Jean-Charles Lheureux

Né à Génissieux en 1920, où il a pour condisciple Jacques Bodoin[1]

Étudiant le droit et les lettres à Toulouse, il est fait prisonnier en 1939 et envoyé en stalag via Drancy[1]. Jugé à Dresde pour « activité subversive », il est condamné à mort, mais échappe à l'exécution grâce à un vice de forme du procès[1]. En 1945, il parvient à s'évader de la forteresse de Grudziądz et à rejoindre les armées alliées[1].

Devenu journaliste, il fait ses débuts à République Soir[1]. Il fonde l'agence gardoise du Méridional, avant de prendre la tête, en 1956, de l'agence nîmoise du Midi libre[1]. En parallèle, il est correspondant local du Monde[1].

De 1948 à 1949, il préside l'éphémère Club nîmois du cinéma français[2].

Il s'adonne à l'essai historique et au roman, mais signe aussi quatre nouvelles avec son épouse Simone[1].

Élu à l'Académie de Nîmes en 1981[3], il en le secrétaire perpétuel de 1987 à 1989.

• Graudenz (Pologne) : la forteresse de la mort lente (1941-1945), Nîmes, Le Camariguo, 1983 (notice BnF n^o FRBNF34740814).
• Histoire d'un village de Vistrenque : Rodilhan, Nîmes, Lacour, 1986 (ISBN 2-86971-004-6).
• Un écrivain nîmois engagé, Marc Bernard, Nîmes, Lacour, 1986 (ISBN 2-86971-010-0).
• Au bon vieux temps des masets : la garrigue des Nimois, ses rachalans, ses masetiers, Nîmes, Lacour, 1987 (ISBN 2-86971-026-7).
• Avec Simone Lheureux (préf. Lawrence Durrell), Le Maset de cinq sous : nouvelles, Nîmes, Lacour, 1990 (notice BnF n^o FRBNF35467404).
• La Saga des colporteurs d'Ardiège en Comminges, Nîmes, Lacour, 1991 (notice BnF n^o FRBNF35498166).
• Avec Simone Lheureux (ill. Jean-Pierre Audemard), La Feria des Sarrazins, Nîmes, Lacour, 1991 (ISBN 2-86971-306-1).
• Avec Simone Lheureux, Le Maset des quatre vents, Nîmes, Lacour, 1996 (notice BnF n^o FRBNF36168162).
• Des ronds dans l'eau : poèmes, Nîmes, Lacour, 1997 (notice BnF n^o FRBNF36168120).
• Avec Simone Lheureux, Histoires de Pimpette, du Freluquet et de bien d'autres, Nîmes, Lacour, 2001 (ISBN 2-84406-899-5).