Henri César Auguste Schwiter

Henri César Auguste Schwiter, né le à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), mort le à Nancy (Meurthe), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Henri César Auguste Schwiter

Naissance
Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine)
Décès  71 ans)
Nancy (Meurthe)
Origine France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17721815
Distinctions Baron de l'Empire
Officier de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

États de service

Portrait de son fils par Delacroix (1826-1830)

Enfant de corps au régiment des gardes suisses le , dans le régiment des gardes suisses, il devient caporal le , et le , il passe dans la Garde constitutionnelle de Louis XVI. Le , il est volontaire dans une compagnie des Quatre-Nations, et il est nommé caporal le . Sergent au bataillon du Pont-neuf le , il est promu au grade de sergent-major le , sous-lieutenant le , et capitaine adjudant-major le . Le , il est affecté à la 88e demi-brigade d’infanterie, à l’armée de la Moselle, et il est blessé le , lors du siège de Mannheim. Le , il passe à la 103e demi-brigade d’infanterie de ligne, et il est capturé par les Autrichiens en .

Libéré le , il retourne dans son régiment, et de 1797 à 1801, il sert aux armées du Rhin, d’Helvétie et du Danube. En 1803, il rejoint l’armée de Hanovre, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Il reçoit son brevet de chef de bataillon le , au 57e régiment d’infanterie de ligne, et de 1805 à 1807, il fait les campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne. Il est blessé le , à la bataille d’Austerlitz. Il est nommé colonel le , au 55e régiment d’infanterie de ligne, et il est créé baron de l’Empire le .

De 1808 à 1813, il est envoyé à l’armée d’Espagne, et il est blessé de nouveau le , à la Bataille d'Albuera. Il est fait officier de la Légion d’honneur le . Il est promu général de brigade le , et le , il prend le commandement de la 2e brigade de la 4e division de l’armée du sud de l’Espagne. Il est gravement blessé et amputé de la jambe gauche le , devant Pampelune, et il est autorisé à rentré en France le .

Lors de la première restauration, le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le . Pendant les Cent-Jours, l’Empereur lui confie le , l’organisation des régiments d’infanterie dans la 1re division militaire, et le , il reçoit le commandement de la place du Havre. Il est remis en non activité au retour des Bourbons.

Entre 1826 et 1830, Eugène Delacroix peint le portrait de son fils Louis-Auguste Schwiter. Cette toile passa à Edgar Degas, et est acquise en 1918 par la Galerie nationale de Londres[1].

Il meurt le , à Nancy.

Dotation

  • Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur le royaume de Westphalie.

Armoiries

Le 4e quartier des armoiries assignées sous l'Empire est inspiré des armoiries suisses de la famille Schwiter, connues par un vitrail armorié de l'église paroissiale de Galgenen[2].

Figure Nom du baron et blasonnement
Armes du baron Henri César Auguste Schwiter et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur

Écartelé; le premier de sinople à l'écusson de sable chargé d'un sauvage au naturel armé d'une massue et surmonté d'un tête de cerf ailé d'argent; au second des barons militaires; au troisième d'argent à la tente de pourpre ouverte et terrassée de sable; au quatrième d'azur à la croix d'argent terrassée de trois montagnes de même entravaillée d'une S. de sable, accompagnée à dextre et à sénestre d'une étoile d'argent - Livrées : noir nuancé, rouge, blanc et violet.

Références

Sources

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  • Portail de la Révolution française
  • Portail du Premier Empire
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