Jean Nicolas de Monard

Jean Nicolas de Monard, né le à Charleville-Mézières (Ardennes), mort le à Autun (Saône-et-Loire), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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Jean Nicolas de Monard

Naissance
Charleville-Mézières (Ardennes)
Décès  81 ans)
Autun (Saône-et-Loire)
Origine France
Arme cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17631815
Distinctions Chevalier de Saint-Louis
Officier de la Légion d’honneur

Biographie

Famille

Jean Nicolas est issu d'une famille de noblesse d'épée champenoise qui compte nombre d'officiers. En , il épouse à Laizy Catherine Charlotte Valletat dont il aura deux fils. Son arrière petit fils qui fit un essai avorté de carrière militaire, est le peintre et sculpteur animalier Louis de Monard.

Carrière

Il s'enrôle en 1763, dans un régiment de cavalerie et en 1782, après son mariage, il se fixe à Autun pays de son épouse.

Il est fait chevalier de Saint-Louis le . Il est nommé colonel le , au 5e régiment de chasseurs à cheval, et le , il se distingue à la tête de son régiment à la bataille de Valmy. Il prend part aux combats en Belgique, où il tombe de cheval. La blessure invalidante qui en résulte, l'éloigne à jamais des champs de bataille.

Le , sa conduite héroïque à Valmy et les recommandations de Kellermann lui donne le grade de général de brigade.

De au , il exerce comme gouverneur militaire de Verdun et inspecteur général des dépôts de cavalerie des armées du Nord et des Ardennes. Fin septembre, par une confusion absurde, on l'accuse d'être un proche du général Jean Nicolas Houchard (accusé faussement de lâcheté), qu'il ne rencontra jamais. De retour à Autun, on l'emprisonne, et il est relaxé en septembre 1794, puis mis en retraite.

De à juin 1799, il s’essaie à la chose publique et occupe des fonctions administratives en Saône-et-Loire. Il est appelé au conseil des Cinq Cent, mais son élection est cassée car on le soupçonne injustement de menées anticiviques.

Le , il est réintégré au service actif, et le , il est inspecteur aux revues de la 18e division militaire à Dijon. Le , il devient chef inspecteur aux revues dans le corps d’observation de la Gironde, puis le il retourne dans la 18e division militaire. En 1803, il est inspecteur en chef de l'ensemble des troupes rassemblées par Napoléon en vue d'envahir l’Angleterre, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

Le , il prend les fonctions d’inspecteur du 6e corps de la Grande Armée, et le suivant, il est commissaire du gouvernement auprès du nouveau Royaume de Wurtemberg, puis en 1806 auprès du Grand Duc de Bade, où il fait appliqué les directives du traité de Presbourg et du traité de Paris.

Le , il est affecté à la 18e division militaire, poste qu’il occupe jusqu’au .

Lors de la première restauration, il est fait officier de la Légion d’honneur le , par le roi Louis XVIII.

Il n’exerce aucune activité militaire pendant les Cent-Jours, et il se retire en Morvan au château de Marcheseuil, dans le Canton de Liernais (Côte d'or).

De 1816 à 1818, il est maire de Marcheseuil.

Il meurt à Autun, le .

Armoiries

  • Jean Nicolas de Monard et descendance: De sinople à chevron d'argent, accompagné de trois molettes d'or, posées 2 et 1.
  • Monard (branche champenoise); D'argent à la fasce de gueules, accompagnée de trois aiglettes d'azur, deux en chef une en pointe.

Décorations

Sources

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