Jeanne Perdriel-Vaissière

Jeanne Lucie Sidonie Vaissière, dite Jeanne Perdriel-Vaissière, née le à Ajaccio[1], morte le à Paimpol, est une poète et romancière française, connue également sous le nom de plume de Saint-Cygne.

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Biographie

Jeanne Vaissière, née à Ajaccio, vécut notamment à Brest, puis à Paimpol où elle mourut. Épouse d'Eugène Perdriel, capitaine de vaisseau[2], elle fut l'amie de Victor Segalen, Jules Romains, Théodore Botrel, Anatole Le Braz, Charles Chassé, Saint-Pol-Roux[3] ou encore Charles Le Goffic qu'elle fréquentait tantôt lors du salon littéraire qu'elle organisa entre 1900 et 1920, 13 rue Voltaire à Brest, tantôt à la Société académique de Brest à laquelle elle participa de 1893 à 1920[4].

Bibliographie

  • Les Rêves qui passent. Alphonse Lemerre, 1899
  • Le Sourire de Joconde. Librairie de la Plume, 1902
  • Celles qui attendent. Sansot et Cie, 1907 - Prix Archon-Despérouses 1908 de l'Académie française[5]
  • Vigile de Noël Mystère en 1 tableau pour le . 1917
  • La Complainte des jeunes filles qui ne seront pas épousées, suivie de quelques autres poèmes. Les Éditions françaises, 1918
  • Le Bois de buis. Bloud et Gay, 1923 - Prix Montyon 1924 de l’Académie française
  • Le Toit sur la hauteur, poèmes. R. Chiberre , 1923[6]
  • C'est votre histoire . Coll. La Liseuse, Ed. Plon, Paris 1927
  • Suis-moi. 1928
  • Trois Poètes bretons. 1929
  • Feuillages, recueil de poèmes, suivis de Italia bella, roman. A. Messein , 1930 - Prix Jules-Davaine 1931 de l’Académie française
  • Fumée du soir. Marsyas (Aigues-Vives -Gard-), 1939
  • Mylène au cœur secret, roman. 1948
  • Sous les lilas Bluette en un acte et en vers Lire en ligne
  • Histoire d'Afrique nouvelle, suivie de À mon premier-né poème Lire en ligne

Voir aussi

Postérité et Jugements

  • Quand il me fut donné de la rencontrer, il me sembla que c'était la grâce même de ses vers qui s'animait devant moi (Anatole Le Braz)
  • Oh que je sais gré à Mme Perdriel-Vaissière de fuir aussi la vanité et l'égoïsme du lyrisme masculin (abbé Brémond)
  • Jean de Gourmont Jeanne Perdriel-Vaissière (Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique)[7]
  • Robert Veyssié & Édouard Schuré Et la lumière fut (Poëtes français; première anthologie de la Renaissance contemporaine. Précédée des Quinzaines poëtiques)[8]
  • Liwei Fang Jeanne Perdriel-Vaissière et la Bretagne : poésie féminine et régionale en France 1895-1945 : Thèse de doctorat en Langue et littérature françaises ; sous la direction de André Guyon et de Marie-Josette Le Han ; soutenue en 2011 à Brest[9]

Notes et références

Source

  • C. Delmas, Jeanne Perdriel-Vaissière (1870-1951). Poète de l'amour et de la mer, Bulletin de la Société Toulousaine d'Études Classiques, 1986, n°189-190, p. 49-67

Liens externes

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