Louis de Monard

Louis de Monard, né le à Autun et mort le à Paris (14e arrondissement), est un sculpteur et un peintre animalier français.

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Biographie

Louis François de Monard est né au no 2 rue Chaffaut à Autun dans une famille de militaires de Champagne. Il fait ses études à Autun et échoue à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. En 1892, il s'engage dans les dragons à Dijon d'où il est libéré un an plus tard. Il partage alors son temps entre les propriétés familiales de Montot dans le canton de Liernais et Marcheseuil. Doué pour les arts et les belles-lettres, il dessine la nature et est remarqué par Eugène Froment-Delormel (1821-1900), qui vivait près d'Autun, et par Philibert Marillier (1829-1911)[1]. Il s'installe à Paris en 1897 et fréquente le Montmartre de la Belle Époque (Xavier Privas, Charles Léandre, Guirand de Scevola, Roger Reboussin, Théodore Botrel, Georges Courteline…).

Il expose pour la première fois au Salon de la Société lyonnaise des beaux-arts en 1900. Il est membre de la Société des artistes français à laquelle il fait don de La Jument au caveçon en 1904. En 1905, le président Émile Loubet offre au roi d'Italie une œuvre intitulée Le Cob irlandais. À cette date, de Monard rejoint la Société nationale des beaux-arts. Entre 1907 et 1909, il sculpte une série de chiens dont une commande d'État, Fox terrier retournant un crabe, et des œuvres monumentales telles que La Chasse de l'aigle (1908), Monument aux aviateurs morts (1912), La Prise du sanglier (1913).

Il est mobilisé comme artilleur pendant la Première Guerre mondiale. En 1921, il exécute le Monument aux morts de Bois-le-Roi où il réside dès lors. En 1924, Anatole de Monzie érige à Cahors son Centaure qui danse. En 1932, il reçoit le prix Puvis de Chavannes pour Les Vautours installés dans la pièce d'eau du square des Batignolles à Paris.

Malade depuis 1931, Monard revient à la peinture. Il peint des félins, La Tigresse (1934), visible à Bois-le-Roi. Sa dernière œuvre est Lionne et ses lionceaux, groupe monumental se trouvant à Bagnères-de-Luchon.

Il travaille avec les fondeurs Hébrard et Valsuani, ainsi que pour la Manufacture de Sèvres entre 1923 et 1925.

Œuvres dans les collections publiques

Expositions

Notes et références

  1. Élève de Charles Gleyre.

Annexes

Bibliographie

  • Denis Grivot, Autun, Lescuyer, Lyon, 1967, p. 308-309.
  • G.Vuillemot, catalogue d'exposition du musée Rolin à Autun de juin à .

Liens externes

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