Gleizé

Gleizé est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Gleizé

L'église Notre-Dame de Gleizé.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Villefranche-sur-Saône
Intercommunalité Communauté d'agglomération Villefranche-Beaujolais-Saône
Maire
Mandat
Ghislain de Longevialle
2020-2026
Code postal 69400
Code commune 69092
Démographie
Population
municipale
7 470 hab. (2018 )
Densité 714 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 59′ 24″ nord, 4° 41′ 51″ est
Altitude Min. 181 m
Max. 292 m
Superficie 10,46 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Gleizé
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Gleizé
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Gleizé
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Gleizé
Géolocalisation sur la carte : France
Gleizé
Liens
Site web mairie-gleize.fr

    Géographie

    Localisation

    Gleizé est une commune limitrophe de Villefranche-sur-Saône à environ 30 kilomètres au nord de Lyon.

    Urbanisme

    Typologie

    Gleizé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[4] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (33,7 %), zones urbanisées (26,7 %), prairies (23,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Voies de communication et transports

    La ligne 3 du réseau Libellule dessert la ville de Gleizé.

    La commune est desservie par le réseau Libellule via la ligne 5 qui la relie à Villefranche-sur-Saône et Limas, ainsi que par la ligne scolaire 7. Le nord de la commune, où se trouvent l'hôpital et le lycée Louis-Armand, est quant à lui desservi par la ligne 3 et la ligne scolaire 8, tandis que la ligne 2 traverse l'extrême-nord de la commune. Des services de transport à la demande complètent la desserte.

    Histoire

    Moyen Âge

    Gleizé est une ancienne terre des sires de Beaujeu, dont des quartiers datent de l'époque gallo-romaine, qui a vu s'établir à partir du XIe siècle des domaines dans un milieu principalement composé de forêts.

    Temps modernes

    Au XVe siècle, des moines bénédictins organisent le village autour de son église, alors situés dans la vallée du Morgon.

    Époque contemporaine

    C'est au XIXe siècle que Gleizé prend sa forme actuelle : en 1809, la commune de Chervinges rejoint Gleizé ; en 1822, l'église actuelle est construite, qui sera le début du développement du bourg actuel, auquel se rajoutera la mairie (construite au début du XXe siècle) ; en 1853, elle perd des territoires au profit de Villefranche, mais prend une partie de l'ancienne commune d'Ouilly.

    Toujours au cours du XIXe siècle, l'industrie du textile se développe, en ateliers puis en usines (blanchisseries, teintureries, filatures), dans un faubourg (Chervinges), avec le Grand Moulin Seigle, du nom de son propriétaire, "le plus grand moulin de France" de la fin du XIXe siècle.

    Dans la seconde moitié du XXe siècle, de nombreux programmes d'habitations collectives se développent à la place de parcelles agricoles, notamment dans le quartier des Rousses, ce qui amènera au triplement de la population de la commune en 30 ans. C'est également à cette période qu'est construit le centre hospitalier de Villefranche-sur-Saône, au nord de la commune[11].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Joseph Remuet    
    François Branciard PSU Instituteur
    Élisabeth Lamure RPR puis UMP Chef d'entreprise
    Sénatrice du Rhône (2004 → 2020)
    Conseillère générale du canton de Gleizé (2001 → 2004)
    Vice-présidente de la CA Villefranche Beaujolais Saône (2014 → 2015)
    En cours Ghislain de Longevialle[12] LR Vigneron
    Vice-président de la CA Villefranche Beaujolais Saône (2015 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération Villefranche-Beaujolais-Saône.

    Relations internationales

    Au , la commune n'est plus jumelée, l'ancien jumelage signé en 1991 avec la commune de Ry (Danemark) étant terminé, mais elle a signé en 2006 un accord de coopération décentralisée portant sur l’aide au développement (appui financier, institutionnel et technique, femmes) avec la commune de Kérou au Bénin[13].

    Par ailleurs en 2014, d'après le site web de la mairie, la commune a conclu un pacte d'amitié avec la commune libanaise de Faitroun[14].

    Équipements et services publics

    Espaces publics

    En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[15].

    Enseignement

    La ville dispose de 6 établissements scolaires publics :

    • l'école Joseph Viollet ;
    • l'école Robert Doisneau ;
    • l'école Georges Brassens ;
    • l'école de la Chartonnière ;
    • l'école Benoît Brancard ;
    • le lycée Louis Armand.

    Santé

    L'hôpital Nord-Ouest situé sur le plateau d'Ouilly sur la commune de Gleizé a été construit au début des années 1980. Entré en fonction en et inauguré au printemps 1983 par le 1er ministre de l'époque, Pierre Mauroy. Il remplace l'ancien hôpital de Villefranche qui se trouvait rue Paul-Bert.

    Plusieurs cabinets de médecins sont installés à Gleizé.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2018, la commune comptait 7 470 habitants[Note 3], en diminution de 1,62 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7234427511 1239559941 1881 1911 134
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1231 2171 3361 3281 3301 2961 5251 4651 736
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6731 7041 8051 6531 8202 0292 0472 1082 349
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    2 4213 0453 7086 5918 3178 0507 8077 7667 725
    2013 2018 - - - - - - -
    7 5937 470-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    La fête des conscrits se déroule chaque année, le deuxième week-end de mars. À l'instar de la plupart des communes du Beaujolais, des animations sont organisées lors de la période du Beaujolais nouveau chaque année, à partir du troisième jeudi de novembre. À Gleizé, cette manifestation porte le nom de la Fête des Saveurs.

    Sports

    Le complexe sportif Saint-Roch est géré par la ville[20]. Il propose notamment :

    • deux terrains de tennis ;
    • deux terrains de football ;
    • un terrain de hockey sur patins ;
    • une salle d'escrime ;
    • un gymnase polyvalent ;
    • un mur d'escalade ;
    • un dojo ;
    • un parcours d'agility dog.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Vaurenard (XVIIIe siècle) : parc, mobilier et tapisserie du XVIIIe. C'est là que mourut le baron de Richemont.
    • Château Montfleury.
    • Château de Saint-Fonds.

    Patrimoine culturel

    La bibliothèque Jean-de-La-Fontaine[21], ainsi que le théâtre municipal[22], sont situés dans le bourg de Gleizé.

    Personnalités liées à la commune

    • Baron de Richemont (1786-1853), escroc qui se faisait passer pour Louis XVII, mort dans la commune.
    • Fatih Atik (1984), footballeur, né dans la commune.
    • Kevin Joss-Rauze (1988), né à Gleizé, joueur de basket-ball professionnel, né dans la commune.
    • Rudy Molard (1989), coureur cycliste, né dans la commune.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Dépouillement registres paroissiaux & état civil de Gleizé (Archives départementales du Rhône)
    • Dictionnaire des parlementaires français (tome 3, page 933) paragrahe sur Justin Chabert (Maire de 1891 à 1907,Député du Rhône de 1900 à 1907).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. . « Gleizé dans le Rétro », sur site de la Mairie de Gleizé (consulté le )
    12. « Ghislain de Longevialle est le nouveau maire de la commune », sur Le Progrès (consulté le )
    13. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le ).
    14. « Gleizé | présentation de la commune et vie municipale », sur www.mairie-gleize.fr (consulté le ).
    15. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. « Sports à Gleizé », sur site de la Mairie de Gleizé (consulté le )
    21. « Bibliothèque de Gleizé », sur site de la Mairie de Gleizé (consulté le )
    22. « Théâtre de Gleizé », sur site de la Mairie de Gleizé (consulté le )
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