Jean Baptiste Barbanègre

Jean Baptiste Barbanègre, né le à Pontacq (Basses-Pyrénées), mort le à la bataille d'Iéna, est un colonel français de la Révolution et de l’Empire. Il est le frère du général Joseph Barbanègre (1772-1830).

Pour les articles homonymes, voir Barbanègre (homonymie).

Jean Baptiste Barbanègre

Jean-Baptiste Barbanègre, colonel du 9e régiment de hussards. Illustration d'Édouard Ogier d'Ivry.

Naissance
Pontacq, Basses-Pyrénées
Décès  31 ans)
Bataille d'Iéna, inhumé au cimetière de Pontacq
Mort au combat
Origine France Béarn
Allégeance  République française
Empire français
Arme Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 1793 – 1806
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Famille Frère du général Joseph Barbanègre

Biographie

Jean-Baptiste Barbanègre entre au service le comme volontaire dans le 22e régiment de chasseurs à cheval. Il devient maréchal des logis le 15 du même mois, puis sous-lieutenant le suivant.

Il fait les campagnes de l’an II à l’an V aux armées des Pyrénées et d’Italie. Il se distingue le à la prise de Crémone, où il est grièvement blessé. Le , il passe lieutenant dans les guides du général en chef Bonaparte, et fait partie l’année suivante de l’armée d’Orient. Il prend part à de nombreux combats en Égypte et en Syrie et est promu capitaine le .

De retour en France, Barbanègre est affecté le dans les grenadiers à cheval de la Garde consulaire, avec lesquels il participe, le de la même année, à la bataille de Marengo, où sa conduite est récompensée par un sabre d’honneur remis par le Premier consul (). Le , il devient aide de camp du général Bessières avant d'être nommé chef d’escadron le . Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le et officier de l’ordre le .

Il fait la campagne de 1805 en Autriche. Il combat avec distinction à la bataille d’Austerlitz le , ce qui lui vaut le grade de colonel le suivant et le commandement du 9e régiment de hussards.

En 1806, il fait la campagne de Prusse où il a, à plusieurs reprises, l’occasion de signaler sa vaillance. Le , à la bataille d'Iéna, il charge à la tête de son régiment et périt sur le champ de bataille.

Sources

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 1, Bureau de l’administration, , 654 p. (lire en ligne), p. 552.
  • Frédéric Masson, Cavaliers de Napoléon, Paris, Société d’éditions littéraires et artistiques, , p. 357.
  • Revue de Pau et du Béarn, numéro 24, , p. 149.
  • Thierry Rouillard et Stéphane Le Couëdic, Bulletins de la Grande-Armée, Campagne d'Austerlitz, 1805, Paris, La vouivre, , p. 147.
  • Carnet de la sabretache : revue d’histoire militaire rétrospective, volume 1 à 10, Berger-Levrault, Nancy, , p. 6.
  • (en) « French Hussar Regiments and the Colonels who Led Them: 1792 to 1815: Eberle to Exelmans »
  • Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, Paris, S.P.M., , 987 p. (ISBN 2-901952-17-8)
  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de la Révolution française
  • Portail du Premier Empire
  • Portail de la Grande Armée
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.