Hotepibrê Sahornedjheritef
Hotepibrê Sahornedjheritef est un roi de la XIIIe dynastie.
Hotepibrê Sahornedjheritef | |
Dessin de la poignée d'une masse cérémonielle portant le nom d'Hotepibrê Sahornedjheritef (or, argent et ivoire). | |
Période | Deuxième Période intermédiaire |
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Dynastie | XIIIe dynastie |
Fonction | roi |
Prédécesseur | Qemaou ? Semenkarê Nebnoun ? |
Successeur | Ioufeni ? Souadjkarê ? |
Famille | |
Père | Qemaou ? |
Attestations
Une statue dédiée à Ptah et portant le nom d'Hotepibre a été trouvée à Pi-Ramsès, mais son lieu d'origine est inconnu. Un bloc de temple de Hiérakon portant son nom se trouve aujourd'hui au Musée égyptien du Caire (Temp 25.4.22.3)[1]. Ce roi est également connu par une masse cérémonielle trouvée à l'intérieur de la Tombe du Seigneur des Chèvres à Ebla, dans l'actuelle nord de la Syrie du Nord[2] ; la masse était un cadeau d'Hotepibrê au roi éblaïte Immeya qui était son contemporain[3]. Hotepibrê est parfois aussi crédité comme le fondateur d'un palais récemment redécouvert à Avaris[4].
Famille
Son nom de Sa-Rê complet est Qemaou-Sahornedjheritef, signifiant Le fils d'Horus qui protège son père, Le fils de Qemaou. Ainsi, Ryholt voit en lui le fils de Qemaou, dont le nom complet Ameny-Qemaou, ferait de ce dernier le fils de Sekhemkarê Amenemhat[1].
Position chronologique
Le Canon royal de Turin indique deux rois portant le nom de Sehotepibrê (colonne lignes 7 et 12). Si Sahornedjheritef porte en tant que nom de Nesout-bity celui d'Hotepibrê, un autre roi porte lui le nom de Nesout-bity Sehotepibrê. Ainsi, les égyptologues ne sont pas tous d'accord sur l'ordre chronologique de ces deux rois. Kim Ryholt, Darrell Baker et Julien Siesse placent Sahornedjheritef avant[1],[5],[6] tandis que Detlef Franke, Jürgen von Beckerath et Claude Vandersleyen le placent après[7],[8],[9]. Et le fait que le Canon royal de Turin donne également à Sahornedjheritef le nom de Sehotepibrê fait qu'il a parfois été nommé Sehotepibrê Ier ou Sehotepibrê II.
Titulature
Notes et références
- K.S.B. Ryholt, The Political Situation in Egypt during the Second Intermediate Period, c.1800–1550 BC, Carsten Niebuhr Institute Publications, vol. 20. Copenhagen: Museum Tusculanum Press, 1997, excerpts available online here.
- Ryholt, K. "Hotepibre - A Supposed Asiatic King in Egypt with Relations to Ebla", Bulletin of the American Schools of Oriental Research 311, 1998, p. 1–6.
- (it) Paolo Matthiae, Ebla. La città del trono, Einaudi, , 218; 303; 349 p. (ISBN 978-88-06-20258-3)
- Paolo Matthiae, The Hyksos: new historical and archaeological perspectives, The University of Philadelphia, The University Museum, (ISBN 0924171464), « Ebla and Syria in the Middle Bronze Age », p. 397-398.
- Darrell D. Baker: The Encyclopedia of the Pharaohs: Volume I - Predynastic to the Twentieth Dynasty 3300–1069 BC, Stacey International, (ISBN 978-1-905299-37-9), 2008, p. 359-360
- Julien Siesse, Throne Names Patterns as a Clue for the Internal Chronology of the 13th to 17th Dynasties (Late Middle Kingdom and Second Intermediate Period), GM 246, 2015, p. 75-98
- Detlef Franke: Zur Chronologie des Mittleren Reiches (12.-18. Dynastie) Teil 1 : Die 12. Dynastie, in Orientalia 57 (1988)
- Jürgen von Beckerath: Untersuchungen zur politischen Geschichte der Zweiten Zwischenzeit in Ägypten, Glückstadt, 1964
- Jürgen von Beckerath: Chronologie des pharaonischen Ägyptens, Münchner Ägyptologische Studien 46. Mainz am Rhein, 1997
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