Hervé Gaschignard

Après avoir été élève à Saint-François-Xavier de Vannes, Hervé Gaschignard poursuit des études commerciales en intégrant, après une année de préparation HEC, l'École supérieure de commerce de Nantes (ESC Nantes) dont il obtient le diplôme en 1982.

Il est chef de troupe à l'Association des guides et scouts d'Europe, mouvement dont il deviendra par la suite conseiller religieux.

Après avoir suivi son premier cycle au séminaire d'Angers de 1983 à 1985, il poursuit sa formation au séminaire français de Rome de 1985 à 1990, obtenant une licence de théologie dogmatique à l'Université grégorienne de Rome. Il est ordonné prêtre le 1^er juillet 1989 pour le diocèse de Nantes.

Dix ans plus tard (2000-2001), il complète sa formation à l'Institut de formation des éducateurs du clergé (IFEC).

De 1990 à 1995, il est vicaire à la paroisse Saint-Pierre d'Ancenis et de Saint-Géréon. Il devient ensuite directeur au séminaire interdiocésain de Nantes et professeur de théologie dogmatique de 1995 à 1999 avant de devenir adjoint du supérieur de ce même séminaire de 1999 à 2006. Pendant cette période il participe également à la formation permanente des laïcs et des diacres permanents.

En parallèle, il est délégué épiscopal du diocèse de Nantes pour l'Unité des Chrétiens et pour les relations avec le judaïsme en 1997 et délégué régional pour l'Unité des Chrétiens en 1998.

En 2006-2007, il retrouve un ministère paroissial comme curé de la paroisse Notre-Dame-la-Blanche de Guérande.

Benoît XVI le nomme évêque auxiliaire de Toulouse le 30 octobre 2007 pour seconder l'archevêque, Robert Le Gall. Les deux hommes se connaissent bien. En effet, Hervé Gaschignard fréquentait régulièrement l'abbaye Sainte-Anne de Kergonan quand Le Gall en était le père abbé[1].

Il est consacré le 6 janvier 2008 par l'archevêque de Toulouse, Robert Le Gall assisté de son prédécesseur, Émile Marcus (qui fut aussi ancien évêque de Nantes et l'avait ordonné prêtre), et de Georges Soubrier, évêque de Nantes.

Le 24 janvier 2012, il est nommé évêque d'Aire et Dax à la suite de la démission canonique de Philippe Breton qui se retire pour limite d'âge.

Le 31 mars 2017, Gaschignard annonce dans un bref communiqué, que, « en raison d’une fatigue liée à diverses causes, [il a] besoin de repos pour quelque temps hors du diocèse »[2]. Le 6 avril suivant, le pape François accepte sa démission, en raison de « rumeurs (qui) persistaient sur des attitudes pastorales inappropriées de l’évêque », d'après le communiqué de la CEF publié à cette occasion[3]^,[4], envers des jeunes selon les familles l'ayant mis en cause[5]. Il s'agit en fait plus que des rumeurs, les familles ont fait un signalement à la Congrégation pour la doctrine de la foi au Vatican. Néanmoins aucune enquête officielle n'est finalement ouverte car aucune plainte n'est déposée[6].

Guy de Kérimel appelle alors Gaschignard à ses côtés et lui confie différentes fonctions dans la curie diocésaine.

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