledon US Open
1988 2e tour (1/32) M. Pernfors
1989 1/8 de finale A. Chesnokov 1er tour (1/64) R. Seguso 3e tour (1/16) I. Lendl
1990 2e tour (1/32) J. Svensson 1/8 de finale A. Agassi 3e tour (1/16) M. Woodforde 2e tour (1/32) G. Muller
1991 1/8 de finale S. Edberg Victoire A. Agassi 1/4 de finale M. Stich Finale S. Edberg
1992 Victoire S. Edberg Victoire P. Korda 3e tour (1/16) A. Olhovskiy 1/2 finale P. Sampras
1993 Victoire S. Edberg Finale S. Bruguera Finale P. Sampras 1/8 de finale C. Pioline
1994 1/2 finale P. Sampras 1/2 finale S. Bruguera 2e tour (1/32) G. Forget 2e tour (1/32) A. Gaudenzi
1995 1/4 de finale P. Sampras 1/8 de finale A. Costa 2e tour (1/32) C. Pioline 1/2 finale P. Sampras
1996 1/4 de finale A. Agassi 1/4 de finale P. Sampras 1er tour (1/64) J. Stark
1997 1/8 de finale T. Muster 1er tour (1/64) M. Larsson 1er tour (1/64) M. Stich 1er tour (1/64) T. Martin
1998 2e tour (1/32) J. Knippschild 1er tour (1/64) T. Johansson
1999 3e tour (1/16) I. Kafelnikov 2e tour (1/32) H. Arazi 1/8 de finale T. Henman 1er tour (1/64) S. Doseděl
2000 1er tour (1/64) N. Escudé

N.B. : à droite du résultat se trouve le nom de l'ultime adversaire.

Vainqueur (4)

Année Tournoi Adversaire en finale Score
1991Roland-Garros Andre Agassi3-6, 6-4, 2-6, 6-1, 6-4
1992Open d’Australie Stefan Edberg6-3, 3-6, 6-4, 6-2
1992Roland-Garros Petr Korda7-5, 6-2, 6-1
1993Open d’Australie Stefan Edberg6-2, 6-1, 2-6, 7-5

Finaliste (3)

Année Tournoi Adversaire en finale Score
1991US Open Stefan Edberg2-6, 4-6, 0-6
1993Roland-Garros Sergi Bruguera4-6, 6-2, 2-6, 6-3, 3-6
1993Wimbledon Pete Sampras6-73, 6-76, 6-3, 3-6

En double

Année Open d'Australie Internationaux de France Wimbledon US Open
1989 2e tour (1/16)
P. Sampras || style="text-align:left; " | C. Saceanu
M. Stich
1/8 de finale
P. Sampras || style="text-align:left; " | R. Leach
J. Pugh
1er tour (1/32)
P. Sampras || style="text-align:left; " | A. Antonitsch
J. Canter
1990 1er tour (1/32)
P. Sampras || style="text-align:left; " | D. Cassidy
G. Pozzi
2e tour (1/16)
M. Davis || style="text-align:left; " | P. Aldrich
D. Visser
1er tour (1/32)
P. Sampras || style="text-align:left; " | J. Brown
S. Melville
1991 1/8 de finale
D. Flach || style="text-align:left; " | P. Annacone
K. Evernden

N.B. : le nom du ou de la partenaire se trouve sous le résultat ; le nom des ultimes adversaires se trouve à droite.

Parcours dans les Masters 1000

Année Indian Wells Miami Monte-Carlo Rome Hambourg[9] Canada Cincinnati Stockholm puis Essen puis Stuttgart[10] Paris
1990 1/2 finale
S. Edberg
1/4 de finale
A. Agassi
1/8 de finale
T. Muster
1/8 de finale
A. Chesnokov
1/8 de finale
J. Aguilera
1/4 de finale
A. Gómez
2e tour
A. Chesnokov
1/8 de finale
Bo. Becker
1991 Victoire
G. Forget
Victoire
D. Wheaton
1/8 de finale
A. Cherkasov
2e tour
H. de la Peña
1/2 finale
P. Korda
1/2 finale
P. Sampras
1/2 finale
Bo. Becker
1/8 de finale
O. Camporese
1992 1/8 de finale
A. Chesnokov
1/2 finale
M. Chang
Victoire
C. Costa
1/8 de finale
D. Wheaton
1/8 de finale
H. Holm
1/4 de finale
Bo. Becker
1993 Victoire
W. Ferreira
1/8 de finale
M. Woodforde
Victoire
G. Ivanišević
1/8 de finale
M. Pernfors
2e tour
J. Stoltenberg
1/8 de finale
M. Rosset
2e tour
M. Gustafsson
1994 2e tour
P. Rafter
1/2 finale
P. Sampras
1/4 de finale
A. Medvedev
1/4 de finale
S. Doseděl
1/2 finale
J. Stoltenberg
1/4 de finale
D. Wheaton
1/8 de finale
M. Stich
2e tour
M. Woodforde
1995 2e tour
C. Costa
3e tour
M. Woodforde
1er tour
T. Guardiola
1/8 de finale
M. Stich
1/4 de finale
M. Chang
1/4 de finale
P. Sampras
1/2 finale
P. Sampras
1996 1/8 de finale
W. Ferreira
1/4 de finale
A. Boetsch
2e tour
J. Sánchez
2e tour
H. Gumy
1/8 de finale
W. Ferreira
1/8 de finale
M. Chang
2e tour
A. Boetsch
1997 1er tour
F. Clavet
1/2 finale
T. Muster
2e tour
M. Philippoussis
1/4 de finale
M. Ríos
1er tour
F. Santoro
1er tour
A. Costa
1er tour
B. Ulihrach
1998 1/8 de finale
J.-M. Gambill
2e tour
À. Corretja
1er tour
F. Mantilla
1er tour
S. Draper
1er tour
T. Haas
1999 2e tour
C. Moyà
2e tour
P. Sampras
1/4 de finale
T. Johansson
2e tour
C. Pioline
2e tour
À. Corretja
1/4 de finale
M. Safin
2000 1er tour
A. Di Pasquale
2e tour
T. Enqvist

N.B. : sous le résultat se trouve le nom de l’ultime adversaire.

Notes et références

  1. « The 50 Greatest Players of the Open Era (M): No. 17, Jim Courier », Tennis.com, (lire en ligne, consulté le )
  2. « Jim Courier », sur International Tennis Hall of Fame (consulté le )
  3. « Burnout prompts Courier to retire | Amarillo.com | Amarillo Globe-News », sur amarillo.com (consulté le )
  4. (en-GB) « Courier ends career after12 classy years », The Independent, (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Coupe Davis : Jim Courier nouveau capitaine de l'équipe américaine », sur lequipe.fr, Groupe Amaury, (consulté le ).
  6. « Jim Courier n'est plus le capitaine de l'équipe américaine de Coupe Davis », sur leparisien.fr, Groupe Les Échos-Le Parisien, (consulté le ).
  7. (en-GB) « Tennis: Disaffected Courier quits indefinitely: Time-out for former », The Independent, (lire en ligne, consulté le )
  8. (en-US) Christopher Clarey, « Courier's Novel Approach Has Its Faults : What's the Story, Jim? », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  9. L'ordre chronologique des Masters 1000 de Rome et de Hambourg a changé au cours des ans.
  10. Les Masters 1000 de Stockholm (1990-1994), d'Essen (1995) et de Stuttgart (1996-2001) se sont succédé.

Liens externes

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