Jean Joseph Augustin Sorbier

Jean Joseph Augustin Sorbier, né le à Saint-Quentin-la-Poterie (Gard), mort le à Vérone (Italie), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

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Jean Joseph Augustin Sorbier
Naissance
Saint-Quentin-la-Poterie (Gard)
Décès  35 ans)
Vérone (Italie)
Origine France
Arme Génie
Grade Général de brigade
Années de service 17931809
Distinctions Officier de la Légion d'honneur

États de service

Il entre en service le , en qualité d’élève à l’école du génie de Mézières, et il en sort lieutenant le 1er août suivant. Affecté à l’armée du Rhin, il reçoit son brevet de capitaine le , et il est immédiatement employé à Huningue, qui vient d’être déclaré en état de siège. Après avoir mis la place à l’abri d’un coup de main, et s’être fait remarquer dans diverses reconnaissances périlleuses sur les bords du Rhin, il est envoyé en l’an III, dirigé les travaux de siège de la tête de pont de Mannheim, puis l’année suivante à Narbonne.

En décembre 1796, il est affecté à l’armée d’Italie, et il participe au combat d’Anghiari le . En 1798, il embarque à Toulon, pour la campagne d’Égypte, il se distingue à la Prise d'Alexandrie le , et le , il est nommé chef de bataillon par le général en chef Bonaparte.

Il est élevé au grade de chef de brigade provisoire le , par le général en chef Menou, et il sera confirmé dans son grade le . Le , de retour en France, il devient sous-directeur des fortifications, et il est envoyé en Italie pour être employé sous les ordres de Murat et de Jourdan. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .

Le , il est aux côtés d’Eugène de Beauharnais, commandant en chef du corps de blocus de Venise, et le , il commande le génie de l’armée d’Italie. Il est fait chevalier de la Couronne de fer le .

Le , il est muté au 1er corps d’observation de la Gironde, et le il participe à l’expédition du Portugal. Il est promu général de brigade le , et le , il est de retour en France. Le , il retourne en Italie comme aide de camp du prince vice-roi Eugène de Beauharnais, et il est blessé le , d’une balle à la cuisse lors de la bataille de Caldiero.

Transféré à Vérone, il meurt à la suite de cette blessure le .

Sources

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