James Charles Henry Colquhoun
James Charles Henry Colquhoun (Chevalier de Colquhoun) est un diplomate britannique puis rentier résidant à Cannes né le à Londres et mort le à Cannes.
Alias |
Chevalier de Colquhoun |
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Naissance |
Londres |
Décès |
Cannes |
Nationalité | Britannique |
Pays de résidence | Royaume-Uni France |
Profession | |
Autres activités | |
Ascendants | |
Famille |
Biographie
James Charles Henry Colquhoun naît le à Londres en Grande-Bretagne[1]. Fils de James Colquhoun (en)[2] et petit-fils de Patrick Colquhoun[3], il est le descendant d'une vieille famille écossaise[4],[5]. Il épouse Louisa Marrable (1821-1888).
Il est, depuis 1855, l'un des premiers hivernants britanniques à Cannes[6] sur la Côte d'Azur en France où, rentier[7], après avoir abandonné la carrière diplomatique, il s'installe en 1857 et où, excentrique et très apprécié par la population parce que parlant le provençal, il est connu sous le titre de Chevalier de Colquhoun[4],[8]. Alors que la colonie britannique a commencé à s'installer sur la colline de la Croix-des-Gardes à l'ouest de Cannes, il fait construire en 1857 une première villa Mimosa (disparue) à l'est, sur le chemin de la Croisette où ne sont encore que des dunes, dans le quartier des Gabres au début de la presqu'île, juste après le ruisseau de la Baume[9],[10], sur le terrain de onze cent soixante dix neuf centiares constitué de lais et relais de mer qu'il a acheté à la ville de Cannes[11] à laquelle il a rétrocédé gratuitement en 1865 les terrains d'une largeur de 5 mètres sur toute la longueur de sa propriété pour permettre l'agrandissement de la promenade[12].
Sportif, il est réputé, comme son frère Patrick (en), pour être un remarquable rameur[13]. Il est à l'origine, avec entre autres Eugène Tripet-Skryptzine, Léopold Bucquet et Victor Béchard, de la création, le , de la Société des Régates de Cannes[14],[15],[16]. Le il est nommé à la présidence du Cercle nautique qu'il assure pendant trois ans[17],[18].
En 1878, Louis Hourlier construit pour lui sur l'avenue de la Californie la Villa Mimosa recensée dans le cadre de l'étude du patrimoine balnéaire de Cannes[19],[8].
Il est également membre du conseil d'administration de l'église Saint-George de Cannes[20],[21] au nom de laquelle il intervient auprès de l'évêque[22].
Il meurt à Cannes, dans sa villa de la Californie, le , trois ans après sa femme Louisa morte le [23]. Leur fille Florence, née le 6 août 1856, mariée le 27 juillet 1896 à Isaac Demole et morte le 16 novembre 1931, est inhumée au cimetière du Grand Jas[24]. Leur fille Isabella épouse William Pery, comte de Limerick, en 1877 puis, devenue veuve, se remarie avec le major Sir Edmund Elliot (en) en 1898 ; elle meurt le 10 novembre 1927[1],[25].
Un rosier rouge obtenu par Gilbert Nabonnand est baptisé Chevalier de Colquhoun[26].
Notes et références
- (en) « James Charles Henry Colquhoun », sur geni.com
- (en) « James Colquhoun », sur geni.com
- (en) « Patrick Colquhoun », sur geni.com
- Andrée Blachemont, « Cannes et les anglais. 1835-1930 », Recherches régionales. Alpes-Maritimes et contrées limitrophes, Nice, Conseil général des Alpes-Maritimes, no 197 « Colloque 250 ans de présence britannique sur la Riviera », , p. 60 (ISSN 2105-2891, OCLC 793457979, notice BnF no FRBNF42123923, lire en ligne)
- Assa Samaké-Roman, « Écosse : sur les belles rives du Loch Lomond, le début des Highlands aux portes de Glasgow », Le Figaro, (lire en ligne)
- Il semble qu'il ait dirigé une troupe de théâtre invitée à Cannes en 1856 : (en) « J.C.H. de Colquhoun and his amateurs in Cannes & elsewhere, or James C. W. Colquhoun London. 1856" - "The list of pieces performed by the Colquhoun troupe in Cannes" », sur archivesetmanuscrits.bnf.fr
- « Chevalier James de Colquhoun », sur archives.cannes.com
- Camille Milliet-Mondon, « Fragments Cannes patrimoine intime » « Villa les Mimosas », sur fragments-cannes.com
- Et non comme mentionné sur plusieurs sites internet sur la colline de la Croix-des-Gardes à l'ouest de Cannes qui est à l'opposé de celle de la Californie à l'est.
- Patricia Namvrine, « La naissance du boulevard de la Croisette », sur departement06.fr
- « Cession en faveur de Monsieur le Chevalier Jacques Charles Henri de Colquhoun », sur archives.cannes.com
- Société scientifique et littéraire de Cannes et de l'arrondissement de Grasse, Mémoires de la Société des sciences naturelles, des lettres et des beaux-arts de Cannes et de l'arrondissement de Grasse, Cannes, Société des sciences naturelles, des lettres et des beaux-arts de Cannes et de l'arrondissement de Grasse, 1869-1879 (ISSN 0995-9173, notice BnF no FRBNF34417032), p. 295 lire en ligne sur Gallica
- (en) « Dictionary of National Biography, 1901 : Colquhoun, Patrick Macchombaich », sur en.wikisource.org
- « En 1880, Cannes est appelée la « Cowes » de la Méditerranée », sur skippers.ch
- « L'apport des Anglais à Cannes », sur vmfpatrimoine.org
- « Le Yacht-Club de Cannes fête 150 ans d'histoire maritime », sur cannes.maville.com
- « Notice sur le Cercle nautique de Cannes depuis ses origines jusqu'à nos jours 1859-1910 », sur archives.cannes.com
- « Le Cercle nautique », sur expos-historiques.cannes.com
- « Villa Mimosa », notice no IA0600015, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Saint George's church », notice no PA06000057, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « L'église Saint-George, érigée en souvenir du fils de la reine », sur expos-historiques.cannes.com
- (en) « Letter by J. C. H. Colquhoun, St. George's Church, Californie, Cannes, France », sur nationalarchives.gov.uk
- « Le Chevalier de Colquhoun », sur archivesjournaux.ville-cannes.fr
- « De Colqhhoun Florence Constance Jeannette épouse de Demole Isaac », sur cgpc06.org
- « James Charles Henri Colquhoun », sur thepeerage.com
- « Rosa nabonnendii Chevalier de Colquhoun », sur rosesnab.asphora.com
Articles connexes
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