Jacques Beaudenom de Lamaze
Jacques Beaudenom de Lamaze, né le à Périgueux, en Dordogne, mort le à Bir Hakeim, est un officier des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, Compagnon de la Libération.
Ne doit pas être confondu avec Henri Beaudenom de Lamaze.
Jacques Beaudenom de Lamaze | ||
Naissance | à Périgueux, en Dordogne (France) |
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Décès | à Bir Hakeim (Libye) Mort au combat |
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Allégeance | France libre | |
Unité | Infanterie | |
Grade | Capitaine | |
Années de service | 1930 – 1942 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneurCompagnon de la LibérationCroix de guerre 1939-1945 | |
Liste des Compagnons de la Libération | ||
Biographie
Petit-fils du général Henri Beaudenom de Lamaze, Jacques Beaudenom de Lamaze intègre Saint-Cyr en 1930[1]. Il sert ensuite dans un régiment de forteresse, puis dans la Légion étrangère[1].
Au début de la Seconde Guerre mondiale, il participe à l'expédition de Norvège et combat à Narvik. Revenu en Bretagne le 16 juin 1940, il n'y voit pas de moyen de reprendre le combat, et s'embarque avec quelques autres officiers pour Jersey, puis de là pour l'Angleterre[1]. Il apprend alors qu'un général français continue la lutte, et il s'engage dans les Forces françaises libres[1].
Commandant la 3e compagnie de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère, il prend part à l'affaire de Dakar en septembre 1940. Ne voulant pas risquer de combattre des Français, il refuse de participer à la campagne du Gabon en novembre 1940[1]. Participant ensuite à la campagne d'Érythrée en février 1941, il se fait remarquer dans les combats de la bataille de Keren et à Massaoua. Le 3 avril, il capture un lieutenant-colonel italien avec 25 hommes et deux canons. Le 8 avril, il reçoit la reddition du fort Vittorio Emmanuele[1].
Lors de la campagne de Libye, le capitaine Beaudenom de Lamaze dirige plusieurs actions en avril et mai 1942 autour de Bir Hakeim, à la tête de colonnes mobiles harcelant les adversaires. Chargé des patrouilles au nord de la position, du 20 au 30 mai, il cause plusieurs pertes à l'ennemi[1].
La nuit du 10 au 11 juin 1942 est celle de l'évacuation de Bir Hakeim. Beaudenom de Lamaze reçoit la mission de percer les lignes ennemies pour permettre le passage des colonnes de blessés. Le général Koenig lui ayant donné personnellement l'ordre de charger, Jacques Beaudenom de Lamaze s'élance alors en criant « en avant la Légion ! » et réussit à franchir plusieurs barrages ennemis, mais meurt fauché par une rafale. Il est enterré au cimetière de Tobrouk[1].
Il est créé compagnon de la Libération à titre posthume par le décret du 11 mai 1943[1].
Hommages et distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération (décret du )
- Croix de guerre 1939-1945 avec trois citations.
Notes et références
Bibliographie
- « Jacques Beaudenom de Lamaze », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
- Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2 et 9782262016067).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Jacques Beaudenom de Lamaze », sur ordredelaliberation.fr, Ordre de la Libération (consulté le ).
- « 1038 Compagnons de la Libération », sur ordredelaliberation.fr, Ordre de la Libération (consulté le ).
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