Jean Forgeot
Jean Forgeot, né le à Paris et décédé dans cette même ville[1] le , est un haut fonctionnaire et chef d'entreprise français, secrétaire général de la présidence de la République française pendant le mandat présidentiel de Vincent Auriol, du au .
Pour les articles homonymes, voir Forgeot.
Jean Forgeot | |
Fonctions | |
---|---|
Secrétaire général de la présidence de la République française | |
– | |
Président | Vincent Auriol |
Prédécesseur | Georges Huisman |
Successeur | Charles Merveilleux du Vignaux |
Biographie | |
Nom de naissance | Jean Eugène Forgeot |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 18e |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris 15e |
Nationalité | Française |
Profession | Haut fonctionnaire |
Biographie
Docteur en droit, il devient rédacteur au ministère des Finances en 1937, puis inspecteur des finances en 1943. Jeune inspecteur des finances de trente-deux ans et résistant, il était chargé de mission auprès d’Henri Frenay, ministre des Prisonniers, Déportés et Réfugiés depuis , où il travaillait avec Émile Jalouneix, vieux militant socialiste. Ce dernier l’introduisit auprès de Vincent Auriol, et sa candidature fut appuyée par son collègue de l’inspection des Finances, Roumagnac, déjà en poste, et par Madeleine Léo-Lagrange. Il devint ainsi le chef adjoint de cabinet d’Auriol le , puis son directeur de cabinet à la présidence de l’Assemblée en , à la place de Rastel. En , Auriol le nomma secrétaire général de la présidence de la République[2].
Après son départ de l'Élysée, Forgeot devient administrateur de sociétés, vice-président de Simca et fait ensuite une belle carrière au sein du groupe Schneider et Cie où il apparait comme un fidèle du baron Empain. D'abord président de Jeumont-Schneider[3] il devient président de Schneider SA[4] le dans un contexte d'hostilité de la part du gouvernement[5]. Il devient également président-directeur général des Batignolles-Châtillon, ainsi qu'administrateur de la Banque commerciale de Paris et des Chargeurs réunis.
Il fut membre du club Le Siècle.
Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « M. Jean Forgeot un financier politique » (8 juillet 1969, Le Monde)
- « M. Jean Forgeot est nommé président du conseil d'administration de la nouvelle société Jeumont-Schneider » (12 janvier 1965, Le Monde)
- « M. Jean Forgeot deviendrait président du groupe Schneider » (25 avril 1969, Le Monde)
- « Passant outre au veto ministériel Le conseil d'administration de Schneider révoque M. Roger Gaspard et le remplace par M. Jean Forgeot » (14 mai 1969, Le Monde)
- Portail de la politique française
- Portail de l’économie
- Portail de la finance
- Portail des entreprises